Hyperflexion: pourquoi?
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le galopeur bascule le bassin (voir les lévriers même fonctionnement ) tandis que le trotteur pas du tout , il n'y a pas de bascule, c'est une rotation .(cf sujet formation sur le dos avec Denoix et Robert , il y a un lien vers la journée , il l'a bien expliqué)
Bonjour,
Effectivement Barbara, j'ai discuté une fois avec PM en 2007 sur son forum afin de corriger l'amalgame. Mission impossible.
Un cheval irrégulier n'est pas décontracté, ni calme, même si les rênes sont flottantes... je ne vois pas ce qui est extraordinaire là dedans.
La Skala, il faut commencer par la traduire avant de la détruire.
Effectivement,
— les postérieurs du trotteur ont une activité pendulaire à partir de l'articulation coxo-fémérale uniquement;
— les postérieurs du galopeur ont une activité pendulaire aussi autour de l'articulation coxo-fémorale à la quelle il faut ajouter (dans la phase de l'engagement maximum) la flexion du segment lombaire et en partie dorsal chez les meilleurs : ce qui arrondit notre cheval.
Dans l'engagement (4° temps de suspension), le cheval s'arrondit, puis, dans la détente maximale, il se creuse, les canons postérieurs dépassent copieusement la verticale.
La musculation du cheval de courses se produit avec le jeux du balancier de l'encolure qui assure le travail du dos. On recherche, la contractibilité (puissance et rapidité) et la détente (souplesse) par les jeux antagonistes.
Le travail en terrain varié n'est pas indispensable. L'indispensable est le mouvement du balancier qui d'ailleurs est inexistant chez le trotteur.
Amicalement, Bruno.
Propulsion pas encore maximale :
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Désolé, l'insertion d'image a échoué.
Message édité par: BLB, à: 2010/02/14 19:04
Bonsoir,
Yasmine, traduire la Skala, pour ma part c'est fait depuis longtemps. Et il n'est pas besoin de la détruire: elle le fait d'elle même dans sa pratique. L'idée d'en produire une (une échelle de formation du cheval ici) n'était pas stupide mais tout comme pour les moyens d'atteindre la légèreté (qui est une), il existe autant de "Skala" que de chevaux.
Certe, suivre certains principes est une aide mais, imposer l'ordre dans lequel il faut les suivre a prouvé jusqu'ici que les homo-equus ont oublié d'observer et de réfléchir.
Bruno, j'attendais votre intervention :-)
Au regard de l'activité trés développée de l'arriére-main (même un peu différente dans leurs genres) du trotteur de course et du galopeur de course, peut t'on avancer donc que les entraîner "bas et rond" ne servirait pas vraiment le potentiel de leur arrière-main respective?
Amicalement
Pascale
Bonsoir Pascale,
Les entraineurs "bas et rond" perdent leur temps.
Je me souviens avoir pratiqué "bas et rond" sur les pistes des Aigles lors de mon premier stage à Chantilly. Bas et rond (enfermé), mon cheval tirait beaucoup et pesait fort : j'avais donc le sentiment d'un travail intense. (Intense, oui, mais seulement pour moi. Mon maitre de stage (J. Cunnington senior) me demanda d'allonger mes rênes.
Alors, mes chevaux se sont étirés, ont relevé leur encolure et ont utilisé leur balancier : le ressenti fut alors celui de tout le rachis et un garrot assez stable.
En relevant la tête, le garrot perdait de sa stabilité, la tête se fixait et les hanches s'abaissaient d'avantage. C'est d'ailleurs ce que font les jockeys à l'approche du poteau pour avoir l'effort final. (Regardez les photos de courses (galop), c'est le cheval dans sa meilleure expression.)
Pour les trotteurs, il n'existe pas de moyens pour passer la "surmultipliée". Le trotteur ne doit avoir l'ouverture en fin de parcours, pas faiblir et continuer son action. Cependant ont trouve de plus en plus de trotteurs à l'encolure libre, ils sont pus à l'aise, mais c'est tout.
amicalement
Message édité par: BLB, à: 2010/02/14 21:45
J'avais mis l'année dernière sur le forum ces photos prises pendant un concours complet à Pompadour, pendant les temps de "galopade":
Merci beaucoup Nicole pour ces photos!
On voit bien ici qu'une attitude basse serait trés compromettante pour le travail de l'arrière-main et pour une attitude ronde utile au mouvement demandé (donc garrot saufgardé dans une position haute).
Bonne journée.
Pascale
Je suis d'accord sur un point Pascale: il y a autant de progressions que de chevaux à dresser (et j'ajouterai, que de cavaliers qui les montent): alors pourquoi faire la propagande de l'une par rapport à d'autres?
Si un cavalier ne sait pas monter en bas et rond sans avoir un cheval qui pèse, alors en effet, celui là devra renoncer à ce procédé.
Garder l'esprit ouvert, éviter un comportement sectaire, ne pas oublier la pratique...
Merci Nicole pour votre information. Je crois effectivement que j'ai un peu extrapolé ici.
Cependant, une chose:
les schémas de cet article veulent montrer que cette attitude basse est constructive pour le dos du cheval de selle et du jeune cheval en particulier.
L'ennnuyeux ici pour la crédibilité des arguments, c'est que l'"horizontale passant par le garrot" change dés que le cheval lève sa tête et son encolure ou- comme ici- les abaissent.
Le garrot est la seule partie du dos vraiment mobile (plusieurs cms...!)alors choisir "une" horizontale à partir de ce point et en tirer des conclusions biomécaniques, c'est, en language marin: tirer des plans sur la comète.
Je pense vraiment qu'il est temps, pour apporter des solutions viables aux problèmes équestres actuels, de se poser des questions par rapport aux affirmations courantes (et moins courantes comme les miennes!!mais, là je ne me fais pas trop de soucis ;-).
C'est une proposition et un encouragement de ma part. Pas plus et pas moins.
Amicalement.
Pascale