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Complément :
En l'absence de l'élévation du garrot, un cheval "tiré" du bout de devant reculera ses postérieurs et s'il ,engage ses postérieurs il s'effondrera sur ses antérieurs. Son rassembler sera irréalisable : certains mettent alors en œuvre la technique du "tire dessus et rentre dedans" : inopérant mais encore pratiqué .....(??)
De mémoire, dans la leçon du travail à pied, Fillis demande à son cheval la transition arrêt/pas avec la cravache au poitrail. Cet exercice provoque l'élévation du garrot comme préalable à la poussée des postérieurs. Au bout de quelques mois d'apprentissage, cette technique provoque le rassembler que le cavalier peut reproduire par simple impulsion et entretenir avec son buste.
Message édité par: BLB, à: 2008/05/15 19:51
Bonjour, je suis nouveau sur ce forum, je suis tombé sur ce sujet au hasard d'une promenade sur le web. Au salon du cheval de cette année, je me suis procuré tous les livres de Jean-Claude Racinet (sauf le dernier), depuis, j'essaye de conceptualiser au maximum ces nombreuses informations passionantes. J'ai cru comprendre que quelques personnes de ce forum connaissaient Mr Racinet, pensez-vous qu'il soit possible que celui-ci réalise quelques films sur la façon dont il dresse ses chevaux ou sur la façon dont il apprend à ces élèves ? J'ignore s'il monte encore à cheval mais je trouve triste que toutes ces personnes ayant consacrées leur vie à l'équitation ne puissent laisser d'autres traces que celles de livres qui, bien que fort instructifs, laissent parfois le lecteur dans une ambiguïté parfois néfaste pour le cheval. Ambiguïté qui serait nettement diminuée par un apport visuel.
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:35
Bonjour Podetti et bienvenue !
Apport visuel et contact avec un maître, c'est ce que nous avons vécu au cours de la journée d'hier à Château-Renault avec le colonel Carde.
C'était grand !
Tout à fait d'accord avec vous 2.
Yasmine, j'ai lu dans quelques messages que vous pratiquiez la méthode de Mr Klimke et que selon vous, il s'agissait d'équitation allemande certe mais surtout de grande équitation. Et sur ce point, Mr Racinet est totalement en accord avec vous. En effet, dans un de ses livres, "Baucher cet incompris" il me semble, il évoque l'anecdote suivante, il a eu l'occasion de voir une vidéo de Reiner Klimke montant un cheval au travail, et dit-il, les rênes étaient flottantes, le cheval majestueux, un travail proche de Mr Oliveira en vérité. Dans la même vidéo, sur son cheval de grand prix, une monte totallement différente, mains et jambes, cette fois, une monte pour plaire aux juges.
C'est donc bien le système FEI que Mr Racinet dénnonce et non pas les cavaliers individuels, en tous cas pas Klimke.
C'est à rapprocher avec une phrase que j'ai entendu de la bouche de Ken Faulkner (nouveau maître australien ayant travailler avec Parelli) : "La semaine je monte pour mes chevaux, mais le week end je monte pour l'argent" j'ai trouvé ça très honnête de sa part.
La monte de compétition est une monte totalement différente de la monte de tous les jours, les problèmes arrivent lorsqu'on ne monte plus que pour la compétition et jamais pour son cheval. On arrive alors aux dérives actuelles de certaines disciplines.
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:35
Monsier Podetti,
Permettez-moi de vous livrer mon opinion sur les vidéos, les livres, les spectacles, les compétitions, bref, sur tout ce qui se lit ou se voit.
Yasmine, je suis bien embêtée, vous allez croire que je vous taquine, car j'interviens ici et maintenant, mais ce n'est pas là mon dessein, je me borne à donner un avertissement général et modeste, à qui veut et peut l'entendre, je ne fais que murmurer.
Donc, Monsieur Podetti, vous auriez souhaité que M. Racinet joigne des vidéos à ses textes, ce que ses illustres prédécesseurs des temps passés n'ont pas eu à faire, je parle des Baucher, la Guérinière, l'Hotte, Decarpentry, et de tant d'autres, dont nous prenons, finalement, les textes pour argent comptant, bercés et repus que nous sommes de la mémoire des hommes, surtout de ceux qui se réclamaient d'eux, et qui nous ont transmis, par leur comptes-rendus oraux ou écrits, leurs succès.
Leurs succès. Et seulement leurs succès.
Votre attente est fort légitime, de mettre sous vos yeux les images qui vont avec le texte.
