Skip to main content

Divers

46 replies [Last post]
Anonyme
Offline
Joined: 28/08/2011

Bonjour Hervé,

Merci pour votre précision. L´effet d´ensemble n´influence donc pas la légèreté. Puis-je alors conclure que l´effet d´ensemble est exclusivement un moyen de soumission du cheval?

Cordialement,
Laurent


////////////////////////////

Hello Hervé,

Thank you for your precision. The ´effet d´ensemble´ thus does not influence lightness. Can I then conclude that the ´effet d´ensemble´ is exclusively a way to get the submissive horse?

Cordially,
Laurent

(par Laurent)

Anonyme
Offline
Joined: 28/08/2011

Bonjour à tous

En vrac.

La descente en flamme de Baucher par Steinbrecht est excessive, ridicule et donc sans crédit. Il s´agit la simplement de petites jalousies et d´orgueil mal placé. Evoquer de tels propos hors contexte n´est pas très sérieux.

Le lustre : combien de découverte ont été faites à la suite d´évènements tout aussi anecdotique ; en quoi est-il dégradant de tirer des leçons des péripéties de la vie ?

Le général Decarpentry n´était-il pas tout aussi admirateur de Beudant, Raabe, ... ? le général se voulait consensuel.

Effet d´ensemble, procédé dangereux dite vous, certes, mais quel procédé efficace ne l´est pas ? Un cavalier a des difficulté avec son cheval alors on lui met un enrênement, cela est une pratique courante pour autant est-ce moins dangereux que l´effet d´ensemble ? quat à l´efficacité ...

Tout les grands maîtres que l´on cite à tort et à travers ont tous été débutants et donc ignorants alors comment ont-ils pu apprendre sinon en essayant car on peut toujours apprendre et connaître parfaitement le fonctionnement du cheval et du cavalier au galop (par exemple) tant que l´on n´a pas galoper soi même concrètement on ne connaît pas grand chose du galop. Tout ces grand maître ne sont que des êtres humains comme vous et moi (enfin pour vous je ne fait que supposer :-) ) alors tous ont fait des erreurs et dit d´énormes bêtises.

Les réponses aux questions des cavaliers sont toujours les mêmes : vous n´avez pas le niveau, vous comprendrez plus tard, vous comprendrez quand vous saurez (celle la je l´aime bien :-) ), seul les grands peuvent se permettre, lui il peut mais il ne faut surtout pas l´imité ... on peut lire ce genre de phrase dans nombre d´ouvrage équestre ou prononcées par des enseignants ou cavaliers qui se croient bon et qui bien souvent n´en savent pas plus que vous. Consciemment ou non y aurait-il la un certain protectionnisme de l´élite voulant préserver ainsi d´illusoires privilèges ou plus simplement le refus d´admettre que l´on s´est trompé ou que l´on ne sait pas.

... ... ... ...

Parlons ouvertement simplement en considérant l´autre au moins aussi intelligent que soi même s´il n´a pas la même culture.

N´étant qu´un être humain peut-être dis-je d´énormes bêtises :-)

Cordialement
Billy

J´ai de gros problèmes informatique de ce fait j´ai des difficultés à intervenir.

(par Billy)

Anonyme
Offline
Joined: 28/08/2011

Bonjour Billy,

A la question posée par Emilie "qu´est ce que l´effet d´ensemble ?", il a été une donnée une définition précise par Yves Delord avec une mise en garde concernant la précision et le tact que demande sa réalisation.

Il n´a jamais été répondu à Emilie de chose du genre "vous comprendrez plus tard".

La réponse de Yves a été intelligente et précise et surtout, elle ne s´est absolument pas voulue élitiste.

Que l´on soit ou non d´accord avec son utilisation est une chose (encore faut il être capable d´expliquer son point de vue).

Je constaterais simplement que, de tous ceux qui ont reproché sa réponse à Yves, personne n´a expliqué à Emilie ce qu´était l´effet d´ensemble.

Alors, personnellement, je pense avoir trouvé où sont ceux qui savent.

Merci Yves d´avoir répondu à la question et d´avoir donné le résultat de votre expérience sur le problème qui a été posé.

