Flexion latérale du râchis
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Et si comme souvent, celà ne dépendait que de la morphologie du cheval sur lequel on se trouve ?
Alors, chacun aurait raison en fonction du cheval?
Un peu de vérité partout.
Je pense que monsieur Karl a manqué de prudence en publiant ses explications.
Tout le monte connaît la grande flexibilité de l'encolure d'un cheval capable de regarder sa croupe.
Tous ceux qui vivent un peu avec les chevaux savent aussi que le cheval qui désire se mordre la croupe lorsqu'une piqûre d'insecte le gène, commence à présenter sa croupe puis de ses dents se gratte.
Ceci nous apprend que, chez le cheval en bonne santé, l'encolure est très mobile, que la base de l'encolure permet une très importante flexion et que l'articulation sacro-lombaire permet aussi une flexion importante que les dessins de Ph. Karl négligent.
Si vous reconnaissez ces deux points important de flexion latérale, vous admettez que le cheval se ploie avec des degrés différent sur son cercle.
D'ailleurs, les chevaux de Ph. Karl ne peuvent pas passer leurs membres postérieurs sous la masse.
Je m'arrête là.
Cordialement.
(Mon dessin ne passe pas)
Message édité par: BLB, à: 2008/10/23 19:05
Ce dessin proche de la réalité (Bourdelle, Animaus domestiques) montre bien la capacité de flexion de la zone lombaire par l'orientation des apophyses transverses en L4, L5 et L6 prendre aussi en considération la structure des condyles entre L6 et l'os iliaque du bassin.
j'espère avoir répondu aux dessins de Ph. Karl.
Cordialement
Il ne restera plus rien de mon dessin !
Message édité par: BLB, à: 2008/10/23 19:22
merci Piotr,
voici la photo idéale.
cordialement
Bonsoir,
Je vous soumets le texte du capitaine de Brignac dans son livre, dont je ne possède que des extraits :
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« La partie antérieure de cette tige ou région cervicale est libre et exclusivement mobile. Elle porte à son extrémité une masse pesante : la tête.
La partie moyenne ou région dorsale, étroitement unie à la cage thoracique, est rigide.
La partie postérieure ou région sacrée, composée d’un groupe de vertèbres soudées entre elles et aux os du bassin, est également rigide.
Enfin la région postérieure extrême ou coccyx jouit de la même mobilité que la région cervicale, mais ne saurait lui être comparée au point de vue de la puissance ou de la masse.
Entre la région dorsale et la région sacrée se trouve la région lombaire dont l’importance est considérable : le rein. Le rein est le trait d’union entre la cage thoracique et le bassin.
Doué d’une grande mobilité, car rien n’entrave dans cette région le jeu des vertèbres les unes sur les autres : il exécute les mouvements de flexion et d’extension longitudinale, et les mouvements d’incurvation latérale.
Les mouvements de flexion, grâce à la disposition des vertèbres lombaires, n’ont d’autre limite que l’élasticité des ligaments sus-épineux.
Les mouvements d’extension (rein creusé) sont subordonnés à l’inclinaison en avant des apophyses épineuses. L’exagération des mouvements d’extension amènerait des déchirures ou fractures locales (tour de rein, fracture ou paralysie du rein).
Les mouvements d’incurvation latérale sont limités, mais à un degré moindre, par les apophyses transverses, condition nécessaire pour que l’avant main reçoive le contre coup des actions de l’arrière main. »
Brignac, « Équitation pratique » 1910 ( ?), Librairie Delagrave, Paris
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J’espère avoir bien recopié.
La rigidité des vertèbres dorsales serait donc utile à la transmission des efforts de l’arrière main vers l’avant.
Plus le cavalier est conscient de l’importance de la mobilité des postérieurs de son cheval plus il tâchera de favoriser la liberté des mouvements musculaires du dos de son cheval, pour obtenir cette mobilité.
C’est probablement cette aisance générale des mouvements de son cheval qui donne au cavalier la sensation qu’il arrondit sur son cercle.
Le rôle du rein dans la légèreté est pour moi considérable.
Alors on comprend d’où vient la mise en main. Sa qualité contribue également à cette aisance sur le cercle et à la bonne sensation que le cheval s’arrondit.
A vous.
Merci Philippe, les textes sur la flexibilité lombaire sont rares, je n'en connaissais pas avant votre intervention.
je me permets une petite précision au texte de Brignac, c'est l'ajustement des corps vertébraux qui permet la transmission. Cet ajustement est maintenu grâce à la présence des apophyses transverses et évite les effets de pincement des disques intervertébraux.
L'élévation du garrot aussi favorise l'alignement (ajustement) des corps vertébraux pour le confort du cheval. On observait cette attitude autrefois avec les chevaux de traits dans l'effort et aujourd'hui avec les chevaux de courses au galop à la sortie des boites de départ.
très cordialement.
Message édité par: BLB, à: 2008/10/23 20:58
Sur le sujet on peut relire sur l'ancien forum un post démarré par Jean d'Orgeix :
www.allege-ideal.com/index.php?option=com_joomlaboard&Itemid=37&func=view&id=4104&catid=2&limit=6&limitstart=0
Ah Nicole, je savais bien que vous aviez certainement abordé le sujet sur Allège! Merci à vous tous pour vos réponses, merci à Piotr pour avoir eu la gentillesse de poster les dessins dont je parlais!
C'est passionnant en effet, avec toutes ces lectures, personnellement j'en arrive bien à déduire que s'il existe bien un ploiement du râchis, il est vraiment minime, et que la réalité se rapproche quand même plus du côté des dessins de P. Karl que de ceux de Racinet (ou autre manuel de dressage). Je pense qu'il est important de connaître les possibilités naturelles de son cheval avant d'entreprendre la gymnastique du dressage.
Pour ma part, je retiendrai volontiers cette phrase de P. Farnault: C’est probablement cette aisance générale des mouvements de son cheval qui donne au cavalier la sensation qu’il arrondit sur son cercle.
Passionnant, je ne désarme pas, je prépare une réponse d'après le rachis et ses points de flexions.
Il y aurait un peu de vérité partout ....