Skip to main content

Premières Rencontres de l'Equitation de tradition française

97 réponses [Dernière contribution]
502 Bad Gateway

502 Bad Gateway


nginx/1.10.0 (Ubuntu)
OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Olivier la nature profonde du cheval déjà ce n'est pas d'être monté , ni celle du cavalier de monter à cheval d'ailleurs !!!
dès lors de toute façon dès le départ on contrarie la nature , le postulat devrait donc être "avant tout ne pas nuire" et déjà les 3/4 des questions trouveraient réponse ou au moins une direction à suivre .
Sinon je suis bien d'accord avec Piotr si c'est si simple que cela pourquoi ne pas le montrer ?  et en quoi est ce difficile d'enchainer ? mais parce que quand vous faites les mouvements isolés chez vous sans stress sans témoin etc vous acez des kilomètres pour le préparer ! En concours il y a des imprévus et on ne peut pas se dire je ferai ma figure plus tard , je fais une volte et je recommence ! c'est aussi l'intérêt de la chose de voir ce qui est acquis , ce qui reste dans ses situations là et combien pon arrive malgré tout à se rapprocher d'un idéal de légèreté .
Du moins , et ça c'est une décision qu'on prend , ce cadre là n'est pas antinomique de cette recherche , même si cela implique de se détacher des notes et de se protéger de ce qu'on voit faire à côté de soi .. mais parfois vosu avez un juge qui vous dit "c'était gentiment monté , ça change et c'ets agréable " et des encouragements car quoi qu'on en pense les juges aussi ils aiment bien quand c'est léger à condition que ce soit juste !
il faut cesser d'opposer , il y a aussi de belles conneries et brutalités dans les équitations dites de spectacle et dans la prépa des chevaux qu'on vous montre nus ensuite !!!

Pour Théophile ... le mont Athos c'est un bon endroift pour l'âme , eyt si vous y allez saluez de ma part le beau et sprirituel père Théophile Kislas au monastère du Pantocrator ! :)

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013

Bien entendu, Juliette, la nature du cheval n'est pas d'être monté. Mais que l'on cesse de nous faire croire qu'il suffit de se revendiquer de la légèreté pour être plus respectueux du cheval que son voisin. Le respect du cheval commence par le respect de son cadre de vie et de la satisfaction de ses besoins fondamentaux. Et ça, ce n'est pas l'apanage des uns ou des autres.

J'aime beaucoup la façon dont vous envisagez la compétition. Elle me paraît très saine et met le doigt sur ce qui est, à mon avis, l'un des grands problèmes du sport en général et de l'équitation sportive en particulier : la professionnalisation.

Au passage, j'en profite pour revenir sur une notion que l'on retrouve souvent, celle de "pilote". Les cavaliers de compétition seraient des "pilotes" de "grosses machines de guerre". Il me semble que c'est là d'abord faire insulte à ces chevaux qui sont bien des chevaux et pas des machines, des chevaux athlètes, certes, mais bien des animaux vivants avec leur caractère. D'autre part, faire de ces cavaliers des pilotes c'est nier leurs talents de cavalier, voire d'écuyer pour certains, et je pense que dans le lot, nombre d'entre eux en ont, du talent. On peut jeter un regard critique sur la façon dont ils l'emploient, mais les réduire à l'état de pilotes de machines de guerre, ce n'est qu'un effet de manche très éloigné de la réalité.

OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Merci Olivier , je suis  très touchée , en fait revenir à la compétition a été toute une affaire et je l'ai fait presque à reculons , mais poussée par les amis et les élèves ..  en fait je me mettais une telle pression et un tel idéal inatteignable ( en tous cas dès la 1ère sortie , lol!) qu 'il a fallu quelques séances de préparation mentale, salutaire à plus d'un point de vue ) pour y retourner !

Mais si on le prend comme un outil de travail ça deviens très intéressant et si on se détache de tous les a prioris  c'est pas mal aussi !

