Propos divers et variés

Bonsoir ,

Pour bdlb > Je suis toujours en déplacements et ne peux répondre que les Week End ( si j'ai le temps ).

Pour Alain,

Vous vous trompez Alain.

Sauf exceptions, la personnalité d'un cheval vient de ses origines, c'est inné !

Sauf exceptions, la qualité d'un cheval vient de ses origines, c'est inné !

C'est justement là qu'intervient le cavalier = lier les deux !!!

C'est le but et le grand travail des Eleveurs,( j'en profite pour les saluer si certains lisent ce forum.)

Un Eleveur, tous les Eleveurs pour leurs croisements, cherchent à faire LE CRAC. En étudiant les lignées, résultats, etc..

Ne pas faire cela, ce n'est pas de l'élevage, c'est du pocker. Ne pas connaitre les origine à fond, ce n'est pas de l'Elevage de Qualité.

Si l'Eleveur veux vendre ses chevaux, il n'a pas le choix ( si il veut également se faire une petite ou une grande renommée, être fier de son produit ).

C'est donc bien un besoin et une nécessité commerciale.( pour lui )

Cordialement

Serge

Serge Mulot écrit:

Sauf exceptions, la personnalité d'un cheval vient de ses origines, c'est inné !

Sauf exceptions, la qualité d'un cheval vient de ses origines, c'est inné !

C'est justement là qu'intervient le cavalier = lier les deux !!!

C'est le but et le grand travail des Eleveurs,( j'en profite pour les saluer si certains lisent ce forum.)

Un Eleveur, tous les Eleveurs pour leurs croisements, cherchent à faire LE CRAC. En étudiant les lignées, résultats, etc..

.......
J'en reste sans voix.
Je travaille des rétifs depuis presque 10 ans, et la meilleure lignée d'élevage très mal montée donnera toujours un rétif ou une carne.
De même que la plus ignoble des haridelles se transformera sous la selle d'un fin cavalier.

Le mental et les aptitudes d'un cheval à 6 mois c'est 30% de ses origines (du travail de l'éleveur), 50% du mental de la mère (donc choix d'éleveur aussi), et les 20% les MANIPULATIONS de l'éleveur.

Le mental et les aptitudes d'un cheval à 4 ans c'est pour moi 10% à peine de ses origines, 40% des manipulations (bonnes ou mauvaises) de l'éleveur, 50% du dresseur.

Le mental et les aptitudes d'un cheval à 8 ans c'est 10% de ses origines et 90% du travail du dresseur (bon ou mauvais).

Votre point de vue est celui d'un éleveur qui vend ses produits au sevrage.
Quand je vois des 4 ans qui partent au débourrage sans jamais avoir été touchés, ce que vous écrivez me fait sourire.
Quand je récupère des 8 ans immontables, je suis partagée entre la honte de lire ça et éclater de rire...............

Un crack ne sera jamais rien sans le dresseur / cavalier qui va bien. Des centaines de ces chevaux d'avenir croupissent dans les prés faute de cavaliers compétents.
Rajout à postériori: faute de cavalier compétents, ET d'Eleveurs avec un grand E qui ont tripé sur des origines et omis d'effectuer les manipulations basiques que devrait subir tout jeune cheval........

Sincèrement.
K

Message édité par: Kaïs, à: 2008/12/30 10:54

Camille Estrade :

Un crack ne sera jamais rien sans le dresseur / cavalier qui va bien. Des centaines de ces chevaux d'avenir croupissent dans les prés faute de cavaliers compétents.
Rajout à postériori: faute de cavalier compétents, ET d'Eleveurs avec un grand E qui ont tripé sur des origines et omis d'effectuer les manipulations basiques que devrait subir tout jeune cheval........

Qu'il est doux parfois de lire le vrai.
Les affirmations simplistes ou basiques de Serge Mulot sont surannées. Mendel est mort !
Qui, aujourd'hui, adhère encore à de telles "théories" ?
Après certaines réponses sommaires, auxquelles je ne voulais pas donner suite, je remercie Alain Degrange d'avoir abordé l'un des sujets "clé", celui du tempérament individuel.
Je suis (petit) éleveur de PS. Ces chevaux sont les moins influencés par le (mauvais) travail des hommes et leurs performances sont d'abord l'expression de leurs capacités naturelles.

