Détente Peters Aachen 2009
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Je ne pense pas que nous arrivions à être d'accord sur ce point. Je monte à cheval plusieurs fois par semaine, merci, et j'ai une complicité bien plus grande avec mon vieil hongre qu'avec mon 6 ans, et c'est normal jusque là, je suis patiente.
Je sais que le débat a été abordé plusieurs fois, même si vous trouvez le bonheur à cheval (je l'ai trouvé aussi), je ne suis pas convaincue que le cheval soit heureux pour autant. Il est juste soumis, même quand vous y voyez du brillant.
Je vois que vous avez retenu mon prénom, çà fait plaisir! (je ne viens pas très souvent)
Bien cordialement,
Georges...Instructeur et ex Sous Maître...entraîneur etc....désolé personne n'est parfait!
Pour info.. afin de répondre au souhait de ne pas se limiter au pseudo....Sous Maître(il y a longtemps) ne veut pas dire moin bon ou meilleur qu'un Maître...c'est une hierarchisation militaire. Juste un peu de'expérience pour avoir un avis respectable même si non partagé...
Perrine et Georges heureuse de faire un peu mieux connaissance.
Pour revenir au "cheval heureux" :
Un cheval n'a pas de sentiments humains. Il est domestiqué depuis tellement longtemps.
Chaque individu est imprègné par l'homme dés sa naissance alors je pense qu'un cheval qui travaille avec un cavalier à son écoute n'est pas "malheureux" au sens qu'il n'a pas de manque, il ne connait que ça.
Et comment peut-on juger si un retour à l'état sauvage il aura un sentiment de "bonheur" ? la peur des prédateurs, le manque de nourriture et d'eau, les intempéries etc.... quoiqu'il en soit il de notre devoir de veiller sur eux, et de rendre leur vie confortable et d'adapter le travail demandé. c'est pour cela qu'il faut limiter les les dérives et rester au plus près du naturel du cheval. Un cheval court, saute, piaffe etc... mais il ne marche ni ne galope avec la tête entre ses genoux.Et là on dépasse ce qui est tolérable et ce n'est certainement pas seul abus mais on ne peut pas tout changer d'un coup. Pour moi le cheval de la vidéo et tant d'autres sont devenus des pantins et on ne peut pas cautionner ça.
au fait les juges s'interrogent et réfléchissent à l'évolution de la discipline .
voir sur leur site en page d'accueil ; le premier sujet avec en lien la lettre envoyée par C CARDE http://www.cfjd.com/
Il me semble que les éthologues s'expriment en terme de "confort" et "non confort"
A priori, tourner plus ou moins en rond dans une piste, n'a rien de très "heureux", un peu plus peut-être si le cheval vient de passer 23h au box mais alors c'est 23h là sont bien plus malheureuse :(
Par contre, la prévenance du cavalier, le juste dosage du travail, l'échange social avec un humain ou présence d'autres chevaux, l'exercice physique qui fini par produire des endorphines (il me semble), le fait d'être souvent récompensé et, en effet, les quelques petits moment où le cheval donne de lui même exactement ce qu'on voudrait; tout cela amène à un état de confort pour le cheval, le stimule (et on sait que la vie en box par exemple ne permet pas d'être assez stimuler)et le rend de bonne volonté.
Enfin, c'est mon avis...
si, monsieur ou madame Renard, je vous invite quand vous voulez pour voir deux chevaux heureux, même s'ils travaillent..c'est un moment de connivence, de partage entre nous.. un moment ou nous nous prêtons mutuellement une attention superieure.. un moment ou nous etablissons des règles de hierarchisation, (sans violence aucune!!)ces règles rassurent et situent le cheval ;rien de pire qu'un cheval qui ne sait pas ou elles sont.. il va les enfreindre sans savoir , et avoir le droit a des reprimandes.. pis encore quand ces règles sont mouvantes!!
un moment de grooming mutuel; je te panses..tu me gratte les cheveux..un moment intime avec son cheval quoi!j'en suis a un tel point de connivence avec mes animaux qu'ils vont me montrer spontanement l'endroit qui les embête !(hier, cyrano avait une petite croute sur la hanche gauche, il me l'a mise sous le nez en me regardant: j'ai su qu'il y avait quelque chose là, je l'ai grattée, desinfectée, mis de la pommade. il s'est desinteressé de moi, et est retourné manger son foin)
je ne vous parle pas des chevaux de sylvain qui font leur detente tous seuls, autour de leur "papa" sans longe, la bride sur le cou, et qui viennent s'arrêter près de lui quand ils sont prêts!