Je suis d'accord avec vous pour les pilotes , et de fait je me sens un peu " à part  " ( et parfois avec de grands moments de solitude ) lorsque je sors .
De fait je vais peut-être vous choquer mais je ne conçoit l'équitation que comme un rapport amoureux ,  il peut y  avoir  parfois des joutes aussi mais dans le respect du partenaire et en complicité , sinon ce n'est pas de l'amour mais de la domination)

Vous savez je ne comprends pas non plus cette mode qui consiste à faire mettre les chevaux à genoux genre assis couché debout et le récent comme une insulte à ces seigneurs ( d'autant que la plupart du temps c'est fait par des cavaliers qui veulent être gentils mais qui utilisent le renforcement négatif ! )  oui le chemin est difficile et prends sans aucun doute toute une vie de recherche pour seulement commencer à comprendre .

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

 J'aime bien la notion de "pilote" parce qu'elle impose de reconnaitre que la "mécanique" se conduit et ne doit pas s'usurper.

Si vous montez à vélo vous ne pourrez tourner en tirant sur les deux mains (j'ai réussi à réduire la notion de "tirer" à l'action simultanée des deux mains, il faut bien laisser de la marge aux cavaliers d'aujourd'hui) et ne voiture nous n'irez nulle par en freinant et accélérant de concert.

Le cavalier devrait exhalter sa monture, on en est rarement là, donc "pilote" me convient tout à fait en pratique, il met mes chevaux à l'abri des ornières du plantage magistral.


 

OLRY Juliette
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

oui c'est défendable , et puis ce ne sont que des mots et une fois à cheval c'est avec les sens qu'on monte , le reste c'est de la littérature .

Maryan
Déconnecté
Inscrit: 12/02/2007

20X20 pour travailler gentiment un peu régulièrement, ça n’a rien d’une maltraitance. Sauf si tout le reste du temps est passé dans le box évidemment.

Mieux vaut aller gymnastiquer judicieusement Ponpon dans cet espace de temps en temps, que de ne jamais le faire du tout, n’est-ce pas ? Notre difficulté dans ce genre de débat est toujours de comparer ce qui est comparable. Le bon d’une pratique avec le bon d’une autre, et non le pire que l’une qui devrait légitimer les excès des autres.

Or, il est impossible de comparer la compétition avec la non-compétition, notamment pour les raisons que j’ai essayé d’évoquer. En revanche, si on a un esprit en état de fonctionnement et une démarche d’analyse sincère, il est très facile d’observer les pratiques et d’en percevoir les dérives, au sein de chacune d’elle.  Il fut un temps, lointain, où j’aimais regarder les concours à la télé. Aujourd’hui je me demande parfois si c’est mon inexpérience et mon ignorance d’autrefois qui me faisaient apprécier ce spectacle où s’il y a clairement eu des dérives. Un peu des 2 en fait.

J’insiste sur la notion de pilote. Parce qu’ils se comportent comme tels avec les chevaux. Ce que je déplore bien sûr. Pour soumettre les chevaux aux dérives actuelles, il faut bel et bien nier l’être vivant, son intelligence, son émotion, en tout cas ne pas leur accorder une place suffisante pour cesser ces pratiques tortionnaires. Ce sont ces gens qui ficèlent la bouche de leurs chevaux sans scrupule, qui les mettent en eaux systématiquement. Oui, un cheval ça transpire, pas de souci avec ça mais un cheval entrainé, donc endurant, et aguerri aux exercices qu’on lui demande, donc prêt, doit, il me semble, « répéter sa leçon » avec suffisamment d’aisance pour que son effort ne semble pas le rincer ! L’environnement le stresse ? Donc il n’est pas fait pour ça ou n’a pas été correctement préparé. Il n’y a plus là que la démonstration d’une exploitation abusive de l’animal pour satisfaire son égo. C’est juste une démonstration de la domination humaine sur l’animal et non la mise en valeur de ce dernier. J’ai le même ressenti lorsque je vois des gens debout sur des chevaux, couchés ou non. C’est quoi le but à part montrer sa « supériorité », sur l’animal, sur les autres.