Bien qu'il soit très difficile d'aborder ce sujet simplement, tentons quelques explications :
Faire croire que l'éleveur regarde "tout" de la génétique des parents pour obtenir un poulain prédéfini et satisfaire un marché, est osé, ... mensongé.
Dans un croisement "génétique" il y a le génotype et le phénotype. Le génotype déterminera les caractères "fixes" de l'espèce (caryotype), le phénotype ceux du sujet. C'est par le phénomène de "dominance" que l'expression différenciée se produira ou pas. C'est le mystère de la nature qu'illustre parfaitement les différences au seing d'une famille nombreuse ( génétique identique) phénotype variable.

Le caractère, est essentiel. Sans se lancer dans de longues théories sur l'adaptabilité aux conditions environnementales, on peut supposer que les premiers sujets dans une espèce se ressemblaient beaucoup plus et, sous l'influence de toxines (volcaniques, alimentaires, sanitaires, entre autre) certains sujets offraient les conditions favorables à certaines expressions morphologiques.

Or, c'est bien à partir de conditions (d'élevage) + ou - favorables que l'on pourrait favoriser le phénotype. Pour ma part, j'ai voulu aborder les chevaux par le biais des classifications homéopathiques qui mettent bien en lumière les tempéraments, NON HEREDITAIRES, mais favorisés par un état de santé ou sous influence alimentaire. Ceci aussi bien sur le plan psychologique que physiologique.

L'idée puérile, tentant à faire croire que le croisement de deux champions donne un champion est fausse. (Faut-il encore définir le champion dans sa discipline : facteurs morphologiques, physiologiques et psychologiques).

Les origines véhiculent tout et la transmission génétique est aléatoire. A posteriori et statistiquement, on peut dire qu'une lignée produit 20-30% d'un phénotype. Mais un éleveur ne peut pas connaître tous les caractères dominants présents chez son élève. Cette science n'est pas exacte et demande toute la réserve des gens sérieux.

Pour cause, il existe plus de chevaux non performants que de champions bien que certains "éleveurs" laisseraient croire qu'ils contrôlent "TOUT".

Après avoir produit le crack potentiel, il faut encore trouver les hommes capables d'obtenir du cheval les conditions nécessaires à l'extériorisation des performances : le travail bien conduit comme nous l'a démontré Camille Estrade est CAPITAL.
Monsieur Mulot, ou vous êtes très jeune, ou vous êtes incompétent.

(pardon pour ces explications longues et compliquées).
Cordialement

Qu'est-ce qu'une mauvaise herbe ?
Une plante dont on n'a pas encore trouvé de propriétés. (tout n'est pas perdu)

Bonjour,

L’orientation donnée au débat me convient bien.
Je connais un élevage où les chevaux sont de vrais « crèmes » et où les jeunes se « laisse débourrer ».
Je connais un autre élevage où il faut prendre des précautions de sécurité…
Il est bon cependant dans un autre registre de côtoyer les deux.

Je suis totalement convaincu de l’influence de l’homme/cavalier sur une partie de la personnalité du cheval.

Le point de vue du jardinier me fait également dire que une « mauvaise herbe » poussée dans un jardin est tout simplement une herbe qui ne se trouve pas à sa bonne place.
Je n’hésite pas à laisser pousser de façon raisonnable dans mon petit jardin, chélidoine, ortie, épilobe, plantain, lierre terrestre, églantier… Mais on en connaît bien les vertus.

Merci pour ce hors sujet ( ?) très sympathique.

Amicalement.

