l'équilibre en question/ balance
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MARCANTONI Hervé écrit:
[quote.
Du point de vue de sa MOBILITE, oui "ce cheval présente une capacité d'équilibre moins bonne, ...
Cher Hervé
je ne comprends pas très bien le sens de votre phrase ?
Voulez-vous dire que dans cet "équilibre particulier", (la croupade), le cheval présente une capacité de mobilité inférieure que lorsqu'il a les quatres membres au sol ?
PS : excusez-moi, je ne voulais pas écrire "équilibre particulier" mais "attitude particulière", pour faire suite à ma "critique personnelle" de l'emploi, à mon avis inadéquat, du terme équilibre dans le jargon équestre habituel. Mais ce n'est qu'un simple avis, comme dit souvent Pierre...
Message édité par: KLAVINS, à: 2006/09/14 13:06
KLAVINS Peteris écrit:
Voulez-vous dire que dans cet équilibre particulier, (la croupade), le cheval présente une capacité de mobilité inférieure que lorsqu'il a les quatres membres au sol ?
Evidemment c'est bien ce que je veux dire. D'ailleurs si on prend les deux extrêmes que sont la croupade (de Saumur) et la coubette (de Vienne) on s'aperçoit que dans le deuxième cas, le cheval peut encore se "déplacer" en étant à 100% sur les hanches, alors que je n'ai encore jamais vu un cheval se déplacer en étant à 100% sur les épaules comme dans le premier cas.
J'ajouterais à mon message précédent, et pour rebondir sur un sujet abordé dans le forum (décontraction), qu'il est curieux de constater que dés que le cheval a une MOTIVATION pour se mettre dans l'équilibre sur les hanches, par exemple la peur, il y parvient très facilement même avec un cavalier sur le dos.
P.S
J'ai utilisé l'expression "équilibre sur les hanches" mais je voulais dire équilibre, tout simplement :-)
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/09/14 13:16
MARCANTONI Hervé écrit:
Evidemment c'est bien ce que je veux dire.
Cher hervé
Peut-être qu'en ce cas, pour faciliter la compréhension du lecteur, il aurait mieux valu écrire que dans l'attitude de la croupade, du point de vue MOBILITE, le cheval présente une capacité de mobilité inférieure... au lieu de parler de "capacité d'équilibre" comme vous l'avez fait ???
PS : au fait, cher Hervé, avez-vous bien compris le sens de la phrase de mon message que vous avez cité et à laquelle vous avez répondu de façon peu claire par cette évidence hors de propos ???
Message édité par: KLAVINS, à: 2006/09/14 13:30
Désolé, je n'ai fait que vous citer.
Je corrige : dans la croupade, le cheval a une répartition de la masse qui ne lui permet aucune mobilité.
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/09/14 13:36
Sans chercher à comprendre ? :-)
Effectivement je plaide coupable.
Bonjour,
Et si l'équilibre n'était que la juste répartition des masses, qui entraîne le déplacement du centre de gravité, en fonction que ce que le cheval doit faire à un instant T, sachant que cet équilibre varie à chaque instant d'un mouvement ?
Pour reprendre l'exemple cité, lorsque je (enfin, un cavalier) fait une croupade, le meilleur équilbre n'est-il pas justement celui qui va porter le centre de gravité sur les épaules ?
N'est-ce pas justement là qu'est tout l'art de l'équitation, savoir contrôler cet équilibre et ces masses à tout instant... Il est bien de savoir mettre son cheval les hanches très en dessous, mais je pense qu'il relève également de l'art équestre que d'avoir la possibilité, à tout moment, de faire avancer ce centre de gravité, au besoin, d'étirer la base de sustentation ou de la raccourcir...
Cordialement.
Merci Hervé
J' ajouterais, Chère Stèphe, relever ou redescendre l'encolure à volonté... :-)
Voilà bien un sujet complexe.
Je remarquerais que si Oliveira parle de l'équilibre (voir le premier message de ce sujet), il ne le définit pas ...
Pour ceux que ça intéresse, Dominique Ollivier a écrit un livre passionant sur ce sujet (La vérité sur l'équilibre aux éditions Belin).
Pour ma part je me rallie entièrement à la définition de Faverot de Kerbrech (reprise par Beudant) car je la trouve éminemment pratique, même si elle n'est pas irréprochable sur le plan théorique :
Équilibre. La facilité plus ou moins grande avec laquelle le cavalier modifie la répartition du poids sur les quatre membres pour donner les différentes positions indique le degré d' équilibre du cheval, c'est-à-dire que plus le déplacement du poids est facile dans tous les sens, plus l'équilibre est parfait. En vertu de ce principe on dit que le cheval est “ en équilibre “ quand de simples indications suffisent au cavalier pour modifier à son gré la disposition du poids sur ses colonnes de soutien.
Aprés avoir lu le livre de Dominique Ollivier, j'ajouterais que cela ne peut être atteint, que si le cheval est d'aplomb.
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/09/14 14:05
Bonjour,
L'"équilibre" équestre n'est pas celui qui empêche le cheval de tomber - bien que ce soit là un aspect important :-)
Il me semble que l'"équilibre" équestre ne pose réellement problème que dans le travail d'école et qu'il n'est pas "réducteur" de l'entendre en ce sens.
Un cheval d'endurance ou d'extérieur n'a pas à être placé dans un équilibre spécifique par le cavalier, qui doit surtout le laisser s'équilibrer de lui-même, ce qu'il fait facilement avec l'habitude de se déplacer en terrain varié (ce qui n'exclut pas un travail d'assouplissement et de musculation pour le rendre plus à l'aise).
Dans le travail d'école au contraire, le cavalier DOIT placer son cheval dans un équilibre spécifique, sans quoi le cheval NE PEUT PAS faire preuve de la mobilité requise. Or, contrairement à l'extérieur, le cheval n'a pas de motivation qui lui soit propre pour se mettre dans cet équilibre, ce qui crée des difficultés considérables.
Cordialement,
Hervé
Message édité par: Marcantoni, à: 2006/09/14 12:56