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74 réponses [Dernière contribution]
Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Un peu de prospective version bruno :

Il est à croire, qu'à cette allure, le cheval "privé" ou de club disparaîtra.
Seul, les milieux professionnels pourront posséder un cheval. (Comme pour les chiens).

Il y aura les chx de courses, de sport hauts niveaux dans les enceintes professionnelles. Notons que la filière courses a trouvé un équilibre de production et d'emploi, les hommes y reçoivent également une formation adaptée; (Est-ce parfait? : NON. Mais au moins, le cheval sera sorti des griffes des droits des hommes. Les gens inaptes pourront être écartés. Comme pour les coursiers, des contrôles seront rendus possibles et exécutoires!)

Actuellement, les chevaux de loisirs passent par toutes les mains, et toutes les méthodes pour finir souvent au rebut étiqueté "carne".

Les cavaliers amateurs qui aiment le contact et la présence du cheval ne veulent pas se plier à ses exigences.
Ils essaient tour à tour :
— les races, (certaines seraient aptes)
— les disciplines (pour limiter les risques de chutes)
— les méthodes, (certaines règlent tous les problèmes et rapidement !, on se refile la bonne adresse ....)
— et après toutes leurs désillusions :

Par maladresse et incompétence ils sont exposés à de plus en plus d'accidents. Ce cheval "immontable", finira sur la pelouse comme tondeuse et emblème de leur "réussite économique" comme chez les Yanky du Far West.

L'"amaturisme" équestre courronné de son "galop7" aurait-il vécu ?

Amicalement, bruno

Message édité par: BLB, à: 2009/10/08 14:45

 

***

Bruno, ne croyez-vous pas que vous noircissez un peu trop le tableau ?

Je côtoie de jeunes (et moins jeunes) cavaliers en club et l'on trouve, particulièrement chez ceux qui sont âgés d'une vingtaine d'année et qui ont atteint un niveau de G7, des gens très motivés qui, dès qu'ils le peuvent, achètent un cheval dont je les vois prendre le plus grand soin. Bien sûr, ils ne sont pas légions ces nouveaux propriétaires, mais pour suivre les déboires de certains, je les trouve très soucieux du bien-être de leur chevaux et difficiles à décourager.

On peut effectivement s'interroger sur leur manque de préparation à cette situation de propriétaire et à ce qu'elle nécessite de connaissances, mais la situation pourrait évoluer J'ai vu que la Fédération avait créé un diplôme (les degrés) que les clubs devraient peut-être mieux faire connaître aux élèves. Ainsi, le Degré 2.

Accessible à partir du Galop 7, il valide la capacité à s'occuper au quotidien d'un cheval, ou d'un poney et de son travail. Il est particulièrement adapté aux propriétaires, futurs propriétaires et professionnels du monde de l'équitation.



Message édité par: Olivier S, à: 2009/10/08 17:13

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Olivier,

C'est ma version des choses, et jusqu'à preuve du contraire, je maintiens.

Souhaitons bonne réussite à ce degré 2, mais ce n'est pas une solution !

Si l'art équestre est si mal en point, c'est faute de performances et de vraie formation. (je ne connais pas le contenu de la formation Degré 2)
Il y a quelques années, on transforma les degrés en galop7 : qu'advint-il ?

Notez bien que la mise en place de ce Degré 2 est l'aveu de l'échec du G7 !

Amicalement

 

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Pour changer ? Mais j’ai déjà le 2ième degré, version ancien...
Bon alors je change l’ambiance…

Écouté sur le Net, c’est le nouveau titre du sujet.

A Bruno pour tenir le coup, ou pleurer version bonheur…
http://www.youtube.com/watch?v=1MOkUwbAdEU

Amicalement.

