Pour répondre à Isa dans son avant dernier message, c'est ce que fait " Compétences équestres" avec le Colonel CARDE ( Cependant, j'ai l'impression qu'on y voit toujours les memes ) et comme vous le dites, j'ai déjà trouver des réponses à mes questions et à mes doutes et les autres participants aussi... Mais alors pourquoi CARDE est ( quasi ) inaudible ??.

!

la légèreté a de quoi faire peur

non en elle-même mais à travers ce qu'on en lit : selon les auteurs auxquels on se réfère, les indications pour y parvenir sont complètement contradictoires.
Comment convaincre avec un pareil flou artistique ?

Jacques Voche dit "j'ai l'impression qu'on y voit toujours les mêmes" : bien évident, comme on retrouve les mêmes de forum en forum. Très faible proportion par rapport aux licenciés ffe
Que peut-on changer avec des actions louables mais confidentielles ?

Dans sa description, Isa parle de cavaliers de clubs montant des chevaux de clubs, au moins pour certains d'entre eux. 
Qui peut croire que ces cavaliers peuvent profiter des divers stages proposés ici ou là ?

il fut un temps ou en club on apprenait à monter correctement à cheval et la compétition n'était accessible qu'après le 2 degré devenu depuis galop 7!
les objectifs et mentalités étaient alors différents , nous sommes actuellement dans une dynamique loisir et consommation , la compétition n'étant en club qu'un autre aspect de cela ( et les moniteurs sont de fait des animateurs et ,non plus des éducateurs sprotifs )

pas le temps de développer , je ne fais qu'un passage express ici , mais tant qu'on ne sera que dans le clientélisme , peu d'espoir que cela change .

!

ce ne sont pas des moniteurs mais de simple lad ! dixit Serge
Attention, je connais des lads et des grooms qui en connaissent plus que certains enseignants et qui cherchent en permanence à s'instruire. Il en est en équitation comme partout: des bons et des mauvais et il ne faut surtout pas décribiliser une profession par rapport à une autre..............

!

Vous avez raison Yves mais il faut quand meme bien reconnaitre que le BPJEPS, qui ces dernières années étaient le seul diplome que des jeunes pouvaient passer pour enseigner dans la mesure ou les décrets d'application du DEJEPS n'ayant pas encore été adopté : or le BP est effectivement un diplome d'animateur qui ne donne aucune compétence en matière de travail meme de base du cheval alors que le DEJEPS correspond maintenant à mon sens à l'ancien BEES 1° qui lui avait une vrai valeur.
Ce n'est donc pas la faute de titulaires du BP d'étre ignorant en matière d'éducation du cheval, on ne leur enseignait pas; la faute est au pouvoir public, peut etre aussi à la FFE...

Pour le reste, l'équitation en France est à l'image des moeurs et de la culture actuelles ( ultralibéralisme, consomation, "le bonheur est d'avoir" et non pas de savoir  donc, si l'on peut, achetons un cheval trés chére mais pas question de passer des heures avec un vieux bonhomme qui vous explique que dresser un cheval c'est du temps beaucoup de temps....) : le fric, le fric avant tout...

Aprés et comme vous dites Yves, il y aura toujours des personnes qui chercheront  en permanence à s'intruire, mais pour ma part je considére que rien n'ai fait dans le systéme fédéral pour que les jeunes aient envie de s'intruire et en plus si l'on savait ce que l'on enseigne à ces jeunes du type :  " Mais j'espère bien que les jeunes chevaux ne seront pas "légers", ce serait comme voir un enfant faire des entrechats sur des pointes... Contact d'abord ! Jeune cheval "léger" = vieux cheval pas tendu ! (enfin, c'est mon avis, hein !) " ( propos lu sur le forum équivista par une jeune cavalière qui " recrachait" ce que lui avait dit son enseigant )        

 Je partage votre point de vue,Jacques. Je l'ai déjà maintes fois exprimé... Sachons positiver un petit peu et espérer que le DEJEPS et DESJEPS permette de former des enseignants rtechniquement acceptables et désireux de se perfectionner tout au long de leur carrière dans le milieu.

Loin de moi l'idée de vouloir prendre la défense des clubs et de leurs enseignants pas plus que des compétitions inter-club, j'ai assez souvent râlé à propos de ce que j'y vois, mais...

Parmi vous, combien fréquentent régulièrement les clubs ?
Et quels clubs observez-vous ? Les poney-clubs pour gamins-ados ou les clubs d'équitation ados-adultes ?

Si le niveau en club était si merveilleux autrefois...
 - comment expliquez-vous que les cavaliers qui ont eu un certain niveau en club il y a 15 ou 20 ans et que je vois revenir en club aujourd'hui ne brillent pas particulièrement par leur niveau équestre, même après 1 ou 2 ans de remise en route ?
 - comment expliquez-vous le niveau médiocre et l'assiette pour le moins incertaine de nombre de cavaliers amateurs "indépendants" ayant quitté les clubs il y a 15 ou 20 ans (durant lesquels ils auraient dû continuer de progresser) ?

Je me demande quand même parfois si vous ne vous laissez pas un peu aller à une nostalgie bienveillante.

J'ai tendance à penser que la plus grande différence tient peut-être au fait qu'il y a eu quelques très bon clubs à une époque où le nombre de pratiquants étaient bien moindre quand il n'en reste probablement quasiment plus alors que le nombre de pratiquants a explosé. Mais de là à dépeindre un passé somptueux !

En tout cas, au niveau de la compétition de dressage, cette fameuse formation du bon vieux temps n'a manifestement pas fait de miracles si l'on songe que nos cavaliers d'aujourd'hui sont les apprentis cavaliers de ce "bon vieux temps".