Le pas.
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En fait si je me souviens bien Messieurs Marey et Pages envisageaient le cheval "nu". C'est moi qui en a fait un raccourcis au cheval monté (a fortiori j'ai pensé comme vous, que devant supporter la charge supplémentaire d'un cavalier....).
Maintenant comment concilier le non-interventionnisme qui est le vôtre Bruno avec la citation de Messieurs Marey et Pages sur la nature du cheval ?
Je ne mets pas en doute votre pratique, car je ne me le permettrais assurément pas !, mais je souhaiterais comprendre ce que vous entendez par "non-interventionnisme" !
:)
Bonsoir Bruno et Marit,
Pardonnez-moi de me mêler à vos propos.
Le non-interventionnisme (c'est-à-dire, l'accompagnement parfait des allures) donne à l'intervention toute sa valeur.
Or, il est reconnu par tous que ne rien faire à cheval ne mène à rien.
Mais également, tous reconnaissent que le cheval à besoin de distinguer clairement entre rien et quelque chose.
Puisque entre rien et quelque chose réside la transition, voire un tout petit pas vers le rassembler.
Il n'est pas trop difficile d'accompagner le cheval au pas, pour peu qu'on cède aux oscillations latérales "reptiliennes". Cette prise en compte complète, par l'assiette, optimise l'accompagnement de la main parce que le bassin, l'épaule, le coude vont "avec" le cheval.
A partir de cette "neutralité" de qualité supérieure, qui plaît au cheval, celui-ci se trouve en état de réceptivité pour réagir positivement à une action de "buste / doigts"...
...Et tirer enseignement de la cession du "buste / doigts.
Et Progresser vers la "perméabilité".
Merci de souffrir cette petite envolée lyrique..!
Bien à vous.
Bonjour,
Vos échanges m'ont rappelé ce que certains de mes professeurs ont eu plusieurs fois l'occasion de me dire:
"demander, et laisser faire".
Et il est vrai qu'une fois le cheval mis dans la disponibilité du mouvement, bien souvent il ne faut plus rien faire...jusqu'au temps suivant.
Laisser le cheval glisser dans le mouvement, juste être prêt à le réceptionner dans nos aides au cas où.
Mais dieu que c'est parfois difficile de ne rien faire...
Béatrice
Merci Christopher, je fais mienne votre réponse, elle m'impose le silence.
Et comme le signale Béatrice : Dieu, que c'est parfois difficile de ne rien faire.
Amicalement.
Personnellement j'ai passé beaucoup de temps il y a fort longtemps à cheval "à ne rien faire".
Je n'en ai, d'expérience personnelle, rien tiré.
D'où ma sympathique insistance à voir se clarifier cette idée.
Je serais plus partisane de l'idée, pas si saugrenue, de "faire semblant de ne rien faire".
Ce qui n'empèche que je rejoins Béatrice dans son principe fondamental : "indiquer et laisser faire".
Mais pour le Pas particulièrement, quelle est l'idée fondamentale qu'il faut retenir (que diantre !) ?
:)
L'observation des chevaux en liberté et montés me ferait répondre : recherche d'harmonie.
La cadence et l'amplitude étant celles du cheval.
Amicalement
Bonsoir Marit,
Le non-interventionnisme oblige à beaucoup de concentration que le paquet trimbalé de fournit pas ....
... dans toutes les machines animales, il semble que principalement le cheval soit monté, ceci explique peut-être cela ?
Cordialement