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De la position à cheval

157 réponses [Dernière contribution]
Yasmine.C
Déconnecté
Inscrit: 16/10/2006

France, moi j'ai beaucoup apprécié les livres de JDO qui sont clairs et précis, parler de "calvaire"... s'il pouvait encore intervenir ici...

Pour pouvoir impulsionner un cheval "en pleine défense", vos jambes doivent-être placées un peu "devant vous" dans votre image corporelle. Vous devez être assise sur vos fesses et pas sur l'enfourchure "peu de cavaliers en sont capables" écrit Fillis - encore faudrait-il s'en donner les moyens et avec le dos creux et les talons sous les fesses, je vous assure que vous ne faites pas le poids. Moi, avec mon petit calibre, je "fais le poids" avec des chevaux à "gros calibre".

Un travail dans une impulsion supérieure n'est possible qu'en travaillant ainsi - à moins d'utiliser travail à pied, piliers, longe et autres assistants bipèdes armés de chambrières diverses et variées pour rassembler votre cheval. A l'époque de la Guérinière et avant, on travaillait ainsi. Fillis et Saint Phalle s'enorgueillissent de ne travailler que seul et à cheval, moi aussi je travaille ainsi, le reste ne m'intéresse pas. Un cavalier, un cheval.

france
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Inscrit: 06/03/2007

Ahh, Yasmine, je me suis mal exprimée

Calvaire dans le sens où ce qu'il dit est si clair et évident qu'on se demande pourquoi on voit et enseigne autre chose

Savez-vous à quel moment et sous quelles influences on en est arrivé à admettre cette position sur l'enfourchure, si malcommode en toute occasion ?

Yasmine.C
Déconnecté
Inscrit: 16/10/2006

Attention, la position "sur l'enfourchure" est en fait une dérive de la position pré-citée qui empêche néanmoins par moment une assise solide sur les fesses et un voussement relatif du rein du cavalier en guise d'amortisseur dans les allures à forte poussée des postérieurs ou, dans les défenses du cheval. Egalement dans l'étude des changements de pied (notons au passage que La Guérinière ne changeait pas de pied). Tout en restant assis, le cavalier garde l'usage de ses jambes qui restent ainsi libres.

France, personnellement, je vois cette position apparaître avec les lourdes selles sur les lourds chevaux portant des chevaliers en armure, mais je ne suis pas historienne.

Actuellement, on la retrouve principalement sur des chevaux peu sollicités dans le mouvement en avant et qui "piétinent", bien vu Lucien ;-) (ce que j'appelle moi le radada) ou sur des chevaux très "bas et ronds" qui ne poussent pas franchement vers la main non plus.

Enfin c'est mon observation personnelle, à compléter et à corriger avec des exemples pratiques, actuels précis et visibles, bien sûr, ça permet de savoir de quoi l'on parle. La position du cavalier assis sur un cheval dans une grande activité motrice (à l'arrêt ou au petit trot, l'intérêt est moindre), c'est quand même plus facile à montrer que la légèreté, alors allons-y, commençons par là!

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Bonsoir,

Pour faire court,

Je connais quatre moyens d'avoir le cheval devant soi.

1) L'attelage.

2) Le tandem.

3) Les longues rênes.

4) Méditer sur les photos présentées par Yasmine, qui me rappellent une recommandation de Monsieur Carde:

"Pour avoir le cheval devant soi, il est bon d'être assis derrière ses talons".

Bonne nuit.

Message édité par: pianissimo, à: 2008/12/08 23:31

x
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Inscrit: 17/03/2006

Tout d'accord avec Yasmine.

pierrex

marie
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Inscrit: 17/03/2006

C'est quand même amusant :

Excusez moi d'avance d'être triviale.

Tous les grands maîtres sont des hommes, ou presque.
Alors les prendre en exemple en prônant de s'asseoir "sur l'enfourchure" et d'avoir le rein cambré... on marche sur la tête, non ?

1-J'ai toujours eu l'impression que la cambrure est l'apanage féminin, les possibilités de cambrure du dos d'un homme sont bien moindre. Je ne vois pas le dos de Nuno Oliveira cambré sur les photos mais seulement droit avec les épaules reculées.

2-J'ai toujours pensé qu'un homme ne devait pas vraiment apprécier de peser sur l'enfourchure pour des raisons anatomiques. Il serait plutôt tenté de rester solidement sur ses fesses en gardant le poids du buste vers l'arrière pour sécuriser la position.

Si on enseigne aux cavaliers de monter sur l'enfourchure (ce qui arrive automatiquement si on cambre le rein), je comprend mieux la féminisation galopante de l'équitation !

Quant à la position des jambes je suis entièrement d'accord avec vous Yasmine. Suite à vos conseils j'ai fais le test de garder les jambes devant moi... et l'essayer c'est l'adopter, sans hésitation !

Cordialement, marie

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

« J'ai toujours pensé qu'un homme ne devait pas vraiment apprécier de peser sur l'enfourchure pour des raisons anatomiques. » Marie

Il vous faut un témoignage, Marie ? Alors non, cela ne dérange pas du tout !
On peut observer des cavaliers qui montent en discipline du saut d’obstacle assis sur les cuisses et le buste penché en avant.

Et puis parler d’anatomie n’est pas le signe d’une mauvaise éducation. Vous n’êtes pas triviale…

On peut être gêner si le cheval bouge et que l’on est pas avec lui = risque de casse !

Et comme dirait une autre personne qui intervient sur le forum : Avez-vous d’autres questions ?
Je plaisante bien sûr. (Clin d’œil à Serge)

Amicalement.

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Marie,

Être assis "comme sur une chaise" ou être "sur l'enfourchure"...

Voilà bien les deux extrémités du manche de la guitare!

Cela fait dix-neuf possibilités (dix-neuf cases).

Le tout consiste à savoir se ballader tout au long de ce manche "selon les nécessités de l'instant" (là, je parle équitation).

Si vous préférez, glisser, selon les besoins, des fesses lourdes, ouvertes, étalées, aux fesses refusées, donc serrées.

Pas toujours facile à doser.

Amicalement.

Yasmine.C
Déconnecté
Inscrit: 16/10/2006

Bien sûr que la position varie d'un moment à l'autre et selon l'effet escompté. Bien sûr, en travaillant l'écuyer passe par bien des "cases" mais... juger un cavalier sur le critère visuel de

"une jambe à la verticale depuis la hanche jusqu'à la cheville"

Sans même regarder l'attitude du cheval, là, ça me bloque.

PODER Catherine
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

J'arrive Yasmine!
Mais malgré ton conseil, il m'a fallu du temps pour comprendre le mode d'emploi:

Voici donc les images promises.

Entendons nous bien : je vous donne ici mon point de vue. Je ne souhaite l’imposer à personne et respecte celui des autres
Il ne s’agit donc pas d’entretenir une polémique stérile « qui a raison, qui est d’accord avec qui et/ou contre qui ».
Nous avons tous ici un but commun, mais les chemins que nous empruntons sont personnels.
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