De la Mâchoire
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*** écrit:
Non, car le bauchérisme est la seule méthode qui permet de mettre en place un référentiel physique par la pratique du travail à pieds (barrière infranchissable), qui peut et doit être simulée une fois monté.
Stéphanie, zéro pointé, vous n'aviez pas suivi.
***
Je garde mon zéro pointé devant le grand maître que vous êtes..., mais rassurez-vous, j'ai suivi !
Message édité par: masterai, à: 2007/11/19 22:57
Gaston,
vous parlez de la photo du modèle d'éthique de rêglement fournit à Allège-Idéal où l'antérieur ne produit pas d'ombre ?
Il ne fait pas que soutenir la base,
il passe aussi derrière le genoux de la cavalière,
cela vous est arrivé combien de fois dans votre vie de cavalier ?
Bonjour,
Pour poursuivre mon propos précédent, Gaston, s'il paraît évident que la "décontraction" ne saurait être "générale" sans décontraction de mâchoire, il me semble par contre tout à fait utopique d'envisager que la décontraction de mâchoire puisse générer une décontraction "générale" à elle seule.
Voici à mon avis quelques précisions utiles :
- Lorsque le cheval est décontracté et en équilibre, sa mâchoire est mobile. Donc toute crispation de la mâchoire demande une action du cavalier pour restaurer la décontraction et l'équilibre. Si cette crispation est locale, l'action sera locale. Si cette crispation a d'autres causes, le cheval sur les épaules, le cheval qui contracte son dos ou résiste d'un postérieur, etc. le cavalier aura recours à une action spécifique.
C'est la mobilité de la mâchoire comme effet (toute crispation ou déséquilibre se répercutent sur la mâchoire). Le cavalier attentif à ne pas travailler son cheval en déséquilibre ou en contraction, utilise cet indicateur (cette boussole selon les termes de Baucher) pour diriger ses actions.
La-dessus, je pense que tout le monde est d'accord.
- Mais je crois que cela ne s'arrête pas là, car il faut prendre en compte le fait que l'action du cavalier sur le mors (voir au début la seule présence du mors) peut à elle seule provoquer contractions et déséquilibre.
Pour éviter cela, le cavalier commence par éduquer le cheval au mors en lui faisant des flexions de mâchoire. Ces flexions font comprendre au cheval comment conserver son bien être malgré ce morceau de fer dans une partie très sensible de son anatomie. Lorsque le cheval est à l'arrêt, il n'est pas difficile d'obtenir un état d'équilibre et de décontraction suffisants pour permettre la mobilité de la mâchoire (surtout s'il n'est pas monté) et donc sa cession. En mouvement, les flexions ne sont efficaces que si le cheval est en équilibre et donc la mâchoire, mobile.
Lorsque le cheval réagit à une légère pression du mors par une cession de mâchoire il ressent une impression de bien être qui le conduit à se décontracter complètement, à se livrer, car il n'a plus l'appréhension du mors. C'est la décontraction de la mâchoire comme cause (qui est controversée) .
- Je pense que l'équitation ne peut pas être envisagée du seul point de vue biomécanique, comme peut l'être un autre sport. Il faut aussi prendre en compte l'aspect éthologique, car le cheval adapte son comportement aux actions du cavalier d'une façon qui lui est spécifique (et que l'homme comprend mal).
- SI le cavalier martèle le dos de son cheval, il est évident qu'il va induire des contractions qu'il va avoir des difficultés à résoudre. Un cavalier qui ne fonctionne pas en balancier global est-il systématiquement dans ce cas comme le suggère Peteris ? Il me paraît évident que la réponse est non, car on peut voir quotidiennement de tels cavaliers monter des chevaux décontractés, pour peu qu'ils les montent rênes longues.
ma queue ne fait pas angle géométrique
je suis normal moi.
je parle de coccygiennes,
celles de mon cheval.
Fournir ça en modèle d'éthique sportive,
C'est fort en roquefort,
je suis devenu complètement fou, j'ai besoin de consulter un psychologue.
Je sais pas si ça va plaire aux hongres carottes.
Tiens voilà les poney club,
ils partent en ballade,
au pas, ils me doublent quand même,
je me range avec mon camion de dressage,
Gaston Ry écrit:
Pour marie, question soutien de la base de l'encolure, vous prenez l'exemple de l'équitation western. Ne considérez-vous pas que Mme Henriquet, sur la photo de la bannière, qui a été également montrée dans un autre sujet actuellement verrouillé heureusement, son cheval soutient la base de son encolure ? Pourtant, je ne pense pas que la famille Henriquet ait beaucoup flexionné ses chevaux.