StephE

(par StephE)

Anonyme
Offline
Joined: 28/08/2011

Bonjour Stephe,
il me semble que "ceux qui savent" (!!!) ont heureusement pris la peine de confronter leurs connaissances et leurs opinions pour le moins divergents... pour le plus grand enrichissement de ce forum.
"Ceux qui savent" ont finallement pris la peine d´expliquer clairement "ce qu´ils savent" pour que ce soit accessible à "ceux qui ne savent pas".
Je ne suis pas capable d´expliquer l´effet d´ensemble à Emilie, je n´ai jamais prétendu le contraire. D´ailleurs elle a paru satisfaite de ne pas en savoir plus dès le début de la discussion.
Par contre je trouve ce sujet de discussion très enrichissant et j´y ai appris beaucoup.
Amicalement, Marie.

(par Marie)

Anonyme
Offline
Joined: 28/08/2011

Bonjour Laurent,
Effectivement il me semble que l´effet d´ensemble est resté comme un moyen de soumission du cheval.
J´ajouterais que Baucher lui-même a mis en garde contre l´effet d´ensemble et ses abus.
D´ailleurs je ne partage pas l´argument selon lequel Baucher ayant un tact très supérieur à la moyenne ses procédés exigeraient un tact comparable, car Baucher était aussi un enseignant qui a pu apprécier l´application de ses moyens par des cavaliers de différents niveaux - d´où peut être sa mise en garde contre l´effet d´ensemble.
Cette question du tact requis pour appliquer les procédés de Baucher ne date pas d´aujourd´hui. Je pense qu´un cavalier peut expérimenter certains procédés s´il les comprend bien - d´où l´intérêt de ce forum - s´il fait preuve de la plus grande prudence dans leur application et s´il en apprécie le résultat d´une façon objective et critique.
Personnellement je n´ai pas essayé l´effet d´ensemble car je n´utilise pas d´éperons et je crains que l´association de la jambe et des mains rende le cheval froid à la jambe.
Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Anonyme
Offline
Joined: 28/08/2011

Cher Laurent,

Vos propos me paraissent à la fois pertinents et pleins de bon sens. Je ne me prononcerai surtout pas sur l’interprétation totalement fausse qu’a pu être faite par certains cavaliers germaniques de dressage par rapport aux principes énoncés par Gustav Steinbrecht, car je ne connais pas la discipline. Mais par contre je souhaite m’inscrire totalement en faux contre cette idée totalement fausse et malheureusement très répandue consistant à présenter l’équitation de Steinbrecht comme basée sur des chevaux qui pèsent à la main, rigides, le cavalier ayant plusieurs kilos de tension dans les mains. Cette caricature est entretenue par des personnes qui n’ont pas fait l’effort de lire attentivement l’œuvre du Maître et qui se font une idée à priori.

En réalité Steinbrecht c’est exactement le contraire. Il prône le contact moelleux, la nuque souple, les rênes fluides. Citons simplement 2 phrases extraites du Gymnase du cheval : «le cavalier, par ces légers avertissements de la main qu’on nomme des vibrations, doit fréquemment inciter l’animal à mâcher son mors » Ou bien encore « La bonne main est caractérisée par la fixité et la légèreté ». Steinbrecht consacre de nombreuses pages aux flexions de toutes sortes et la nécessité absolue d’obtenir la décontraction. Il insiste sur la nécessité du ploiement des hanches entraînant le relèvement de l’encolure et le recul du centre de gravité. Non seulement l’équitation de Steinbrecht n’est pas incompatible avec le concept de légèreté, mais le but de son travail est précisément d’atteindre la légèreté en équilibre tout en conservant l’impulsion et la rectitude. Il insiste par contre sur le fait que la recherche de l’équilibre du cheval ne doit jamais être obtenu aux dépends de l’impulsion et du mouvement en avant. Ce qui paraît logique, en particulier dans le cas d’un cheval d’obstacle.

Steinbrecht nous met en garde contre toute raideur de la nuque du cheval et appui lourd du cheval sur la main et conseille de veiller en permanence à conserver un contact élastique assurant la perméabilité nécessaire, même si, du fait de l’exigence de l’activité des postérieurs, l’intensité du contact reste fonction du niveau d’équilibre du cheval, la légèreté étant la résultante de l’attitude rassemblée (différence avec Baucher qui recherche la légèreté quelque soit l’attitude).

