Roll Kur et Ramener outré
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pour compléter votre comparaison, Claire, il y a lieu de souligner que lorsque l'on fait soi-même des étirements poussés avec échauffement et progressivité, on fait pas par nature de la musculation en même temps...
Par exemple, si pour faire un stretching global de mes propres chaines musculaires postérieures, je me penche en avant jambes tendues et je laisse descendre mes mains doucement sans forcer, je cours pas en même temps...
Et par ailleurs, courir en ramenant au maximum mon menton sur mon sternum, ça m'a jamais décontracté le dos en améliorant ma foulée...
M'enfin je suis pas un athlète de haut niveau, juste un kinésithérapeute cavalier...
Chose promise...
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2007/10/13 20:42
Bonjour,
« Et par ailleurs, courir en ramenant au maximum mon menton sur mon sternum, ça m'a jamais décontracté le dos en améliorant ma foulée... » KLAVINS Peteris.
En aparté, parce que ce que je vais développer à partir de cette phrase peut être considéré hors sujet initial:
L’image émise est fortement évocatrice de la posture prise par des cavaliers à cheval penchant leur tête vers l’avant alors que le cheval est en mouvement.
La tension des muscles (évoquée dans votre phrase et provoquée inconsciemment) au niveau du cou et du dos créée par le maintien de la tête dans cette position s’avère inutile et gênante, parce que elle parasite la lecture (par l’assiette et le dos du cavalier) des mouvements transmis par le dos du cheval.
Mon idée est que le cavalier est tenu (obligé malgré lui) dans cette situation d’effectuer des compensations au niveau de ses aides pour contrarier (modifier ou tenter d’annuler) les effets de sa mauvaise position. L’exemple du débutant sur roller est significatif : lorsqu’il relève sa tête maintenue en avant durant son apprentissage, il tombe à la renverse, son corps n’ayant pas eu le temps d’effectuer les compensations inverses.
Maintenir le cheval encapuchonné (chanfrein ramené derrière la verticale -très courant- entraînant éventuellement l’encolure vers le bas) oblige également le cavalier à des effets de mains et de jambes compensateurs. Tout cela ne simplifie pas la pratique de l’équitation et dessert la notion de légèreté qui se découvre avec « l’âge » dans la simplification des gestes (des procédés). Bye.
quelque soit la méthode mon cheval préfère me voir de loin sauf pour les carresses et les carottes
mais si on ne monte plus dessus il n'y aura plus de chevaux
une question me taraude
que ce soit par une méthode ou par une autre quel est l'interet de mettre le menton sur le poitrail?
quand je reprends mon Xénophon c'est pas ce qui est indiqué dans la notice (xénophon est un Bauchériste)
donc ramené ou pas l'encolure est haute, chez Baucher aussi
donc à quoi cela sert???????
quand je vois ces chevaux je pense aux chevaux que l'on attelle en Russie en Troîka, trois de front les chevaux extérieurs sont enrênés de manière à avoir l'encolure ployées à 90° quelque soit l'allure, bizarre!!!
là c'est pareil
L'équitation, de la maltraitance quoi qu'il en soit?Heu, mes chevaux ne sont pas de cet avis... même ceux qui sont dans le grand troupeau de 45 chevaux - dans des enclos de 100 Hectares - sont de véritables "rouleaux de scotch" et montrent leur cirque dès qu'ils en ont l'occasion, même à des inconnus qui passent par hazard!!! Ceux-ci sont parfois déroutés...
Hier, je suis allée galoper des chevaux dans un champ encore non labourré : un simple filet, à cru pour Kéops, avec une selle pour Goéland et Siglavy. Je n'ai pas eu l'impression de les maltraiter et leur plaisir de se dépenser était réel. Pourtant, ils sont dehors jour et nuit.
Ce n'est pas parce-que quelque chose n'est pas "naturel" que c'est forcément mauvais pour un animal. L'homme s'adapte constamment au "modernisme" du moment, pas naturel non plus. Et les vétérinaires (pas ceux qui coupent la langue, ceux qui sauvent un cheval de colique par exemple...), bien utiles, ne sont pas très "naturels" non plus. Par contre, se faire manger par un lion, quoi de plus naturel!
dolmata écrit:
une question me taraude
que ce soit par une méthode ou par une autre quel est l'interet de mettre le menton sur le poitrail?