***

Je ne sais pas si le Galop 7 était censé préparer des cavaliers propriétaires autonomes, mais ce n'est certainement pas le cas aujourd'hui.
Le Degré 2 est censé se passer une fois le Galop 7 obtenu et se propose de valider des savoirs complémentaires indispensables à tout propriétaire :
Au programme du Degré 1 (Galop 4 +), s’ajoutent :

Le squelette, les muscles les tendons et leurs principales pathologies.
Les races.
Beautés et défectuosités du modèle et des aplombs.
Principales maladies: symptômes, prévention, conduite à tenir
Mise en condition, planification et organisation du travail du cheval.
Alimentation, rationnement et pathologies liées à l’alimentation.
L’apprentissage du cheval, les renforcements, la punition, la récompense.
Les aides, les mouvements de base du travail du cheval, la mise sur la main.
les figures de dressage.
Les embouchures, les enrênements effets et usage.
La réglementation liée à la vente et à l’achat des chevaux.
Prophylaxie(vaccination, vermifugation) identification.
La Culture équestre : historique, auteurs principaux.

Prendre la température
Décrire les aplombs
Faire un pansement
Simuler l’administration d’un vermifuge avec une seringue à vermifuger vide ou remplie d’une substance sucrée.
Décrire le modèle
Faire un test de déshydratation
Identifier un poney / cheval (robe, marques,..)
Monter et démonter une bride et l’ajuster sur un poney / cheval.
Détecter une boiterie
Enoncer les causes possibles
Protéger un poney / cheval pour le travail à l’obstacle
Cramponner
Vérifier l’état des muqueuses. En donner les paramètres normaux
Énoncer et reconnaitre les différents aliments citer les pratiques d’alimentation et d’abreuvement (mangeoire, seau, râtelier, filet, abreuvoir..) et les mesures de sécurité les concernant
Soigner les membres après un travail intensif
A partir de la pharmacie vétérinaire présentée, catégoriser les produits selon leur utilité
Expliquer et montrer si besoin leur mode d’utilisation
Tresser la crinière et la queue
Expliquer son livret signalétique
Enoncer la réglementation en matière de vaccination

Il faut y ajouter des tests de travail Plat et Obstacle et des tests de pratiques Plat et Obstacle.

Le tout me paraît plus exigeant que ce qui est demandé au Galop 7.

Reste à savoir si les clubs et les cavaliers sont prêts à consacrer le temps et l'énergie nécessaire à l'assimilation de ces programmes et à la préparation de l'examen. Reste aussi à savoir où se situe réellement le niveau d'exigence des examinateurs et dans quelles conditions l'examen se passe-t-il(le degré ne se passe pas dans son club).

À noter :

Tests d’équitation du Degré 2
Les enrênements sont interdits à la détente et pendant les épreuves.
Test sur le plat : embouchures conformes aux Dispositions spécifiques Dressage pour les épreuves Amateur. Cravache de dressage autorisée. Protections autorisées. Gants obligatoires.
Test sur l’obstacle : embouchures conformes aux Dispositions spécifiques CSO pour les épreuves Club.

Faudrait-il en arriver à exiger le passage d'un permis pour pouvoir acquérir un cheval ?

france
Déconnecté
Inscrit: 06/03/2007

bonsoir

si mes souvenirs sont bons, ces degrés 1 et 2 sont examinés par un jury neutre et non par les moniteurs des candidats

mais est-ce que ça changera le monde ?
A l'époque des anciens degrés, il trainait pas mal de rumeurs selon lesquelles les candidats de certains clubs étaient mieux notés...allusion à des copinages, bien sûr, pas à des différences de préparation
Faut-il vraiment aller présenter un examen pour comprendre qu'être propriétaire d'un cheval demande de se mettre un peu au courant des besoins de l'animal et de beaucoup d'autres choses ?
Ces degrés n'apportent rien par rapport à la compétition ; or c'est quand même la motivation essentielle des jeunes ou moins jeunes qui acquièrent le galop 7
Et pour finir ces degrés existent sur le papier mais, pour ma part, je n'en ai jamais entendu parler sur le terrain

Le prix de cet effort, c'est vivre d'avantage dans les boxes et parfois les pieds dans le fumier.

"quand on aime on ne compte pas" dit-on
si on aime les chevaux, comme il est de bon ton de le clamer bien haut, et dans le cas des amateurs, où est l'effort ?