Vous avez remarqué la qualité et la finesse de l’équitation de Ludger BEERBAUM qui est basée sur l’équilibre dans le mouvement en avant et la légèreté, c´est-à-dire une application parfaitement conforme aux principes énoncés par Steinbrecht qui nous enseigne que équilibrage reculé et mouvement en avant ne sont pas antinomiques mais doivent au contraire coexister. Il n’est pas exact de dire qu’il est le seul. Son élève et actuel cavalier Marco KUTCHER, récent médaillé de bronze aux jeux olympiques, monte exactement suivant les mêmes principes, tout comme le brillantissime Marcus EHNING qui fait l’admiration de tous, ou encore le champion d’Europe Christian ALHMAN, également élève de Ludger BEERBAUM. Il est d’ailleurs intéressant de remarquer que l’équitation germanique domine actuellement outrageusement la discipline du saut d’obstacle dans les épreuves internationales (6 cavaliers allemands dans les 10 meilleurs cavaliers mondiaux).

Certes, certains cavaliers germaniques trahissent les principes énoncés par Steinbrecht et aboutissent à une caricature grossière de la méthode avec des chevaux coincés, lourds à la main qui travaillent en contraction. Mais ce n’est qu’un complet déviationnisme par rapport aux principes du Maître. Tous les Maîtres de l’équitation sont malheureusement copiés par des cavaliers maladroits qui trahissent les principes de base. En France, le Grand Jean d’Orgeix, véritable monument de l’équitation de saut d’obstacle et qui, indéniablement, connaît le mieux cette discipline actuellement en France, est presque toujours critiqué par des personnes qui se font une idée totalement caricaturale de la méthode qu’il enseigne et qui n’ont aucune idée de l’original.

Cordialement vôtre,

Dominique


(par Dominique DURAND)

Anonyme
Offline
Joined: 28/08/2011

Bonjour Dominique,
Vous utilisez le terme contact alors que c’est le terme appui qui conviendrait. Le contact n’est pas quantifiable, il n’admet pas de plus ou de moins et c’est pourquoi il est possible de monter au poids des rênes. Ce qui reste « fonction du niveau d’équilibre » est donc l’appui du cheval sur la main et non le contact.
Baucher ne recherche pas la légèreté quelque soit l’attitude (comment serait-ce possible ?) il recherche dès le début une attitude équilibrée en n’admettant à aucun moment des résistances de poids ou de forces. Le cheval est mis en équilibre dès le début – sur place puis aux allures lentes enfin aux allures rapides – c’est pourquoi il ne se départit jamais de sa légèreté.
Cordialement,
Hervé

(par Hervé)

Anonyme
Offline
Joined: 28/08/2011

Mon cher Paqui,

En écrivant ces quelques lignes, je priais pour qu’elles échappent à votre sagacité. Néanmoins c’est toujours un grand plaisir de vous lire et j’apprécie la pertinence de votre réponse, partageant totalement votre opinion par rapport aux arguments que vous avez développés.

Comme vous ne l’ignorez pas, je suis un inconditionnel de l’équitation que vous enseignez , considérant qu’elle est d’une rationalité incontournable et d’un modernisme absolu. Je suis même convaincu que vous seul seriez capable de faire progresser les cavaliers Français pour qu’ils deviennent l’égal des meilleurs mondiaux, ce qui est loin d’être le cas compte tenu de l’encadrement défectueux actuel. Et bien je considère que la reconnaissance des principes que vous enseignez et l’intérêt que peut susciter l’équitation recommandée par Gustav Steinbrecht ne sont pas incompatibles bien au contraire. Du fait de la rationalité de votre méthode et son universalité, on peut parfaitement en faire une interprétation « Steinbrechtisante » sans en trahir le moins du monde les principes fondamentaux. Autrement dit, les principes énoncés par Steinbrecht dans Le Gymnase du cheval ne sont pas, sur le fond, incompatibles avec ceux auxquels vous êtes attachés.

