Cheminement vers la Légèreté

bonsoir,

Impossible de vous contacter par ailleurs, je vais passer par votre site.

Vous parlez de ce que j'ai écrit sur "Equitation-passion" mais vraiment, cette vidéo ne flatte pas mon oeil, et, dans ma prise de position souvent très fidèle au maître, je trouve plutôt, comment dire, "utile" (zut, ce n'est pas le qualificatif que je cherche, mais je n'ai pas mieux sur l'instant) d'avouer que ce NO présenté là est, pour reprendre un terme de M. Henriquet, "ordinaire."

c'est la formule utilisée par M Henriquet (rien à voir avec cette vidéo) au mois d'août lorsque JP est allé chez lui, à savoir:

"Ce qui me rend encore plus admiratif de Nuno Oliveira, c'est de voir comment il a peut évoluer dans les 20 dernières années de sa vie... Du cavalier ordinaire qu'il était à 40 ans, il est devenu à force de travail ce génie qu'il est devenu vers la fin de sa vie..."

Et c'est exactement ce que je ressens en regardant cette vidéo, une sorte "d'ordinaire esthétique", du déjà vu où le liant et la fixité ne sont pas encore réunis pour nous donner l'Oeuvre.

Mais je comprends très bien que vous soyez en désaccord profond avec moi.

Portez-vous bien.

Bonsoir amis passionnés :-)
Ne nous tirons pas dans les pattes parce qu'on a des approches différentes, des goûts différents. Personne ne se ridiculise ici je pense, on n'est pas dans la langue de bois et c'est tant mieux, autant dire les choses comme on les pense, tant qu'on attaque personne! J'aime bien ce débat, on aime ou on n'aime pas, je n'aime pas non plus cette vidéo, (attention pas taper! ;-) ) mais, par contre, je dois avouer avoir versé ma larme sur le DVD sur Nuno, à la fin, lorsqu'il est sur Bunker.. Autre époque.

re,

C'est un grand privilège pour moi de converser avec Jean M.B.

Et j'ai également une affection particulière pour C. Poder, dont je connais les goûts et les desseins. Moi, c'est Euclides qui me touche par dessus tout.

Mais quand ça ne me touche pas, et bien, allez savoir pourquoi, ça ne me touche pas.....

Très cordialement,

Xavier rapportant M. Henriquet :

"Ce qui me rend encore plus admiratif de Nuno Oliveira, c'est de voir comment il a peut évoluer dans les 20 dernières années de sa vie... Du cavalier ordinaire qu'il était à 40 ans, il est devenu à force de travail ce génie qu'il est devenu vers la fin de sa vie..."

C'est effectivement à méditer ....

Ce que l'on attend souvent du cheval travaillé dans les airs relevés, est la synthèse de toutes ses "expériences" équestres.

Quoi de plus naturel ??

Bonjour toutes et tous,

Xavier il n'y a certainement pas de désaccord «profond»! Mais ce n'est pas sur la qualité du travail de Listão que je vous ai contesté hier soir, c'était sur la question de savoir si le «demander souvent, récompenser beaucoup» avait sa place dans ce contexte.

Les remarques que Henriquet aurait pu faire sur NO cavalier ordinaire à 40 ans sont proprement stupéfiantes! Je ne l'ai connu que quand il avait 43 ans, mais son équitation était époustouflante à ce moment-là. Et c'est bien ce que disait MH dans «À la recherche de l'équitation». Les films à Génève en 62 ou 63 (par exemple), avant ses quarante ans, vont dans le même sens.

Je ne nie pas qu'il ait évolué dans les 20 années où je l'ai fréquenté, mais qui saura caractériser vraiment cette évolution, je l'ignore; pas comme ça en tous cas.