Message édité par: france, à: 2009/10/08 23:31

SINIGAGLIA Françoise
Déconnecté
Inscrit: 03/10/2007

bonjour tout le monde! je suis entierement d'accord avec bruno quand il dit qu'il faut passer du temps "les pieds dans le fumier" la theorie, nous l'enrichissons par une curiosité mue par une passion, qu'est ce que fait le véto? le dentiste? le maréchal? l'instructeur? depuis toute petite, j'ai toujours demandé :"pourquoi?"
nous complétons aussi cette curiosité par des lectures; maintenant il existe un énorme panel a la portée de tous , du débutant, aux confirmés..(alors qu'a une époque , ces livres etaient quand même rares, et assez elitistes : un gamin de 10 ans ne va pas commencer par Xenophon..
en general; nous nous offrons quelques stages en plus des leçons ..histoire de confirmer des lectures, ressentir des choses..
donc je rejoindrais yves dans l'idée que "ça s'arrange"..je connais des chevaux "tondeuses" mais il sont très agés, et leur propriétaire n'a pas souhaité les envoyer a l'équarrissage.. globalement, je trouve ça plutot sympa!
en revanche, comme le pointe yves: cavalier=client.. c'est un fait , c'est reel! et c'est là qu'a mon avis, parfois , le système se perverti!selon les écuries, selon l'enseignant, et sa propre vision de l'équitation,selon sa probité morale.
nul n'est besoin d'etre expert en economie pour deduire que "les compet du dimanche" avec ses engagements, sa restauration, son coaching, sa location de chevaux,prix de transports..(le commerce de chevaux et leurs commissions en liquide que ces concours induisent..) est RENTABLE.. donc le but va être de "remplir les camions" le plus vite possible.parce que certes "le dimanche est foutu" mais là ça vaut la peine..( plus que de rester dans la sciure a donner quelques leçons si ennuyeuses a des debutants a prix cassés). donc , il faut remplir le "camion " dare-dare, corollaire: il faut que les nouveaux "sautent" rapidement.. et en s'accrochant bien, avec un bon "tire cul".. ils prendront de l'experience sur le terrain! pardon "du métier" nous dit on! ça fait plus "classe".
et voilà!ces gamins ont un budget "compet" faramineux, on leur fait croire que "c'est reussi".. et par consequent, ils ne voient nul besoin de "piocher le sujet"..a moins d'etre passionnés, curieux.. etc .. ensuite ils vont arriver a un niveau plus technique.. comme si (ma parole!!)c'était calculé pour arriver vers leur 17,18 ans.. il y a les sorties, les boites, les copains ; les bagnoles, le bac.. el ils abandonnent l'équitation..: et aux suivants!
peu d'entre eux persistent au delà; si.. les curieux, les passionnés..mais les chevaux d'amateurs sont rarement malheureux , au pire, ils coulent des jours de "rtt" maximums ! et dans une écurie de propriétaires ou le patron est sérieux, (j'en connais pas mal)tout se passe très bien et raisonnablement pour gens et chevaux.(je reste dans l'idée que tout le monde ne peut être un champion, mais chacun peut tendre vers une amélioration )
je pense qu'a part des excès anecdotiques, le problème vient de la formation, reçue par l'enseignant,puis , dispensée par lui; dans quelle éthique se situe t il; est il d'abord enseignant, ou d'abord busisness man?
l'elève lui, comme une éponge, assimilera ce qu'on a mis dedans, et il ne pourra jamais restituer plus.. surtout au départ, quand la curiosité n'a pas été eveillée.. certains s'ingenient vraiment a tuer la curiosité des élèves! parce qu'ils ne sauraient pas y répondre! et honnêtement; bruno! je vous taquine un peu, je ne crois pas que les yankees y soient pour grand chose! bien amicalement, françoise

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Bonjour,

Il est vrai que deux écoles s'opposent sur les rectangles et que nous aimerions, que le choix de la légèreté s'impose.
Tout mouvement est activé par un moteur.
Quel est alors celui de la filière du cheval de sport ?
Pour répondre à la question, il faut sortir du bocal et, à l'image de son habitant (poisson rouge), ne pas perdre la mémoire à chaque tour.

Nous pensons que ce qui est vrai, ce qui est beau doit prévaloir, oui.
D'autres pensent que ce qui est économiquement équilibré assure ses lendemains.