Je n'ai pas dit qu'il n'y a pas de soutien de l'encolure possible sans les flexions : Je voulais juste montrer que l'engagement des postérieurs ne provoque pas automatiquement le relèvement de l'encolure.
Le meilleur moyen d'obtenir le relever la base de l'encolure n'est-il pas de le demander ? Si votre cheval a une attitude naturelle plutôt vers le bas il ne devinera peut-être pas votre souhait de lui remonter l'encolure à moins de lui expliquer clairement. Par exemple à pied. C'est une façon de décomposer les difficultés.
De même les chevaux ploient leur encolure sur le côté sans connaître les flexions, mais si à chaque demande votre cheval résiste à la main, la flexion peut-être une manière de lui apprendre tranquillement la bonne réponse au lieu de lutter contre lui.
Je n'ai pas dit qu'il n'y a pas de soutien de l'encolure possible sans les flexions : Je voulais juste montrer que l'engagement des postérieurs ne provoque pas automatiquement le relèvement de l'encolure.
D'accord, une précision qui ôte tout doute. Merci Marie.
Le meilleur moyen d'obtenir le relevé la base de l'encolure n'est-il pas de le demander ?
Oui, ça, ça se discute. Faut-il attendre qu'il soit dans des dispositions lui permettant, donc, profiter de l'abaissement des hanches pour associer l'élévation de la base de l'encolure ? ou faut-il lui explquer d'abord ? Là, chacun fait comme il veut, plutôt comme il le sent. L'important étant toujours le résultat, pas les moyens. Car, si les résultats sont bons, les moyens le seront aussi, à mon avis. Pour l'instant, je prends le temps de la réflexion et de l'expérience.
Il faut aussi prendre en compte l'aspect éthologique, car le cheval adapte son comportement aux actions du cavalier d'une façon qui lui est spécifique (et que l'homme comprend mal).
Excusez-moi, Hervé, mais l'éthologie est l'étude d'un animal à l'état de nature, en liberté. Mais, je comprends ce que vous voulez écrire et c'est le principal.
Malgré tout, je continue à penser que s'il a effet couteux physiquement, énergétiquement,la seule flexion ne permet pas de faire disparaître les contractions si les causes ne disparaissent pas, si, par les assouplissements bien menés, l'exercice ne devient plus couteux pour le cheval.
Par contre, en cas de contraction pour les raisons que j'invoque, revenir au pas, à l'arrêt pour faire disparaître les contractions, oui, c'est évident, décomposer la force et le mouvement.
Bonjour,
L'éthologie est l'étude du comportement animal (ethos = moeurs et logos = science).
Il est évident que cette étude ne concerne que les comportements naturels (et non ceux d'animaux de laboratoire), donc en milieu naturel comme vous le dites. Cependant il me semble que le cheval est dans une situation un peu particulière ...
Malgré tout, je continue à penser que s'il a effet couteux physiquement, énergétiquement,la seule flexion ne permet pas de faire disparaître les contractions si les causes ne disparaissent pas, si, par les assouplissements bien menés, l'exercice ne devient plus couteux pour le cheval.
Je suis entièrement d'accord.
Par contre, en cas de contraction pour les raisons que j'invoque, revenir au pas, à l'arrêt pour faire disparaître les contractions, oui, c'est évident, décomposer la force et le mouvement.
J'ajouterais que cela permet de rééquilibrer dans le plus grand respect de la bouche, et donc de la décontraction.
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 19:28
Excusez-moi, mais m'étant absenté, je n'ai lu que ce qui me concernait. Donc, j'ai fait une impasse sur le reste.
Mr Klavins, merci pour votre réponse qui me semble claire. Je vais quand même la reformuler pour être sur d'avoir bien compris : La décontraction de la mâchoire participe à la décontraction globale de l'individu, qu'il soit équin, humain, porcin. Par contre, si les causes des contractions n'ont pas disparu, il n'y a aucune raison que la décontraction seule de la mâchoire entraîne une décontraction globale.
En deux mots, ou un peu plus, si lors d'un exercice coûteux énergétiquement, le cheval se crispe, il n'y a aucune raison que les flexions de mâchoires fassent disparaître les contractions conséquence de l'exercice coûteux.
Pour marie, question soutien de la base de l'encolure, vous prenez l'exemple de l'équitation western. Ne considérez-vous pas que Mme Henriquet, sur la photo de la bannière, qui a été également montrée dans un autre sujet actuellement verrouillé heureusement, son cheval soutient la base de son encolure ? Pourtant, je ne pense pas que la famille Henriquet ait beaucoup flexionné ses chevaux.