Amitiés,
Jean M

bon , et bien moi c'est corsario qui me touche le plus..mais bon, un grand homme, reste un grand homme, c'est une globalité..une entité.
les petites phrases , a droite , a gauche, par tel ou tel , citées des années plus tard , sont évidemment déformées, sorties de leur contexte..comme ces petits bouts de film, sans le son qu'on peut voir sur internet.
je me demandais si j'allais acheter le dvd sur cava...?
est ce quelqu'un l'a vu? est ce que ça change niveau qualité d'image et son, ou est ce une compil des petits bouts d'internet? je suis restée très émue après "paroles du maitre" d'Antoine de Coux.. qui me donnait une suite a "reflexions équestres" usé a force d'être compulsé.. alors si vous me dites que c'est bien, je ne serais pas contre quelques illustrations!!
Jean, ce que vous avez dit au sujet de l'équitation tauromachique m'a touchée, car je reflechissais a cette dualité que je ressens, cette équitation m'époustoufle, m'émeut, j'ai vu recemment une demonstration d'angel Peralta (pourtant bien âgé, et très menu) qui m'a spontée.. mais par rapport a cela je n'adhère pas a la corrida, aux chevaux des picadors qui ont les yeux bandés parfois..pourtant , à l'origine, l'un a crée l'autre..ceci dit, c'est pareil, il existe moult qualité et éthiques differentes aux chevaux de combat.
ce qui me plait je crois et ce que m Henriquet appellait "l'esprit martial" c'est qu'a ces moments ,et dans ces circonstances (toros, guerre, bétail)le cavalier et le cheval ne font plus qu'un, l'un se confiant a l'autre et reciproquement, dans le but de survivre (a l'epoque)..ah ! si l'on pouvait rétablir la notion de primordialité de cette fusion, et la retrouver dans nos sports équestres actuels (moins dangereux desormais)!!enfin parfois quand je vois certains cavaliers de cso, je pense a michel Robert , par exemple.. face a un triple enorme, avec sa petite jument..je me dis que "ce n'est pas mort".. j'ai bon espoir!
amicalement, fs,

Françoise, ça doit t'intéresser :
nunobook.com/

Bonjour,

Jean, bien entendu pas de désaccord profond, c'était bien maladroit de ma part.

A propos de M Henriquet, pourquoi ne pas lui demander de vive voix des précisions lors d'une prochaine rencontre ? Je suis certain, et ne pense pas m'avancer, que JP sera heureux d'organiser un regroupement de nos forums.

En outre, j'aurai le plaisir de vous rencontrer. J'ai quelques précisions à vous demander.

La dernière fois, après les démonstrations de Catherine, j'ai passé quelques heures (!) à converser avec MH, conversation qui, par certaines anecdotes, vaut bien toutes les leçons d'Histoire.

Voyez, nous aimons tous Oliveira, et je trouve sain que notre amour se décline différemment.

Quant à la phrase du maître, "demander peu, etc..." je ne disconviens pas qu'il s'agisse de l'apprentissage, mais j'avais dèjà fait la remarque sur la relativité de cette expression en observant le maître avec un jeune cheval ; par là, je signifiais sur notre forum que si on interprète mal la formule de Oliveira, alors on risque de ne plus rien faire de son cheval.

Or ne rien faire de son cheval ne relève pas de la légèreté.

A bientôt.

Message édité par: xavier, à: 2009/09/25 10:39

Message édité par: xavier, à: 2009/09/25 10:35

Attention, la phrase de MH, lors d’une conversation privée était citée de mémoire, en substance, comme on dit.

C’est vrai qu’en y réfléchissant bien, MH a rencontré NO vers 1962 et il était pour lui l’image idéal de l’équitation qu’il recherchait… Nuno n’avait donc pas encore 40 ans puisqu’il est né en 1925.

Donc, les 40 ans sont certainement dus à une carence de ma mémoire… Je sais ce qu’en pense Xavier : « A ton âge… Ça commence toujours comme cela… Etc. »

Une autre chose est certaine : c’est que MH a toujours considéré NO comme un écuyer exceptionnel. En substance également : « Même quand il était Bauchériste, il l’était de façon exceptionnelle… »

Pour une réunion des deux forums chez MH, aucun pb, nous l’avons déjà fait à deux reprises me semble-t-il… Ah ! La mémoire…

Message édité par: Jean Philippe, à: 2009/09/25 11:42

Olivier

goûter ces instants quand ils se présentent et tout faire pour les multiplier me semblent déjà beaucoup.

de votre avis, c'est donc possible ; vous êtes rassurant car à lire l'ensemble des messages on pourrait penser qu'à moins de justement se prendre pour Oliveira on ne peut que mal faire. Un peu fatigant de voir à quel point la barre est haute

Renard

Pourquoi vouloir acheter un cheval de ce niveau?

parce que un GP c'est en compétition

d'après ce qui se dit à partir d'un certain niveau de compétition il faut au cheval des qualités naturelles de modèle et d'allures. A tort ou à raison c'est un autre problème

ça n'empêche que tirer la quintessence d'un cheval plus commun est aussi respectable et même plus qu'exploiter les qualités naturelles d'un seigneur ; si vous l'avez fait, chapeau