Contrairement à ce que pensent à tord les personnes qui n’ont pas pris la peine de lire avec attention Le Gymnase du cheval et se font une idée fausse de la méthode, Steinbrecht recommande le contact moelleux, la nuque souple et plaide pour une main légère et fixe, des rênes semi-tendues (fluides). Il s’insurge contre les chevaux lourds, qui pèsent à la main dans une attitude contractée, et les chevaux travaillant sur l’avant-main. Le travail d’éducation qu’il préconise, pour atteindre la nécessaire décontraction, est basé sur des flexions de la nuque, de l’encolure, des postérieurs. Steinbrecht insiste sur le fait que le ploiement des hanches est favorisé par une nuque souple, perméable, obtenue grâce à une main vivante et que corrélativement, la souplesse de la nuque est favorisé par la flexion des hanches. Il plaide pour un allègement de l’avant main par ploiement des hanches, une élévation de l’encolure du cheval et le travail du cheval au rassemblé dans une attitude de totale légèreté. Il nous dit même que quand un cheval résiste, le cavalier doit s’appuyer sur les étriers ! Il recommande une attitude souple du cavalier, une selle plate qui ne bloque pas son cavalier. Vous auriez pu, cher Paqui, être l’auteur de nombreuses recommandations contenues dans le livre de Steinbrecht. Il est d’ailleurs intéressant de constater que Nuno Oliveira, dans ses œuvres complètes, fait souvent référence, en la cautionnant, à l’équitation de Steinbrecht (ce qui m’a surpris, pensant qu’il était plus proche de Baucher). Présenter l’équitation de Steinbrecht comme une méthode consistant à stimuler, grâce aux jambes du cavalier, les postérieurs du cheval contre une avant main maintenue rigide par une main fermée est du domaine de la caricature et contraire à la vérité.

Steinbrecht préconise que, dans le cadre de tout ce travail en flexion au cours duquel la main résiste et cède à propos, ce travail de décontraction du cheval nécessaire pour obtenir la cession de hanches, le mouvement en avant soit maintenu, c´est-à-dire que le ploiement de l’articulation soit impérativement suivie de sa détente. Que les muscles ne travaillent pas uniquement en contraction, mais également en extension.

Pour comprendre le bien fondé de l’équitation de Steinbrecht, je pense qu’il est essentiel d’éviter d’associer le terme cheval dans le mouvement en avant, au cheval ouvert travaillant sur les épaules. En fait, Steinbrecht UTILISE à son profit le mouvement en avant du cheval, grâce au maintien de l’activité des postérieurs, pour comprimer progressivement le cheval sur la barrière de la main, sachant que la main demeure vivante avec des actions décontractives afin de conserver la nuque souple, condition indispensable à la perméabilité et à des conditions favorables à l’abaissement des hanches. L’action de la jambe et la résistance de la main (au troisième temps du galop !!!) sont légèrement décalées conformément à l’accord des aides. Les postérieurs viennent sous la masse, ce qui provoque l’élévation de l’encolure qui a son tour charge l’arrière main et favorise ainsi la flexion. Dans ce processus, le recul de l’équilibrage grâce au ploiement des hanches ne se fait pas au détriment du mouvement en avant. Ceci n’est possible bien entendu que si, grâce à un travail de flexion préalable, le cavalier est capable d’entretenir la souplesse de la nuque qui conditionne la décontraction de la colonne vertébrale du cheval.

Pourquoi, comme le préconise Baucher, détruire les forces instinctives pour les remplacer par des forces transmises, si nous sommes capables, grâce à un travail de flexion et de décontraction intelligemment mené, de les maîtriser ou même mieux de les exploiter pour obtenir le rassembler dans la légèreté ? C’est me semble-t-il le but recherché par Monsieur Steinbrecht. Pourquoi d’abord commencer par détruire si on peut utiliser habilement ces forces instinctives en notre faveur ?

