des abdominaux

Bonjour,
les chevaux comme les hommes ont un rachis propre à leur personnalité.

L'homme à la posture verticale se présente avec des variantes selon son port de tête plus ou moins à la verticale de son dos. Pour des raison d'équilibre, dès que la tête sort du centre de gravité, apparaissent lordose et cyphose pour rééquilibrer l'ensemble.

Il existe a priori des personnes qui se tiennent naturellement droit, d'autres feront un effort pour se maintenir et d'autres encore s'abandonneront à la recherche d'un équilibre précaire.

La stature verticale n'est pas une conséquence de la pratique équestre.

amicalement

Bonjour,

En effet la posture verticale n'est pas la consequence de la pratique equestre. C'est justement pour cela que je parle d'efforts quotidiens pour reussir a conserver ce maintien. Ayant naturellement le menton qui tend a avancer car un long cou, et les epaules qui se voutent, je sais de quoi je parle en tant qu'effort quotidien!
D'y penser a tout moment de la journee, se reflete sur la posture a cheval: j'ai de moins en moins besoin d'y penser. Ce que j'ai voulu dire c'est qu'il m'aurait tres probablement fallu beaucoup plus longtemps (pour ne plus trop avoir a y penser) si je ne faisais cet effort que lorsque je suis en selle.

cordialement
Stephanie

Ah, Stéphanie,

"D'y penser a tout moment de la journee, se reflete sur la posture a cheval"

là, vous êtes sacrément investie, rien à redire. Connaissez-vous les "crunches", exercice abdominal à compléter par le gainage face contre terre ?

Allez craquer un cil, à toutes fins utiles, sur un site de fitness qui expliquera par des images mieux que par les mots en quoi ces deux exercices consistent, je les considère comme la base de la posture que vous recherchez.

Dans 6 mois de travail quotidien, votre plaque de chocolat sur un ventre quasi concave impressionnera vos proches.....et peut-être votre cheval. :-)

bye

Les cavaliers des photos sépia se tenaient droits à pied

ça venait de leur mode de vie, de leur éducation ou de leur pratique ? à moins qu'il y ait eu synergie des 3

rebonjour,

c'est amusant comme on peut entendre...ou lire ce que l'on veut bien!

Qui a parle de "fitness" (au sens derive aujourd'hui)?
Il est question de se redresser quand on se sent s'avachir, d'etirer la nuque, de laisser tomber les epaules...pas de pompes et autres "crunches"!!
Et pour ma part, juste penser a "rentrer le ventre" m'aide a tenir mon dos. N'y a t'il pas dans les muscles posturaux des propriocepteurs qui font qu'ils tendent a revenir a la position a laquelle ils sont le plus accoutumes. C'est tout un travail de reeducation que de changer ces "habitudes" et modifier notre schema corporel.

Cordialement,
Stephanie

Il faut reconnaître aussi qu'à l'époque des photos sépia, on pratiquait les cours de maintien, on apprenait à s'assoir sans casser le petit fauteuil et à ne pas utiliser le dossier de sa chaise durant les repas. Certaines femmes se sentant vieillir portaient un petit collier attaché dans le dos pour être prévenue de leur "laisser-aller", quelle époque !

Oui, il est certain que ces exercices au quotidien maintenaient notre petit monde en bonne posture.

La littérature parlait parfois de la silhouette de l'officier de cavalerie, de la jambe plate du cavalier,... tous ces repères favorables étaient pris en compte a priori : délit de sale gueule dira-t-on aujourd'hui.

Cordialement

Message édité par: BLB, à: 2009/11/18 12:07

re,

"c'est amusant comme on peut entendre...ou lire ce que l'on veut bien!"

surtout ne prenez pas ombrage de mes propos :

Mais si vous voulez, comme vous l'écrivez, " redresser quand on se sent s'avachir, d'etirer la nuque, de laisser tomber les epaules..."

et surtout "rentrer le ventre pour soutenir le dos"

et bien, cela s'appelle précisément du gainage, et je vous indique juste que les deux exercices mentionnés sont en l'occurrence souverains.

Je n'ai d'autre objectif que de vous donner une piste de travail.

bye

ps : Bruno,

"La littérature parlait parfois de la silhouette de l'officier de cavalerie, de la jambe plate du cavalier,... tous ces repères favorables étaient pris en compte a priori : délit de sale gueule dira-t-on aujourd'hui."

L'officier que j'ai été (24 années de service) se souvient qu'on exigeait une condition physique impeccable, préalable incontournable à l'exécution technique du service.

Ce n'est pas de la silhouette de l'officier de cavalerie dont il s'agit en vérité, mais de l'officier tout court.

Cela peut vous marquer pour la vie, c'est vrai.

Mais une sale gueule n'a jamais été un délit. Un "sale" esprit, oui.
bye

Merci de votre mise au point, Xavier.

Comprenez qu'en ce qui concerne notre sujet, je me sois limité au "for externe".
Le for interne relève d'un autre propos.

Cordialement, bruno

Bonsoir,

Je vous suis cinq sur cinq.

Ce sujet me ravi.

Les baskets délacées font des ravages sur nos jeunes ( de mon temps, le port de ces machins était interdit au collège en dehors des heures de gym.

Je porte le plus grand soin au choix de mes chaussures, me tiens droit en toute circonstance, encouragé par la conviction qu'un beau maintien à pied ou assis est utile au bon fonctionnement de nos fonctions vitales ( circulation, respiration, digestion, etc...)

Pour corriger aimablement Berrada, on ne doit pas parler d'abdominaux mais de gainage, de haubannage de la colonne.

Je suis très sensible à cette notion de la prestance d'officier.

En réduction, la disparition du service militaire, certe justifié, reste socialement une grande perte. Ayant servi au 12ème cuirassier (J'y ai découvert Bartchouk trois ans après d'Espérey) j'ai été marqué à vie par la prestance de certains officiers. Cela est resté un modèle pour moi.

"Nous ne sommes que les autres"

Berrada, je suis heureux pour vous que votre sujet connaisse un tel développement.

Amicalement.

Message édité par: pianissimo, à: 2009/11/18 16:59