Axiome de Pétéris sur l'EED
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Ayant cafouillé en mettant les dessins, je les remets ici... Désolé...
Bien amicalement à tous
Message édité par: JPhL, à: 2006/10/15 14:35
Bon, cela cafouille toujours autant. Je passe donc par mon serveur...
Voilà, là ça devrait fonctionner...
Par contre, mon cher Peteris, pour en revenir sur voter remarque, je suis d'accord avec vous, il faut savoir anticiper. Mais, pour moi, l'anticipation se situe davantage dans le juste rapport incurvation/obliquité.
Ceci nous évitera peut-être d'assister, comme nous l'avons pour beaucoup constaté dans certaines écuries, avec des chevaux complètement tétanisés, raides comme des bouts de bois, à des pseudoépaules en dedans faites avec des chevaux sans incurvation sur des obliquités frôlant les 60°, voir plus... Pauvres chevaux...
Amicalement à tous
Message édité par: JPhL, à: 2006/10/15 15:13
Cher Jean-Philippe
Pardonnez-moi, mais j'ai grand mal à comprendre ce que vous voulez dire dans votre propos suivant :
Dans le dessin D1, comment l'antérieur gauche arrive à cette position d'appui en adduction, si ce n'est par une avancée en adduction, comme en C4 ? J'ai du mal à concevoir qu'il puisse en être autrement.
Sur le dessin D1, l'antérieur gauche n'arrive pas à une position d'appui en adduction, il est au soutien comme figuré en vert, ayant quitté l'appui qu'il avait à l'instant d'avant, du fait de la prise d'appui du diagonal figuré en rouge.
Pour visualiser comment il est arrivé à cette position, l'avancée de l'antérieur gauche au soutien est figuré en D2, sa prise d'appui en D2bis, et le cheval avancant, l'antérieur gauche se retrouve à l'appui comme en D3, puis au soutien en D3bis lors de la prise d'appui du diagonal figuré en rouge, comme c'était figuré en D1.
Qu'entendez-vous par "avancée en adduction, comme en C4 ???
Puis ensuite vous dites :
En fin de compte, je trouve que vous démontrez davantage le fait qu'il ne faut pas avoir une obliquité trop importante dans une flexion réduite.
Davantage que quoi ???
Ce que j'ai illustré, c'est que dans une EED où l'axe des hanches reste perpendiculaire à l'axe du mouvement, les postérieurs peuvent continuer à fonctionner simplement en flexion/extension, comme lorsque le cheval marche droit, (j'ai pas figuré tous les degrés d'incurvation possibles pour illustrer ce fait, mais à mon avis, il est pas aussi évident que vous semblez le suggérer de pouvoir "grandement" incurver le cheval), et par la suite, j'ai illustré que lorsque le cheval est dans une situation d'obliquité,(que ce soit avec ou sans incurvation), où l'axe de ses hanches n'est plus perpendiculaire à l'axe du mouvement, il se pose des "problèmes/questions" relatifs aux limitations en abduction des postérieurs ainsi qu'à l'amplitude de la foulée.
Si par exemple, vous reprenez votre schéma suivant, comment figureriez vous sur celui-ci l'engagement du postérieur externe en fin de phase de poussée du postérieur interne ?
PS : (j'ai figuré les pistes des postérieurs en vert sur votre dessin tel qu'il "était" au départ lorsque je l'ai enregisté... :-)
Message édité par: KLAVINS, à: 2006/10/16 10:05
Message édité par: KLAVINS, à: 2006/10/15 19:02
Dans ce débat, j'apporte ma toute petite pierre, en livrant quatre observations :
- Peteris, je pense, mais cela n'engage que moi, qu'un cheval dont les hanches vont d'une seule piste n'est pas une EED "historique"(ce qui ne remet pas en question vos observations mécaniques)
- je trouve intéressant et reprend à mon compte votre décomposition d'une foulée de trot (j'ai évoqué dans le sujet "EED" ce que signifiait "application durable des aides" au regard des différents temps d'une foulée, et pourquoi je m'abstenais alors d'agir...
