Théophile Pamphlet 

 sauf que le cavalier d'appui ne cherche pas l'equitation savante , il cherche l'appui ... 

 !

Pour continuer dans la veine de ce que Nelly nous a rapporté sur la notion d' appui, il est interessant de visualiser les planches suivantes de " ecole de cavalerie"

le trot
galop uni a droite
galop uni a gauche
epaule en dedans
croupe au mur
piaffer
passage
galopade

 LG a probablement validé ces planches, et  donc elles correspondent probablement a sa pratique.
 Que pensez vous de la relation main / bouche sur toutes ces images?

Pourquoi la relation main/bouche serait-elle fidèlement reproduite alors que la morphologie et les attitudes des chevaux dans les différentes allures sont plutôt fantaisistes et bancales ?
Toutes ces gravures sont absolument charmantes mais guère plus exploitables qu'une peinture rupestre. Déjà que les photos et les vidéos ont du mal à nous mettre d'accord, alors une estampe sans âge ....

 Si vous voulez interpreter ces gravures , je crois qu'il faut prendre un soin minutieux des détails que montre La Guerinière (pli , flexion , la position de la main droite , de la main gauche , l'allure ou l'air représenté .. 

Bonsoir,

J'ai bien du mal à suivre les uns et les autres et, particulièrement, certains autres; cela peut être regardé par Nelly comme un début de réponse...

Je n'ai aucune prétention à la haute école, seulement à la bonne école primaire, celle du cheval rendu agréable à monter dans la beauté de ses trois allures. On parle ici d'appui, or l'appui me parle. Pourquoi, à la simple évocation du mot "appui", évoquer un jeu de tire à la corde? Est-il possible, dans ce salon, de parler d'appui moral, de contrat de bonne conduite entre le Cheval et son cavalier?

Le cavalier établit un contact avec la bouche en ajustant ses rênes, il y a effectivement, si l'on veut mégoter, une "traction", aussi infime soit-elle. Le Cheval en fait ce qu'il veut, dans la direction qu'il veut et là, commence le jeu des suggestions / réponses. La variabilité des réponses dépendra du tempérament du sujet et de son modèle. Phase de test, de découverte, dans laquelle l'un et l'autre vont marquer les limites acceptables selon "leurs" critères respectifs.

Pour notre plus grand bonheur, le Cheval cherche généralement à nous plaire, alors à nous de donner les bonnes réponses à ses bonnes réponses. L'amateur que je suis regarde cela comme l'apprentissage de la fonction de "portage".

Le portage primaire, sans aute but que la promenade, ne saurait nous satisfaire, aussi nous voulons que le Cheval nous porte "droit" dans son désir d'aller. Ainsi commence ce long et patient travail de désincurvation. Fabriquer le bâton, en quelque sorte. Le fruit sera la perméabilité.

Outre un hypothétique "sentiment des déviations", propre à l'assiette, subdivision du "sentiment des contractions", lui-même englobé dans le "sentiment tout court", je ne saurais me passer du sentiment de la main pour m'assurer de la rectitude.

Je tire mon chapeau à tous ceux qui prétendent sentir que leurs montures tirent leur voiture bien droit, sans le secours du sentiment de la main, basé sur l'appui à pleine main.

J'aime que mon cheval commence par pousser sur son mors et qu'en fin de séance, il porte son mors (il a sa têtière, j'ai mes petites mains de vieillard). Cela veut dire que nous n'avons pas été trop mauvais tous les deux.

Je me suis, au cours de cette modeste contribution, interdit d'écrire des mots tels que mâchoire, nuque, rein, flexion, etc...

L'amateur d'astreinte.

 Théophile Pamphlet 

Oh non Theo :) tu tapes sous la ceinture, ;) tu truques :) , tu induis:)

car tu n' a pas pris soin de nous donner la definition de l appui de Plinzner, ce qui s appelle pêcher par omission, car quand on a cette definition, tout devient tres tres clair, j espere que tu vas reparer rapidement cet oubli ........

 Théophile Pamphlet .