reellement le travail peut etre heureux si tant est qu'il est sou-tendu par un enorme respect de son cheval; pas de repetitions, pas d'abrutissements,respect impitoyable de son physique !observation de son moral avant! toujours des demandes a sa portée, et être humble! certains jours on monte comme une patate! alors mieux vaut pour tout le monde d'aller regarder les petits oiseaux; bonne soirée tout le monde
Opinion totalement partagée
La notion de »heureux » ne me semble pas pouvoir être appliquée à un cheval utilisé par l’homme car ce n’est de fait que conditionnement, contrainte, dans tous les cas il n’y a pas volonté de sa part à réaliser les attentes de l’homme. Je ne vois pas comment faire cohabiter « heureux » et « exigences » ou alors c’est du masochisme voir sadisme. Chacun a son jugement sur ce sujet et il ne peut qu’évoluer au fur et à mesure de l’existence et de la pratique.
Par contre il me semble que traiter de ce terme généreux amène à considérer un élément majeur dans l’esprit dans lequel le travail est mené.
La conscience que le cheval n’a pas la possibilité de décider va déterminer une approche plus objective, compréhensive de ses comportements et de là inspirer le comportement du cavalier.
Dés lors les demandes répétitives apparaîtront plus clairement comme lassantes et stressantes. L’alternance des demandes, le travail à l’extérieur, la promenade, le paddock, la récompense prendront une place plus importante et éloigneront de cette « ambition » de domination qui même inconsciemment soumet les chevaux à une autorité imposée. De là une équitation plus réfléchie avec un respect plus présent pour le cheval. Peut être alors verra t on sur les rectangles des cavaliers sourire, se prenant moins au sérieux et des chevaux avec l’œil plus confiant, des mâchoires décontractées et retrouvant dans leur expression toute la noblesse que les pratiques actuelles lui ont en grande partie annihilée.
bonjour Osiris,
Je partage tout à fait votre propos sur le "bonheur" du cheval.....
Dans cet ordre d'idée, il serait bon aussi d'aborder la notion de soumission. Je crois qu'à la base, elle est la motivation de ceux qui pratique le rollkur.
Si le cheval ne se soumet pas, il se défend. (d'ailleurs, pour pratiquer cette torture, il faut un cheval capable "d'encaisser", pour leur sécurité, qu'il ne tentent pas l'opération avec un Anglo ou un PS !)
Mais les défenses en réalité ne sont que la difficulté ou l'impossibilité de produire un mouvement. (Cf. dr Giniaux)
Vouloir soumettre quelqu'un à une impossibilité physique conduit à le briser : c'est ce que l'homme très souvent interprète par le concept de SOUMISSION.
Le mot était très employé au XIXe siècle, époque de la fabrication de la plupart des enrênements.
Il aurait été préférable de parler de capacité physique et d'adhésion psychologique perfectionnées par l'entraînement.
La difficulté est que le cheval soumis s'éteint et que cet état est apprécié sur les rectangles. Une quadrature de cercle.
Cordialement
Message édité par: BLB, à: 2009/07/18 11:24
Bonjour Osiris, très heureux de votre retour sur le forum.
Est-ce que je vais choquer en disant que l’éducation du cheval est identique à celle de nos enfants ?
Que la discipline (exigences ; comme : repères donnés) imposée est source d’équilibre (heureux).
L’amour n’est pas absent ni dans la relation avec le cheval, ni avec nos enfants.
La bienveillance produite par un cavalier expérimenté abrite son autorité. Sans cette union entre les deux, le cheval est malheureux.
Je souscris pleinement à la fin de votre texte.
A Bruno, j’aime bien à rappeler de temps en temps cette phrase de Michel Henriquet :
"La contrainte exercée sur le physique et le mental d'un cheval de dressage, même par des cavaliers les plus respectueux, est telle qu'après les sept ou huit ans nécessaires à son aboutissement, il ne reste plus, d'un cheval paisible, qu'un individu éteint." (décembre 2006)
Elle sert d’avertissement et met en valeur l’orientation donnée précédemment par Osiris.
Amicalement.
Désolé Perrine, mais il faut que vous remontiez à cheval jusqu’à ce que vous sentiez que l’harmonie que vous créez avec votre cheval le rende heureux.
Que cette harmonie vous permette de sentir les qualités de votre cheval et vous fasse sentir à quel moment il est susceptible de vous les proposer lui-même.
Ces instants d’échanges sont nombreux alors que la confiance est établie et sont de vrais instants de bonheur partagé.