De la position à cheval

... Mon "Jaja" hier, je voulais vous mettre la vidéo mais ça ne veut pas passer. Moi je me sens bien comme ça, je vous dirai dans 10 ans ;-)))

Yasmine, merci pour votre conseil de lunettes, mais permettez moi de conclure simplement que notre vision est différente.
Nathalie

Le vision change avec la pratique, les lunettes, c'est pour lire ;-)

Et si nous considérions raisonnablement et aimablement que les questions de vue et de lunettes sont...hors sujet?!!...

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La mise à cheval d'un enfant par son père:

http://fr.youtube.com/watch?v=StuWXpKITas&feature=related

(Merci Piotr)
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Le problème, c'est quand la valeur d'un grand Maître tourne au gouroutisme aveugle à son grand désavantage. Oui, et alors? "L'enfant" et son père ne sont plus là de nos jours, il ne pourront plus vous raconter. Peut-être qu'avec une seconde vie Oliveira aurait encore évolué, progressé? N'a-t-il pas dit à la fin de sa vie "dommage, je commençais à comprendre l'équitation"? Baucher, grand novateur, n'est pas sans faille non plus, et lui aussi, s'il avait vécu 30 ans de plus avec un physique intact, il aurait certainement fait la synthèse de ses deux manières.

Alors, restons ouverts à ce que la pratique nous souffle et sachons apprécier la valeur de nos prédécesseurs - avec des lunettes, mais pas les roses, celles qui permettent de voir. Beudant n'aimait pas qu'on lui fasse des compliments, il savait pourquoi...

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/12/18 12:26

Excusez la qualité de l'image, c'est une photo argentique scannée.
Ma nièce, qui avait à l'époque 6 ans, sur mon cheval de 14 ans (aujourd'hui à la retraite), sur ma selle de dressage et sans étriers.
Ses jambes sortaient à peine du quartier. Seule son bassin (et un peu de voix parfois) permettait de mettre le cheval aux différentes allures. Et je peux vous dire que ça trottait bien en impulsion.

Message édité par: sweetmusic, à: 2008/12/18 12:27

La bonne position est celle qui autorise le cavalier à prendre au bon moment la meilleure attitude qui permette , les aides aidant, au cheval à exécuter ce que l'on attend de lui.
Selon le physique de chacun, selon la sensibilité du cheval et celle du cavalier, selon la pratique (plus ou moins régulière), selon la ou les disciplines pratiquées ,elle peut évoluer.
Il en est de même avec le temps et les techniques qui s'améliorent, avec la perception que l'on a de son cheval;la position peut varier.
En équitation, il n'y a rien de figé; tout bouge, tout évolue, tout peut changer.
Un petit gros n'aura pas la même attitude à cheval qu'un grand longiligne; mais parfois, le petit gros peut avoir plus de tact, de finesse, de sensibilité et d'efficacité que le grand longiligne plus fait au départ pour monter à cheval.
Donc ,croyez vous vraiment que ce sujet mérite de longues digressions?
Joyeuses fêtes cependant.

Monsieur P., ce que je préfère dans ces photos, c'est le sourire jusqu'aux oreilles qu'affiche votre fils !
Malgré ses jambes en crapaud ou ses pieds sur les épaules du cheval, il est décontracté dans toutes les situtations ! Car un sourire qui n'est pas figé est bien souvent la preuve de la décontraction du corps.
Et sur les deux dernières où on le voit mieux, je dirais même qu'il rigole bien !
Ma nièce fesait pareil ! Même avec un cheval qui galopait fond la caisse sur le cercle de longe titillé par le froid. Pour la relaxer, je lui demandais de me raconter une histoire ou sa journée à l'école,... occupée à ce qu'elle me racontait, elle ne se souciait guère des perturbations de sa monture. Sentant qu'elle était indiférentes à ses pitreries, il revenait de lui-même au calme.
Plus tard, quand elle fut capable de le guider seule, il ne l'a jamais embarquée au grand galop dans la piste alors que moi, j'avais le droit à toutes sa panoplie d'âneries : coups de cul, cabrés, sauts de mouton,...
C'est alors que j'en ai tiré la conclusion que c'était moi qui le stressait ou l'énervait et qu'il était temps de changer.

Je tire un trait sur ce hors sujet pour en revenir au sujet de départ (bien que ce n'était pas vraiment du hors sujet).
La position idéale serait finalement la décontraction idéale.

Joyeuses fêtes également à vous M. Katz, ainsi qu'à toutes et tous d'ailleur !

Va pour le gouroutisme mal évalué, je retire.

Piotr, votre fils vousse merveilleusement bien son rein, il accompagne souplement le cheval ses fesses collent au fond de la selle. En prenant de la force dans son dos, il gagnera en se redressant en reculant un peu ses épaules, en se grandissant, sans perdre ce rein souple et liant. Il tiendra alors sans jambes quoi qu'il arrive.

Enfin ce n'est que mon avis, libre à chacun...