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Flexion latérale du râchis

58 réponses [Dernière contribution]
Renard
Déconnecté
Inscrit: 04/09/2007

Seera,

Merci pour votre schéma que je vais essayer d'imprimer et de comprendre. Je ne cherche pas à faire dire que M. Karl a raison, ce n'est pas le but, je veux juste essayer de comprendre, entre les différentes versions, quelle est la réalité. Et il arrive souvent que deux personnes pensant être en opposition disent en fait la même chose, mais en des termes différents.

Merci pour votre contribution.

Bonne journée
Perrine

Post edited by: chapal, at: 2008/10/28 08:10

Webmaster
Déconnecté
Inscrit: 16/05/2011

Seera,
Est-ce que vous auriez les références de l'étude dont vous parlez ?
Le schéma en haut à gauche de la planche me fait beaucoup réfléchir: je suppose que les carrés représentent les vertèbres et les traits dessinés au dessus les apophyses épineuses.
Et ce qui est intéressant, c'est que si on regarde les courbes dessinées par les coins en bas à gauche des carrés, les coins en haut à gauche et l'extrémité des traits, on voit des courbures très différentes.
Et que la courbure de l'extrémité des traits (qui correspond à ce qu'on voit sur les photos) correspond en fait plus à une torsion de l'enchaînement des petits carrés qu'à une déformation latérale.
Alors peut être que les divergences exprimées viennent d'une différence de point de vue selon qu'on regarde la position des vertèbres ou celle des apophyses...

Nicole LAHM - Webmaster

Bruno dLB.
Déconnecté
Inscrit: 24/11/2007

Dans une épaule en dedans, le segment lombaire ne s'incurve pas;
Dans un petit cercle au pas (voire une pirouette), la même zone fléchit.
Cette flexion varie d'un cheval à l'autre.
L'étude de Townsend-Leach et Fretz de 1983 (cf. schéma de Seera) sur la latéro-flexion indique une faible flexion mais pas d'immobilité. Les explications de Ph. Karl (fixité) sont peut-être à fin éducative ?
Selon J.M. Denoix, la flexion cervicale influence (augmente) beaucoup le segment thoracique et diminue le lombaire. Donc, la flexion maximale des lombaires s'obtient à l'arrêt.
(D'un excès à un autre, je dois revoir mes convictions à la baisse !)
merci à vous, cordialement.

 

seera
Déconnecté
Inscrit: 26/09/2006

Bonjour Nicole, cette étude a été faite par Townsend et al en 1983, je l'ai extraite du livre de Denoix sur l'approche de la kinesitherapie chez le cheval (ed Maloine)
Perrine, si vous passez par MP, je peux vous envoyer le fichier en plus lisible.

Je mesure les pressions sous les selles et je rencontre très frequemment une surpression importante au debut et a la fin de la gouttière de la selle. Laissant supposer que le rachis du cheval s'incurve sous la selle....Ce qui me fait souvent penser a l'aspect ''punitif'' par douleur par surpression de ces points lors des petites voltes.
Que de fois j'ai entendu dire de mettre le cheval sur la volte pour le ''calmer''...
Une idée pour etayer ou detruire cette idée?

Renard
Déconnecté
Inscrit: 04/09/2007

Seera,

Je vous ai envoyé un MP, j'espère que çà a fonctionné! Merci

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Bonsoir à tous,

Je vous lis attentivement et remercie tout particulièrement Piotr de fournir un intéressant matériel iconographique. (Mine de rien, çà prend du temps...)

Qu'on me permette de jouer les candides, quitte à ramener le débat au niveau des paquerettes:

Est-il si important de se soucier de la si contreversée "incurvabilité du cheval.

En premiére intention, un travail longitudinal mené avec méthode, réflexion et rigueur ne pourrait-il pas suffire?

Celui-ci, conduit à son maximum, sans se soucier aucunement de l'incurvation, peut-il donner un préalable de relaxation et d'équilibre, qui fera un jour bénit, tomber l'incurvabilité comme un fruit mûr?

Je me hasarde à penser que oui.

Avec des moyens à la portée de tous:

Par exemple, réapprenons à trotter enlevé avec une extrème nonchalance mentale et gestuelle, feignant d'accompagner passivement la locomotion du cheval, tout en prenant un retard insensible sur cette locomotion.

A coup sûr, il ralentira son rythme sans s'en rendre compte. Si l'on veille au maintien de la vitesse de progression, c'est tout bénéfice. Toujours relaxé, l'animal, sans s'en rendre compte augmente à la fois engagement et poussée.

Quelques transitions internes au trot, obtenues par variations posturales pratiquement sans main, des lignes brisée avec rênes d'appui décontractantes, complètent ce travail qui n'engendre aucune résistance.

La tension, l'équilibre dans la décontraction s'amméliore.

Evidemment, on se fiche de toute notion de ramener.

Il me semble que, une fois et une fois seulement cette étape confirmée, l'on peut prétendre se lancer dans la trilogie "volte, passage de coin, épaule en dedans.

Le cheval sera peut-être plus mentalement incurvable...