- La Guérinière plaçait parfois ses chevaux perpendiculairement à l'axe de déplacement, croupe au mur, sans aucun pli, et allait ainsi de côté, pour "débloquer" certains sujets
-Enfin, mais peut-être ai-je été "obscure" :-) j'ai voulu signifier qu'on pouvait augmenter (et pas "devait")l'incurvation proportionnellement à l'obliquité, parce qu'alors on restait dans l'EED "historique" évoquée ci-dessus
bonne reprise du travail (à ceux qui travaillent)
Cher Xavier
en attendant d'autres observations, pourriez-vous nous adresser, comme l'a fait Jean-Philippe, juste un petit schéma "à main levée" d'une représentation de ce que vous nommez une EED "historique" ?
Cordialement, Peteris
Mon cher Peteris,
je ne vais plus commenter mes schémas, car ils n'ont pas été faits pour cela : 15s chacun sur un post-it... Ils n'ont guère de valeur scientifique ! La seule chose que je voulais illustrer est que, plus le cheval est oblique et plus il doit être incurvé.
Je pense que dans votre étude, vous oubliez un paramètre très important, puisque c'est l'intérêt même de l'épaule en dedans : la bascule latérale du bassin. Chacun a remarqué, en observant un cheval se déplacer en pas de côté, que la hanche du côté du post qui était en phase de poussé s'abaissait. Et cette bascule du bassin ne permet-elle pas un écartement du post externe ?
Pour en revenir à vos schémas, je ne me suis pas encore penché sur leur étude après vos remarques sur ce que j'avais écrit. J'y vais de ce pas...
Bien amicalement à tous
Je reviens sur vos remarques sur ce que j'ai écrit : "Dans le dessin D1, comment l'antérieure gauche arrive à cette position d'appui en adduction, si ce n'est par une avancée en adduction, comme en C4 ? J'ai du mal à concevoir qu'il puisse en être autrement." Je voulais écrire droit et non gauche... Évident que vous ne pouviez pas comprendre...
Donc, je réécris :
Dans le dessin D1, comment l'antérieur droit arrive à cette position d'appui en adduction, si ce n'est par une avancée en adduction, comme en C4 ? J'ai du mal à concevoir qu'il puisse en être autrement.
Désolé...
Bien amicalement à tous
Jean-Philippe écrit:
Je pense que dans votre étude, vous oubliez un paramètre très important, puisque c'est l'intérêt même de l'épaule en dedans : la bascule latérale du bassin. Chacun a remarqué, en observant un cheval se déplacer en pas de côté, que la hanche du côté du post qui était en phase de poussé s'abaissait. Et cette bascule du bassin ne permet-elle pas un écartement du post externe ?
Cher Jean-Philippe
j'oublie pas ce paramètre de la bascule du bassin...
J'ai d'ailleurs déjà écrit quelques mots à ce propos, et je compte bien y revenir...
Cependant,il me semble que c'est, contrairement à ce que vous dites, la hanche du coté du postérieur qui s'engage sous la masse qui s'abaisse, notamment afin de lui permettre de s'engager plus, non ???
Cordialement, Peteris
Mon cher Peteris, je viens de lire votre étude qui est moi longue qu'elle en a l'air à étudier... Par contre, je me pose quelques questions :
Dans le dessin D1, comment l'antérieur gauche arrive à cette position d'appui en adduction, si ce n'est par une avancée en adduction, comme en C4 ? J'ai du mal à concevoir qu'il puisse en être autrement.
En fin de compte, je trouve que vous démontrez davantage le fait qu'il ne faut pas avoir une obliquité trop importante dans une flexion réduite. Sur vos schémas, votre cheval est très oblique et peu fléchi, ce qui le met sur 4 pistes très écartées pour les deux du milieu.
Ceci me rappelle mon hésitation sur les propos de Xavier quant à l'obliquité proportionnelle à l'incurvation. J'étais au prime abord d'accord avec lui, mais avec un doute quant à la formulation.
En fin de compte, il me semble que plus on a d'obliquité et plus il faut que le cheval soit fléchit, comme l'a écrit Xavier, pour que le plan des postérieurs reste le plus possible perpendiculaire à l'axe de poussé des post, afin d'éviter le plus possible toute sollicitation en abduction, mouvement très limité pour les post du cheval.
J'ai fait très rapidement deux schémas pour illustrer.
Bien amicalement à tous
Message édité par: JPhL, à: 2006/10/15 14:33