Merci catherine,

Ainsi, partant de ces illustrations, quelqu'un va peut-être pouvoir nous expliquer en quoi l'une ou l'autre de ces équitations serait condamnable.

 Attention Catherine, une photo ausis bonne soit-elle ne peut donner qu'une petite appréciation du travail d'un cheval. Seul le mouvement peut permettre de se faire une idée de la qualité de la gymnastique éducative qu'a reçu le cheval;.et le mouvement vu au réel, pas au travers d'une vidéo, sur laquelle les impressions sont minimisées.....
Je connais un  peu Isa; Je n'ai aucun doute sur ses compétences. J'ai visionné la vidéo que Pierre a mise sur son travail en bitless (vidéo que Olivier a remontée). De ce que l'on peut voir, le travail est plaisant......

Je crois, sans risquer de trop me montrer, que la légèreté qui nous rassemble (et nous sépare!)a de multiples expressions. Tout d'abord de par le cavalier et son caractère; mais surtout de par le cheval que l'on éduque .Chaque cheval a sa propre sensibilité..Selon l'éducation qu'on lui donne, sa légèreté va évoluer et celle du cavalier immuable, mais en relation avec celle du cheval ,va s'affiner.

A compter du moment où il y a liant, tact, finesse , rigueur, précision, discrétion.........où les aides s'associent et ne s'opposent pas, à compter du moment où la décontraction du cheval est là, où ses allures sont conformes à ce qu'elles sont au naturel et développées vers plus d'expression, où le cheval travaille avec son dos, il y a légèreté, même si le cheval demande à un moment plus ou moins long un contact que certains pourraient considérer comme excessif.

Stop!!!

Pourquoi penser "affrontement" et "condamnation"?
 Les deux cavaliers sont honnêtes dans tous les sens du terme.
Et quand Pierre nous aura expliqué ce qu'il entend par "swinging back" et sa relation avec l'assiette du cavalier, j'ai bien l'impression qu'on verra leur complémentarité. Il ne faut plus les opposer et ma photo vise  plutôt à montrer leur ressemblance.

Arrétons de tourner en rond!
Comme Isa, je n'arrive pas à faire cadrer la Skala avec mes références et mes sensations. Et je souhaite que Pierre indique les exercices correspondant aux marches de l'échelle.

Mais cette présentation en licol me rapelle une intervention de Nelly: le point d'achoppement n'est-il pas la décontraction de la machoire et sa mobilisation par une main, une bouche et un mors? Décontraction impossible avec une muserolle serrée.

Et je ne parle pas de la présentation en licol mais de la FFE qui approuve l'echelle de progression tandis que A. Francqueville fait reserrer les muserolles.
Voilà ce qui crée la confusion, non?

"swinging back" c est ce dos qui ondule lateralement et horizontalement, parce que la gymnastique donnée au cheval a permis en premier lieu à la ligne du dessus de s' étendre.
Le nez s' eloignant vers l' avant et vers le bas, entraine l' ouverture de la nuque, puis l ' étirement se propage à tous les muscles qui tiennent l 'encolure en hauteur, celle ci descend, son propre poids et celui de la tête ont alors un effet d' etirement sur le dos et le rein.
 Cet etirement a aussi un effet sur le geste des epaules qui n est plus limité par une encolure contractée, l' epaule du diagonal etant plus libre au trot, le posterieur associé s ' avance ainsi plus aisement, mettant en mouvement le bassin qui s abaisse alternativement d un coté puis de 'l autre .
ça commence a swinger et ça se sent tres bien, si on a assez d ' assiette, et on voit alors le cheval qui se met a trotter avec fluidité, rebond et flexibilité. Chez les iberiques, c est flagrant, ils ne frappent plus le sol avec les pieds...car ils se servent de leur dos.

Il n est pas necessaire de descendre le nez dans le sable pour obtenir cela mais il est quasi impossible de declencher ce swinging back sans accepter que le cheval ne descende au minimum la nuque a la hauteur du garrot.
avant et apres chaque exercice visant a trouver un peu plus  de rassembler, quel que soit le niveau du cheval,  il est important de verifier , dans l allure dans laquelle on travaillait, que l' on peut revenir a cette attitude

ce que vous décrivez? c'est ce qu'en Français on nomme " extension d'encolure".

je decris le mecanisme biomecanique qui permet de declencher le swinging back , il est bien evident qu ' il ne s agit pas d en rester là.

certains appelent cela extension d encolure, d autres etirement , d autres .....je crois que ce qui importe c est de saisir ce qu il y aen jeu; la locomotion sur un dos souple.

 Tout aussi important que la descente de la nuque au niveau du garrot, il est essentiel que la nuque AVANCE; cet ensemble provoque une élongation musculaire de toute la ligne du dos(donc les muscles antagonistes peuvent plus facilement se raccourcir et le cheval engagera plus facilement), une ouverture et une ré orientation des apophyses épineuses (dons un soutien du dos et une remontée du garrot) et une amplitude plus grande du jeu des antérieurs.
Une fois que ceci est obtenu, le "relèvement" du cheval doit s'obtenir pas un basculement du bassin et une mise sur les hanches et non pas par un raccourcissement par contraction des masses musculaires...................

"Une fois que ceci est obtenu, le "relèvement" du cheval doit s'obtenir pas un basculement du bassin et une mise sur les hanches et non pas par un raccourcissement par contraction des masses musculaires..................."

J' ai des doutes sur cette  suite .....

vous avez des doutes, sur le fait que le relèvement de l'encolure vienne de l'abaissement des hanches ?
Pouvez vous developper ?

Merci
isa Danne

 Alors à quoi servent épaules en dedans, appuyers et transitions?