Pourquoi associer le rééquilibrage d’un cheval à la perte systématique du mouvement en avant, par le biais d’un renvoi du poids sur les hanches, qui provoque inévitablement son ralentissement ? En particulier, cela me paraît préjudiciable lors du rééquilibrage nécessaire lors de l’abord d’un obstacle. Le fait que la mise en équilibre du cheval à l’abord de l’obstacle par renvoi du poids sur les hanches implique un ralentissement, oblige ensuite le cavalier, sur de gros obstacles et en particulier les gros oxers, à renvoyer brusquement son cheval pour pouvoir bénéficier du facteur élan nécessaire. Le cavalier perd ainsi tout ou partie du bénéfice de son rééquilibrage, risquant de remettre du poids sur les épaules. C’est à mon avis l’origine de la suprématie actuels des cavaliers germaniques, en particulier sur les cavaliers anglo-saxons. La grande qualité de Ludger BEERBAUM est d’être capable de rééquilibrer son cheval et de le rendre léger pour contrôler la masse , tout en conservant le mouvement en avant. Son cheval continue à avancer vers l’obstacle, pratiquement à la même vitesse, tout en se rééquilibrant. Le rééquilibrage ne se fait pas au détriment de la poussée des postérieurs, comme chez la plupart des cavaliers, ce qui est totalement conforme aux principes de Steinbrecht. Idem pour ses disciples comme Marco KUTCHER, médaille de bronze aux JO. Dans le cas des cavaliers anglais comme John WHITAKER ou Nick SKELTON, il y a une rupture de rythme (le cheval s’arrêtant presque lors du rééquilibrage), suivi d’un brusque renvoi accompagné d’une accélération de la cadence qui peut être néfaste à l’équilibre idéal. Il est d’ailleurs intéressant de constater que vous-même recommandez que, dans la zone d’abord avec un cheval ayant un équilibrage reculé permettant le contrôle de la masse, le cavalier continue à avancer vers l’obstacle tant que le cavalier n’a pas vu sa foulée. Le cheval a donc un équilibrage reculé et avance vers l’obstacle, ce qui me paraît conforme à l’équitation de BEERBAUM et n’est pas en contradiction avec les principes de Steinbrecht.

Toutes mes amitiés.

Dominique







(par Dominique DURAND)

Anonyme
Offline
Joined: 28/08/2011

Cher Hervé,

Vous avez parfaitement raison, j´ai sciemment utilisé le terme contact, alors que le terme approprié, d´ailleurs utilisé dans l´oeuvre de steinbrecht est bien appui dans la traduction du texte allemand original. Mais j´avais peur d´être immédiatement mis au pilori par les intégristes de la lègèreté. Mon courage a des limites !

Concernant la légèreté par rapport à l´attitude, vous connaissez certainement beaucoup mieux l´équitation de François Baucher que moi. En fait je ne la connais qu´à travers l´équitation de Jean d´Orgeix pour lequel j´ai une admiration sans limite et qui est un fervent admirateur de Baucher.

J´avais fait simplement référence aux écrits du Général Decarpentry : "Steinbrecht ne cherche la légèreté que par et dans le rassembler. Pour lui la poursuite de l´une et de l´autre se confondent. Baucher s´éfforce de l´obtenir dans toutes les attitudes d´aplomb régulier, hors du rassembler comme dans celui-ci.Pour lui, légèreté et rassembler sont les objets de deux études distinctes"

Amicalement,

Dominique

(par Dominique DURAND)

Anonyme
Offline
Joined: 28/08/2011

Cher Dominique,
Le général Decarpentry précise "dans toutes les attitudes d´aplomb régulier" ce qui indique qu´il ne s´agit quand même pas de n´importe quelle attitude... mais celle du cheval équilibré - à mon avis.

S´il est possible d´avoir immédiatement un cheval en équilibre et léger pourquoi travailler dans le mouvement avant avec un cheval en déséquilibre et contracté ? Parceque le cheval appuyé sur la main ne peut pas lâcher son mors ce qui caractérise la décontraction de la mâchoire et donc la décontraction tout court. Par conséquent le cheval de Steinbrecht n´est pas décontracté même s´il baisse la tête et met son chanfrein à la verticale. Croyez moi il y a une différence entre le cheval qui mâche son mors et celui qui lâche son mors - il suffit de l´avoir éprouvé une seule fois pour s´en rendre compte.
Evidemment la réponse est l´impulsion mais comment croire qu´un cheval décontracté, monté dans la séparation et la descente des aides puisse avoir moins d´impulsion qu´un cheval contracté poussé sur la main par les jambes ?

Amicalement,
Hervé

(par Hervé)