Mais là, on entre dans une école où le langage des aides devient plus compliqué pour l'entendement du cheval, avec son cortège de résistances induites.

Donc, retour en arrière dès que sa coince...

Je dois reconnaître que je me soucie peu de l'incurvation.

Merci d'avance à ceux qui se donneront la peine de me décapiter!

Amicalement.

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

J'ajoute:

Le cheval au box que Piotr à photographié d'en haut est manifestement incurvé.

L'animal est peinard au box, non troublé dans son équilibre et sans stress.

Malheureusement, nous constatons chaque jour, sur nos pauvres carcasses d'humains que la mobilité articulaire est étroitement liée à notre mental.

Ce même animal pourrait-il s'incurver de la sorte sous la selle?

Peut-être que oui, après un long travail d'adaptation mentale et physique.

Peut-être que non.

x
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Oui mais très peu et attention aux effets d'optique.
Angle de prise de vue et objectif utilisé ne sont pas neutre.

pierrex

Renard
Déconnecté
Inscrit: 04/09/2007

Bonjour à tous,

Je suis d'accord avec Cunningham: la décontraction avant tout, et la mise en avant.

Si manifestement le cheval peut fléchir la ligne du dos très lègèrement, je pense aussi qu'il ne faut pas trop s'en préoccuper dans notre travail. Dans une volte le cheval est quand même loin de suivre la ligne de la courbe et c'est cela qu'il m'était important de savoir.

oui Pierrex, c'est pourquoi aussi je me demandais si le postérieur gauche n'était pas au repos, ce qui fausserait la donne ;-)

Je voulais aussi rebondir sur ce qu'écrivait Seera concernant les points de pression du cheval sous la selle et dans la volte. S'il est vrai que le cheval ressent ce fléchissement du dos dans une volte serrée, cela confirme mon opinion que le travail sur des voltes est néfaste. A mon sens, mieux vaut continuer à travailler sur de grands cercles sans chercher à ployer le cheval (je ne parle pas de l'encolure). Certains parlent même de faire tourner leurs chevaux comme des bateaux.

Cela me rappelle encore une fois mon vétérinaire diagnostiquant le syndrôme naviculaire sur mon premier cheval, et qui me disait que cela avait été aggravé par les voltes en carrière, le cheval n'étant pas fait pour tourner en rond mais pour aller droit.

Christopher Cunningham
Déconnecté
Inscrit: 24/06/2007

Bonsoir à tous,

Merci à Renard de m'encourager.

Bien sùr que les pans de gymnase latéral sont bien plus complexes, anxiogènes, voire pathogènes et potentiellement psychiquement destructeur que les cours longitudinaux.

Je reconnais qu'en situation d'urgence, un esprit d'épaule en dedans peut être le fait d'un équidé esquivant une agression par le flanc, tout en gardant son plein champs visuel de combat vers l'agresseur. (cf: les clichés de tauromachie portugaise fournis par Piotr).

MAIS...

Combien ont raison ceux qui insistent sur la notion qu'un cheval "de dressage" (j'ai ce mot en sainte horreur) doit d'abord obtenir son brevet de parfait cheval d'extérieur, à savoir:

Etre calme, confiant, franc et perçant. Il sait faire la juste part entre l'agent extérieur, l'analyse du terrain et les directives du cavalier. Il n'est pas nécessaire d'intervenir constamment sur sa locomotion.

Un tel cheval "prend son pied" en ballade, et rend son cavalier heureux, libre d'admirer la magie d'une futaie un 24 juin à 21 H 42.

Un tel cheval peut tourner comme un bateau, à la d'Aure.....et aussi à la l'Hotte (si on l'a relu vingt fois entre les lignes). On s'en contrefiche!

Un tel cheval peut entrer à l'école des petits rats, avec exercices à la barre....de danse...c'est-à-dire les murs du manège ou les lisses de la carrière. Repaires géométriques de la trilogie" Passage de coin, volte, épaule en dedans".

Son brevet le rend admissible aux cours de ceux qu'on peut "latéraliser" avec un minimum de malchance d'insuccès.

Bien sûr, Nous sommes tous dans le fouillement des paroles de N.O, Voire, le premier bouquin de M.H.

On retombe dans le problème, il me semble, des non dits, des trucs si évidents, que par respect, ils ne nous ont pas fait le mépris de développer...

Et pourtant, ils auraient du...

Avez-vous des photos de N.O. travaillant "le nez par terre", aucune, à ma connaissance, et pourtant le fouillement de ses écrit m'a fait savoir que c'était son pain quotidien avec les jeunes chevaux...

Voici donc mon credo (provisoire) contre la fébrile et ignorante recherche d'une hypothétique incurvation sans une longue préparation naturelle et décontractante en longitudinal.

Je termine en citant je ne sais plus qui:

"les exercices longitudinaux et latéraux se prêtent un mutuel secours".

Certe, mais dans la prise en compte du mental de l'équidé...

Pardonnez ce post bien trop long. Mais quand on est passionné, on ne sait plus se retenir.

Amitié.