Pourtant, que vous mettrait Monsieur Racinet sous les yeux, pensez-vous, pour illustrer son texte ?
Plus généralement, je pourrai diffuser un petit film,ou plutôt l'extrait d'u petit film, celui d'un cavalier flouté, à la peine dans un exercice de changement de pied isolé, ce cavalier sorti littéralement de son siège, par un cheval bien particulier. Et on aurait du mal, alors, à croire que ce cavalier était pourtant "la plus grande intelligence équestre de son temps" (M. Henriquet)... A moins que derrière, je montre ce même cavalier, sur ce même cheval, au trot espagnol, ou au passage dans les zig-zags.
Ou, je pourrais tenter de conquérir votre suffrage en masquant la contention secrète qui a précédé ma démonstration publique, ou ma vidéo.
Bref, par l'image comme par le texte, je peux vous livrer des demi-vérités, qui sont autant de demi-mensonges.
Simplement parce que je vais me garder de vous montrer mes échecs. C'est la nature humaine qui est ainsi. Elle s'ennivre.
Par conséquent, l'idée simple que je souhaite véhiculer, est celle-ci :
les images mentent, potentiellement, tout autant que les textes, puisqu'elles font l'objet d'une censure personnelle. Sauf, lorsqu'elles sont volées.
Les images, mais également les démonstrations en live, car vous n'aurez pas la certitude que les principes énoncés n'ont JAMAIS été violés.
Par exemple, j'apprécie tout autant Messieurs Karl et Henriquet, parmi d'autres, qui ont produit du bel ouvrage. Je les cite simplement parce qu'ils sont nos contemporains, et qu'un récent conflit les a opposés.
Avez-vous en mémoire une seule réserve majeure, j'écris bien "majeure", sur leurs travaux ? Comment deux écuyers de ce calibre ont-ils pu se déchirer sur la main haute et la main basse, eux qui ont tous deux couché sur vidéo le film de leurs succès ?
Par conséquent, Monsieur Podetti, conservez le doute, c'est à dire, le doute positif, qui n'est pas le cynisme, car l'image est, à tout prendre, encore plus nuisible, potentiellement, que les textes, car elle flatte l'oeil de façon fulgurante, cet oeil qui est un peu moins cultivé qu'autrefois.
Très bonne journée,
Jane Aériks.
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:35
je suis d'accord avec vous deux!mais yasmine comment peut on être sur , qu'untel cheval n'a pas été conditionné a un tel point que même en direct live il donne l'illusion de... quand a jane , c'est la reflexions (un peu rageuse.. que je me suis faite parfois) ils ne parlent que de ce qui marche.. bien et quand "ça M.... grave"quel exemple? que faire??on fini par se prendre pour des patates, alors que finalement ,tel ou tel problème a dejà été rencontré, et bien ça serait bien de nous le dire, et comment ils ont fait pour en sortir!bref PROFITER DE L'EXPERIENCE des autres, au lieu de se relativiser (minablement) par rapport a leur exploits finis et magnifiés...amicalement a toutes et tous,nous sommes tous confrontés au pire et des fois au meilleur,le service a rendre est d'expliquer aux copains le chemin du meilleur.. je crois FS
Bonjour,
Merci mon colonel, vous me confirmez sur un sujet trop délicat pour moi.
Yasmine, merci de votre réponse.
L'élévation de l'encolure ne permet pas ou trop peu celle du garrot. C'est d'abord une disposition psychique chez le cheval qui se "posturera" (en proportion de la posture de son cavalier) pendant 1-2 battues puis 10 puis 50 etc ... que j'obtiens l'élévation du garrot. Ceci étant demandé au pas "compté", d'école, avec beaucoup de transitions (cheval et garrot relevable à merci)
Pour moi qui travaille seul (derrière ma grange) la compréhension cet exercice, aidé de lectures, m'a demandé plus de 15 ans et aujourd'hui j'ai l'impression d'être un débutant. A 60 ans, je sais qu'il faut se remettre en cause. La vraie et bonne préparation musculaire ne peut se produire qu'avec l'aval du cheval grâce à son bon état moral, a priori.
Cela implique d'abord une main qui avance, un buste "relevé", (j'ai l'impression de maintenir le garrot par l'effet de mes propres épaules), et "l'absence" du cavalier.
Je reviens sur une impression personnelle. Je déplore que les techniques équestres priment sur la connaissance du cheval.
Yasmine, votre quête est édifiante.
Cordialement