Le problème fondamental c’est que les professionnels, les compétiteurs renommés, devraient nous apparaitre comme des modèles. C’est un des grands enjeux de leur statut. Mais en fait, il n’en ait rien.
Leur responsabilité est d'être exemplaires, et dans ce cas ma responsabilité d'amateur serait de m'en inspirer. Ils sont actuellement loin d'être exemplaires et dans ce cas, ma responsabilité est de ne pas les suivre, et la leur de changer.

visiteur
Déconnecté
Inscrit: 11/06/2010
ces pratiques tortionnaires. Ce sont ces gens qui ficèlent la bouche de leurs chevaux sans scrupule

A ce propos j'ai toujours trouvé saisissant le contraste entre la torture infligée aux bouches des chevaux jusqu'à en faire sortir des langues bleue de douleur et le soin, ridicule, apporté au membres que les mêmes cavaliers barbares enveloppent de tiples couches de bandes et de cloches. J'aimerais comprendre.

 

Marit
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2008

 La faute au cheval "visiteur" le cheval fonctionne encore avec une langue bleue mais pas avec une tendinite.

 

Olivier-A
Déconnecté
Inscrit: 23/12/2013

Maryan,
20x20, pour dépanner, ok, mais alors pourquoi demander si un cavalier professionnel serait capable d'y travailler si ce n'est pour signifier que cela aurait une grande importance ?
Moi, je vois là une dérive liée à la NO-mania. On l'a vu travailler sur des dizaines de vidéos dans un espace restreint et on fait de cet espace restreint une référence de "légèreté". Si ce n'est pas une dérive (plus ridicule que méchante, j'en conviens), ça, qu'est-ce que c'est ?
Moi, j'ai encore la naïveté de croire que le cheval aime avoir de l'espace, qu'il préfère être à l'aise dans un grand manège ou, mieux, dans une carrière ou en extérieur que dans un espace confiné. Alors, aller travailler dans un espace cloisonné de 20x20, si je peux l'éviter, je l'évite, et si j'y suis contraint, j'en suis navré pour mon cheval et pour moi, et je ne risque pas de revendiquer ça comme preuve de légèreté, ce qui était bien le propos de départ, me semble-t-il.

Maintenant, pour en revenir à la compétition. Je ne crois pas que quelqu'un ici en ait nié les dérives (qui ne datent pas d'aujourd'hui ni même d'hier et qui ne sont pas spécifiques au Dressage). Reste que, de mon point de vue, ce terme de pilote que tu emploies pour les cavaliers est inadapté et donne une image fausse de la réalité, ne serait-ce que parce qu'il fait de leurs chevaux des machines. Mais je comprends bien que dans la mesure où tu rejettes viscéralement la compétition, aucun cavalier la pratiquant ne pourra trouver grâce à tes yeux.
J'ai un peu l'impression de me faire l'avocat du diable, ici. C'est assez curieux car je ne pratique pas la compétition, je ne la regarde qu'occasionnellement et, le plus souvent, je ne suis pas convaincu par ce que j'y vois. Il y a longtemps que je suis persuadé que seule façon de rendre la compétition plus agréable serait de revoir ses exigences techniques à la baisse, augmenter les exigences "artistiques" et revoir sa grille de notation. Mais sur le fond, le principe de la compétition n'est pas plus condamnable à mes yeux que celui du spectacle équestre, par exemple.

PODER Catherine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Un compte-rendu des interventions du jeudi matin :

Patrice Franchet  d’ Espérey : "les origines de l'équitation de tradition française et son évolution."
http://arazzi.passion.cheval.over-blog.com/2014/10/dimension-historique-1.html

Daniel Roche : "de quoi parle-t-on? L'art équestre, utilité et passion sociale."
http://arazzi.passion.cheval.over-blog.com/2014/10/dimension-historique-2.html

Le colonel Patrick Teisserenc, futur écuyer en chef : "réflexions sur les méthodes de dressage de l'équitation de tradition française."
http://arazzi.passion.cheval.over-blog.com/2014/10/dimension-historique-3.html