Dommage que vous n'interveniez plus, dommage que vous ne nous fassiez plus partager vos videos (j'ai particulièrement apprécié celle sur la leçon d'obstacle de NO, preuve que les talents d'enseignant de No ne se limitaient pas à la haute école et qu'en tout, il agissait en inculquant des bases saines et solides, pour une équitation de qualité!)
Heureux qu'il y ait quelques extras terrestres, qui nous font rire parfois par l'incongruité de certaines de leurs affirmations, mais qui nous navrent parfois (il serait temps de faire disparaître la distinction entre dresseurs et sauteurs; un bon écuyer, quelle que soit la discipline de prédilection saura avant tout parfaitement éduquer un cheval sur le plat et via une gymnastique à l'obstacle lui donner décontraction, tonus musculaire, orientation correcte pour une utilisation en dressage, en complet, en cso et autres nombreuses disciplines de l'art équestre) Car l'art équestre ne se trouve pas que sur le plat: on peut monter artistiquement un parcours d'obstacles , un enchainement d'obstacles fixes ou une course d'endurance: car l'art équestre réside dans la "magnificence" du cheval.
A l'aube de cette nouvelle année, meilleurs voeux à toutes et à tous.

Endurance, CSO, dressage, courses, complet, etc.

Aux trois longueurs,
l'ÉQUITATION est UNE.

Ce qui est vrai, reste vrai. La légèreté existe aussi chez le cheval de courses.

Cher bdlb,

Vous etes éleveur de PS ?

Connaissez-vous les lignées ?

Pouvez-vous vous payer une saillie d'un PS qui à gagné l'Arc de Triomphe ?

Je crois que vous vous trompez tous !

Voilà plus de 20 ans maintenant que les Haras Nationaux avec l'appuis de l'INRA, ont mis au point le Blup et les coefficients de détermination.

Ils ont compris, EUX, l'importance des lignées et de la génétique. Maintenant il y a les classes de chevaux SF A , SF B, etc..

Par vos affirmations, tous vous remettez en cause plus de 60 ans de sélection génétique. Allez dire à ces institutions reconnues internationnalement que ce qu'ils étudient ne sert à rien.

Cordialement

Serge

J'ai un cheval avec un lignée à faire pâlir bien des chevaux de grand-prix, et pourtant, il ne mesure qu'un mètre 63. Il n'a pas été admis dans son studbook pour cette raison ! Pourtant, si on prend les produits de la même lignée, ils font tous le mètre 70 minimum !

Monsieur Mulot, les réponses de la sélection génétique ne sont que minoritairement statistiques.

Ce ne sont pas les gagnants de l'arc qui produisent le plus de cracks, loin s'en faut. Les juments aux carrières exceptionnelles produisent généralement très médiocrement.
Ce qui permet à un étalon ou une jument de bien produire est sa vitalité. Les animaux sauvages préservent ainsi les espèces sans besoins de performances.

Chez les humains, les champions ne sont pas issus de champions ou si rarement qu'on les ignore.

L'important est la capacité à l'expression du potentiel génétique mais pas la génétique en elle-même, de plus, aujourd'hui, tous les papiers sont hautement garnis de performances.

Visitez le site France Galop, mon poulain s'appelle Ambillou par Anabaa Blue et Zaubermaus. papiers prestigieux, mais mon poulain n'aura pas les performances de ses prestigieux parents.

Pas de raisonnements simplistes sil vous plaît.

Je vous trouve bien dur avec Serge....
Pour ma part je suis rester durant au moins 10 ans dans une écurie d'elevage d'obstacle ....et ils faisaient cela depuis de très nombreuse années Père et fils ...
ils avaient chaque années une quinzaine de poulains ... au départ ils ont tjs pris des étalons convenable mais ne sortaient jamais de "crack" puis un jour ils ont décidé de mettre les toutes meilleurs lignées entre autres "Quidam de Revel" ... sur leurs meilleurs jument qui jusqu'alors n'avaient produit que des chevaux respectable ... et bien ils ont eu 3 etalons tous admis et aux niveau international ...et sa continue pourtant l'environment nourriture prairie cavalier .. n'ont pas changé ....
Voilà ma modeste contribution ....
Après il est certain qu'un même cheval bien nourris bien manipulé dans un super environement sera bien mieux qu'un mal nourris mal manipulé et monté par un mauvais cavalier ....
Cordialement