Ce que dit un cavalier allemand qui suit la scala.

etudiez la relation entre le relevement de l encolure et le niveau de vigilence chez le cheval

 Rien de mieux et de plus éducatif que d'en parler sur le terrain...Bientôt! en souhaitant vous y voir tout les deux pour le moins (Isa et Pierre).

Je ferai mon possible pour participer a cette journée et amener un cheval :)

Bonjour,
j'essaie de vous lire et surtout de vous comprendre, c'est difficile....

Dans le rassembler, ce n'est pas l'élévation de l'encolure qui importe mais l'élévation et le soutien du garrot,
ce n'est pas l'abaissement des hanches mais la rotation du bassin qui implique la verticalité naturelle du chamfrein

A chercher le dos souple comme finalité, vous fabriquez des chevaux désunis, qui n'engagent pas ou mal faute de rotation du bassin et des épaules gesticulantes par une lordose derrière le garrot par raccourcissement et élevation d'encolure cumulés.

Ceci est ce que je constate souvent.

Pardonnez-moi mon intrusion.

Entre fabriquer des chevaux desunis mais a la ligne du dessus souple, et fabriquer des chevaux avec une belle  "rotation du bassin" mais au rein bloqué  , l equitation n ' est pas facile :)
c est pourquoi il est important d en parler......pour ne jamais se dire qu' on a tout compris !

"swinging back" c’est ce dos qui ondule latéralement et horizontalement

Moi j’appelle çà « un dos qui fonctionne ».

Les exercices appropriés, en équitation classique, sont les assouplissements longitudinaux (transitions d’allures et dans l’allure) et les assouplissements latéraux (travail des deux pistes).

Au contraire de ce que vous expliquez, Pierre, j’ai appris que c’est l’arrière-main qui est concernée : les abdominaux entrainant les psoas et cruraux arrondissent le segment dorso-lombaire et provoquent la flexion des hanches et la rotation du bassin. La base de l’encolure se relève d’elle-même et les brachio-céphaliques tirent les épaules vers le haut.

Deux conditions  pour un travail juste : ne jamais fermer l’angle tête-encolure du cheval (nuque ouverte)  et ne pas pousser le cheval « sur la main » mais l’avoir « en main », mâchoire mobile (là, je sens poindre l’éternelle querelle…)

A la fin de chaque exercice, ouvrir progressivement les doigts : c’est le cheval, effectuant de lui-même une descente d’encolure, qui valide alors sans appel la justesse du travail qui a précédé.

C’est à l’école du SO que j’ai appris cela.

Le juge de paix est à mon sens la qualité du pas : j’ai regardé hier sur Equidia quelques cavaliers de dressage dont la gagnante et la seconde (dont le simulacre de piaffer aurait du la bannir du classement) au CDI de Neumunster. Leurs chevaux sortent du carré avec un pas étriqué et amblé, au contraire des chevaux vus la semaine dernière en CSIO et qui quittent la carrière dans un pas allongé, dos qui ondule à l’image des félins…

Quant au travail « en bas et rond pour muscler le dos (sic) » que j’ai pu voir dans divers stages de coachs « à la mode », les chevaux, maintenus en extension d’encolure pendant 20à 30 mn de trot sur la piste, coup de talons à chaque foulée pour « activer les postérieurs (re-sic) » sur des bouches verrouillées, croupionnent tous au départ au galop car loin d’être « assoupli » par  l’exercice précédent, leur « rein » est bloqué.

comme je le soulignais il y a tres loin de la conception d une bonne gymnastique a sa realisation et ce dans toutes les " ecoles" .
En CSO on n est pas obnubilé par le piaffer , ça les sauve de dire et faire pas mal de betises:)

Bonjour,

Je vais faire bondir certains.
En CSO, les chevaux sont dans des équilibres naturels, contrairement au dressage qui leur fait faire des "figures" pour les quelles ils ne sont pas fait.
En CSO, il y a deux choses qui "contraingnent " le cheval, l'élévation de la base de l'encolure, mais il apprend trés vite qu'il en à besoin, le rassemblé et l'extension pour éxecuter les sauts.
C'est ce qui doit obnubilé le cavalier de CSO pour gagner.

Les cavaliers qui gagnent sont ceux qui respectent leurs chevaux et qui montent léger. J'imagine mal un cheval sauter 1m60 en ayant mal à un seul endroit de son corps ou sous contrainte morale.

Pierre dit :
En CSO on n est pas obnubilé par le piaffer , ça les sauve de dire et faire pas mal de betises

Pierre je fait appel à votre honneur pour expliquer la fin de cette phrase s'il vous plait .

Cordialement

Serge

Bonjour Serge,

A vous lire, j'aurais tendance à dite qu'il faudrait préparer les chx de dressage sur les obstacles.
le cheval s'engage fort au pied de l'obstacle avec une forte élévation du garrot puis pousse, les hanches à l'horizontale et se reçoit la tête haute.
C'est-à-dire : arrondi devant l'obstacle, creux derrière

la quadrature du cercle n'a toujours pas sa solution.
la posture du rassembler est plus favorable au soutien qu'à la poussée.
Sur les hippodromes, le rassembler est une posture de contrainte.

Pierre dit :
En CSO on n est pas obnubilé par le piaffer , ça les sauve de dire et faire pas mal de betises

j'ai beaucoup ri en lisant cela , avec bonheur !

 Je me réjouit lorsque j'ai un cavalier de cso dans mes stages de dressage parce qu'au moins il aura le sens de l'activité ( base de toute équitation) et celui de l'équilibre . C'est donc facile de travailler avec eux ! et de surcroit la sanction immédiate en épreuves des erreurs leur donne souvent moins le melon mais plus d'humour que les dresseurs purs , ce qui est d'autant plus agréable pour la 3e mi temps !

Le gros défaut des dresseurs ne faisant que cela est de ne considérer qu'un équilibre comme étant le bon , alors qu'il n'y a pas de mauvais équilibre qui serait celui sur les épaules , et de bon qui serait celui sur les hanches . Il y a les besoins du moment , du mouvement et il faut trouver et donner l'équilibre adéquat pour le faire !