Bonjour
M’étant levé un peu plus tôt pour disposer d’un peu de temps pour participer et, j’espère, contribuer aux débats, je pense qu’il y a lieu de pas juste lire, mais aussi de bien prendre en grande considération chaque mot, (et ses implications…), du texte ci-dessous, et de méditer dessus…
Sur l’une, le cheval s’est arrondi du devant en cédant gentiment dans sa mâchoire ce qui à provoqué une courbure harmonieuse dans le relèvement du garrot. La rêne est légèrement tendue, la bouche est fraîche comme il se doit dans l’équitation de Légèreté. Il se dégage une impression de calme et de sérénité. C’est l’esprit du ramener outré de Baucher.
Pégase
Pour ma part, j’ai trouvé de mon temps pour déjà méditer sur ce que j’ai mis en exergue, à savoir la précision circonstancielle : dans le relèvement du garrot.
Sachant que c’est pas la flexion de l’encolure sur une extension de la charnière cervico-thoracique telle qu’illustrée sur la photo de droite, (comme d’ailleurs par ailleurs sur celle de gauche…), qui est biomécaniquement en mesure de générer, sur cette extension de la charnière cervico-thoracique, un relèvement du garrot, je pense qu’il y a tout lieu de présumer que la demande de flexion préalable à son obtention est intervenue sur une attitude préalable en relèvement du garrot et à partir d’un ramener non-outré, donc nécessairement classique à un instant, ce qui associé à relèvement du garrot, ne se conçoit que dans une attitude en Rassembler Classique, non-monté en l’occurrence.
Sachant que pour le cheval, c’est "un peu plus dur" de se Rassembler Classiquement avec son cavalier sur le dos, pour le préparer dans la décontraction avant de le monter…
Cordialement
Pétéris
PS : en fait, j'osais pas vous le dire avant d'avoir bu un petit coup de Rosé matinale..., c'est pas vrai que je me suis levé tôt..., je me suis pas couché de la nuit...
Et j'ai participé à une séance de spiritisme...
Et c'est Baucher lui-même qui m'a préconisé de dire ça...
MARCANTONI Herve écrit:
Mais sur quoi vous appuyez-vous pour soutenir que c'est seulement la prolongation et la contrainte de l'attitude qui est dommageable ?<br><br>Message édité par: Marcantoni, à: 2007/10/12 10:33
Ne pratiquant personnellement ni le ramené outré, ni le rollkur (du moins je l'espère!), je me réfère pour ce qui est de mes appréciations sur deux faits: la contrainte n'a jamais réussi dans le long terme à l'acte équestre; et je m'appuie aussi sur le fait que , chez l'humain, une manipulation, ostéopathique ou kinésithérapique, peut, lors d'un déblocage créer une douleur provisoire, mais apporte sur le long terme un vrai soulagement.Comme il n'est pas toujours évident de sentir ce que ressent le cheval, il faut bien avoir une référence......
Et jusqu'à maintenant, mes chevaux ne sont pas devenus inaptes à la selle après être passés "entre mes mains".
Amicalement, yves KATZ
chez l'humain, une manipulation, ostéopathique ou kinésithérapique, peut, lors d'un déblocage créer une douleur provisoire, mais apporte sur le long terme un vrai soulagement.
Il y a quelques années j'ai subit plusieurs séances d'ostéopathie (7 si je me souviens bien). Je n'ai jamais éprouvé de douleur pendant une de ces séances.
De plus, le ramener outré, n'est pas une flexion, mais une attitude de travail.
Et jusqu'à maintenant, mes chevaux ne sont pas devenus inaptes à la selle après être passés "entre mes mains".
Quel est le rapport avec le sujet puisque vous dites ne pas pratiquer le ramener outré ?
Pour la question poser à l'origine, si la position est la même et qu'il est démontré qu'elle est mauvaise pourquoi l'une des méthodes seraient meilleures que l'autre (si j'ai bien compris la question),
Et bien je pense tout simplement que si on force cette position avec des enrenements, c'est comme si on nous fesait faire des étirements sans échaufements ni progression (ça tire, ça fait mal et c'est mauvais) alors que si on l'obtient en douceur et sans contrainte on travail la souplesse.