Le pas.

Merci Monsieur Bruno dLB.,

Je note que le pas est le contrôle technique, le check up du cheval et l'utiliserai dorénavant dans ce sens, ... avant d'espérer un jour maîtriser les effets qui pourront corriger, améliorer et donc considérer utilement le constat des imperfections relevées.

:)

Message édité par: marit, à: 2009/04/05 13:47

Après relecture, je constate un oubli de taille :
LA PARFAITE SYMÉTRIE LATÉRALE du mouvement au pas.

Pardon pour cette omission.

Le check up : oui mais parfois aussi, un moyen correctif de certains mouvements par leur exécution dans le calme, l'amplitude et donc la concentration, l'application tel : le pas compté.

Bonjour
si mes souvenirs sont bons je crois que Nuno Oliveira cherchait un pas lent qui permette de décomposer le mouvement et semble t'il de muscler en profondeur sur le travail de 2 pistes, à l'inverse de la précipitation ou le mouvement est étriqué on cherche le développement
Dolmata

Le pas semble bien laissé pour compte :)

Mais quel est le rôle du cavalier au pas ? Peut-être est-ce par ce bout-ci qu'il faut prendre le sujet du pas...

Il est certain que cette allure, la plus décomposée qui soit, permet non seulement d'écouter comme le dit si bien Bruno la musique de chacun des membres du cheval mais aussi d'observer l'attitude du cheval au travers de son mouvement d'encolure etc etc.

Mais quel est, au delà de ce moyen de constatation, le rôle du cavalier au pas ?

Message édité par: marit, à: 2009/04/16 23:00

Bonjour Marit,

Mais quel est, au delà de ce moyen de constatation, le rôle du cavalier au pas ?

Comme pour la main, le cavalier doit savoir se faire oublier. Le pas est une allure privilégiée pour cet exercice.

Si cela semble si difficile, c'est souvent parce que le cavalier ne connaît pas ou mal les exigences de sa monture. Les chevaux sont "détériorés" par le mauvais emploi qu'en font les hommes.
Chaque cheval demande des conditions de travail propres. C'est peut-être là que commence l'art.
"Donnez ce que l'on vous demande"

Cordialement

Cher Bruno,

C'est étrange que vous écriviez que le cavalier doit se faire oublier... J'aurais plutôt pensé que c'est au pas particulièrement que le cavalier doit se faire l'amplificateur des mouvements du cheval, accompagner serait agir or agir c'est rajouter une énergie à une autre. Je pensais que ce serait un quelque sorte un accompagnement raisonné et résonné.

Pourriez-vous développer ce que vous entendez par "se faire oublier" Bruno, ce serait très aimable !

Le cavalier doit accompagner le pas. Il doit cependant intervenir si le cheval s'éteint.
Il est intéressant de traviller le pas en fin de travail quand le cheval est "chaud". Le pas en début de travail permet d'échauffer le cheval mais n'est pas propice à un travail au pas.

Bonjour Marit,

Il est fréquent que le cavalier soit interventionniste et, dans ce cas, il gène le cheval, perturbe son équilibre ou le mouvement de son dos.
Il est difficile de se faire oublier, le pas s'y prête particulièrement bien.

Et, si votre cheval s'éteint, avant de lui "rentrer dedans", demandez-vous : pourquoi s'éteint-il ? la réponse est souvent dans le zèle de son cavalier.
L'humain poursuit un effort douloureux pour une cause supérieure;
Le cheval arrête son effort dès l'apparition de la douleur ou de l'inconfort.
Amicalement

Certes certes Bruno, mais je ne "rentre pas dedans"... comme vous n'êtes pas un vulgaire paquet trimballé dans votre non interventionnisme...

N'est ce pas ?

:)

Une petite citation amusante tirée de l'ouvrage "Equitation : équilibre du cheval monté" de Dominique Ollivier citant les Professeurs Marey et Pages :

"Nous ferons remarquer, en terminant, que la tendance à l'économie du travail que l'on constate, à des degrés divers, dans toutes les machines animales, paraît atteindre chez le Cheval, sa plus grande perfection."

Ceci mérite réflexion...

:)