Quels sont donc les moteurs de chacun?
Chez les classiques : l'art, le beau, l'historique et aussi le juste puisqu'un règlement l'imposerait.
Chez les modernes, parce qu'ils sont modernes, se doivent de transgresser un peu les règlements, évolution oblige, de se justifier par des résultats, par l'adhésion du public et aussi par un équilibre financier.

Une (ou des) médaille(s), souvent regardée comme satisfecit de son ego est, en réalité, un puissant moteur capable d'animer toute une filière que le poisson rouge ignore, bien sûr !
Une médaille, provoque une stimulation dans un pays et déclenche à tous les niveaux beaucoup d'activités : Licences et implantations de clubs, achats de chevaux chez les privés, ventes de selleries, de vêtements-enseignes, achats de chevaux de haut niveau et ventes de chevaux de cette qualité, relance de l'élevage, créations d'événements sportifs, stimulations créatrices,augmentation des activités environnantes,.... et j'en passe. A tel point que même notre poisson rouge, sort de sa torpeur et quitte son bocal !

De stupeur en stupeur, il découvre alors que nos malheureux "gladiateurs" ne sont pas soutenus car : les "chefs" ont des préoccupations personnelles, que nos élevages produisent des chevaux (qualité, race, sélection) ne correspondant pas aux exigences actuelles, que les haras mettent des interdits sur les croisements "améliorateurs", que les finances (encore!) insuffisantes sont mal employées, etc.... Et que, par le passé, des "électrons libres", hors système, mal organisés étaient capables de ramener une médaille ! Chacun œuvre sans concertation et chacun a raison!

Alors ?
Notre poisson rouge retourne dans son bocal et, très affairé tourne et retourne, a-t-il perdu la mémoire, ou ne sait-il pas comment faire ?

Message édité par: BLB, à: 2009/10/10 08:43

 

Grégoire
Déconnecté
Inscrit: 12/07/2009

Bien vu Bruno! Après une nuit à perfuser un cheval âgé et malade en fin de vie, je m'en retourne dans mon bocal, lui, s'en va galoper dans les nuages.

Dany Lahaye
Déconnecté
Inscrit: 09/10/2009

Bonjour,
je viens, ce soir, de rejoindre ce forum et après avoir lu des textes tenant des propos erronés sur mon Maître,je découvre les textes me concernant.
Nuno Oliveira ne peux pas répliquer, lui, lorsqu'un certain Grégoire prétend qu'à la fin de sa vie il était désabusé et ne voyait pas de suite à son équitation.
Par chance, moi je peux répliquer:
De toute évidence, vous confondez rollkur et chevaux encapuchonnés avec un cheval placé en deçà de la verticale.Je n'ai jamais mis un seul enrênement à Queimador, pas plus que je n'ai cherché à l'encapuchonner pour plaire aux juges.
Si vous lisez les oeuvres de mon Maître, il dit que certains chevaux ont besoin d'un placer au-delà de la verticale, et d'autres en deçà de la verticale.
Sur les photos, Queimador a quatre ans, je ne me soucie pas beaucoup du placer du bout de devant d'un jeune cheval du moment qu'il est léger à la main, en équilibre et en avant des jambes.La légèreté ne peut pas être une apparence et se juger sur une photo,le cheval est le meilleur juge. Ce que je peux dire en toute sincérité, c'est que je n'ai pas aimé la façon dont j'ai monté Queimador à Istres.Ces concours ne correspondent pas à ma façon de travailler et pour dérouler cette reprise,j'ai été amenée à avoir trop de contact, bien que celui-ci pouvait se mesurer en grammes.Par contre, bien que Queimador,dans le travail quotidien était peut-être quelques fois dans un placer en deçà de la verticale, il n'en était pas moins en avant des jambes,léger,en équilibre, et prêt à se porter en avant à la moindre sollicitation et à suivre le contact de la main, ce qui n'est pas le cas d'un cheval encapuchonné puisque l'encapuchonnement est souvent un signe d'acculement.

Message édité par: Dany Lahaye, à: 2009/10/12 00:29

 Dany Lahaye