35 propositions insolentes...
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Les phrases citées en bleu par Yasmine dans le post précédent sont extraites du dernier livre de Jean Claude Racinet : « 35 propositions insolentes pour comprendre l’équitation »
En voici la table des matières :
Préface du général Durand
1° partie : méthode ancienne et bauchérisme
- critique du style allemand.
- facteurs d’unité de l’équitation française.
- Gnose.
2° partie : 35 propositions…
« Ces propositions veulent être, comme on dit en anglais, thought provoking, (« provoquant la pensée »). Certaines reprennent et développent des points déjà évoqués dans les chapitres qui précèdent, mais la plupart sont inédites. Si elles vous paraissent évidentes à la lecture, vous pouvez fermer ce livre. Si non vous pouvez vous reporter aux explications et justifications qui leur sont annexées. »
1/ Dresser un cheval, c’est tuer la poussée des postérieurs et la remplacer par une traction.
2/ Il faut se porter en avant dans le mouvement en arrière.
3/ Il faut retenir un cheval qui se retient.
Ect…ect…
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Ma proposition (ben oui, moi j’en ai qu’une ! °) :
Ceux qui l’ont lu pourraient présenter une « explication de texte » aux copains ?
A mon sens, ce petit livre arrive à point dans le contexte actuel du dressage de compétition et ne peut être renié par notre association.
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Message édité par: PODER, à: 2008/02/29 22:23
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:31
Bruno de La Bonnellière écrit:
L'équitation académique serait-elle un jeu cruel ?
C’est sûr que l’affinement de l’équitation amène à cette question et que cette prise de conscience est dérangeante.
Parce que grâce à une communication affinée on peut intervenir très loin sur un individu, donc, à quel niveau accepte t-on d’élever l’indissociable souffrance ?
On peut agir sur le physique en restaurant les possibilités originelles puis en améliorant ce potentiel retrouvé. L’équitation académique oblige à aller vers l’extrême, par définition.
C’est un devoir de restaurer, c’est une possibilité d’améliorer. A partir de quand est-ce un abus ?
La limite est la conscience de chacun. Mais, on ne la met qu’à la hauteur de sa connaissance !
Dans l’absolu, si la vie est une école d’apprentissage, l’ignorance est pardonnable si l’on est honnête.
Après, est-ce que la quête d’un idéal donne le droit d’intervenir sur un autre vivant ? C’est un autre débat.
(Dans le même courant d’idée : sur le forum au 01/01/2007longue intervention vers le bas de la page )
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:31
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:32
Vous avez eu mille fois raison de lire Decarpentry. Et si vous faites aussi la lecture de « Questions Equestres » de L’Hotte, vous aurez la trame de l’équitation de tradition française. Guide (ou garde fou) philosophique et technique irremplaçable, et, chose rare, indiscutable. (même si certains font quelques réserves, mais ça ne va pas chercher bien loin) A partir de là on construit sa propre équitation.
Dans les livres ou magazines spécialisés, ainsi que sur notre forum, on parle souvent de l’équitation officielle actuelle. Voilà un sujet intéressant qu’on ne peut pas traiter en deux mots comme certains le font.
Faire le point sur ce sujet serait une bonne initiative pour notre temps, mais je ne suis pas certain qu’on en ait envie.
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:32
je ne doute absolument pas de la grande compétence de ce monsieur racinet dont j'avais lu un autre ouvrage plus ancien, mais je serais assez d'accord avec me Poder, j'ai trouvé le debut tellement indigeste, q'honnêtement il m'aurait sans doute fallu une explication de texte.. alors j'ai lâchement laissé tomber, peut être d'autres ouvrages seront plus a ma portée? f sinigaglia
Bonjour,
Yasmine,
Il me semble que vos catégories sont périmées, et ne correspondent plus à l'utilisation actuelle du cheval.
Je verrais plutôt pour la très grande majorité des cavaliers :
- Le cheval de sport. Le but du cavalier est d'accomplir des résultats sportifs que ce soit en dressage, obstacle, complet, reining, horse-ball, polo etc.
- le cheval de loisir. Le but du cavalier est simplement de se faire plaisir avec son cheval, de pouvoir se promener en extérieur en toute sécurité, d'avoir un cheval agréable à monter, et capable de participer à différentes activités ludiques. La relation du cavalier avec son cheval est souvent le plus important.
le "cirque" ou "dressage en liberté" ou, terme à la mode, "éthologie", ...
J'attribue cette confusion choquante à votre ignorance de l'équitation éthologique.
Il suffit de comparer la pirouette au galop de l'équitation classique et le demi-tour ou le "spin"
Et que donne cette comparaison qu'il "suffit" de faire ?
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 18:32
Allège Ideal
Je ne me cacherai pas, je connais bien Jean-Claude Racinet pour avoir travaillé avec lui et pour avoir édité certains de ses livres.
Je remercie Jean-Claude de m'avoir offert son dernier livre que je n'ai pas publié : 35 propositions insolentes ....
C'est l'écriture du grand technicien qui dénonce encore et encore ... beaucoup clament ces errements, Jean-Claude les écrits.
J'ai, personnellement été très éclairé par son explication des groupes musculaires
1/ pour que le cheval assure sa posture dans le travail
2/ pour assurer la locomotion.
Effectivement, cette explication apporte des informations sur les exercices et le travail à demander au cheval. Je comprends mieux ainsi l'énervement du cheval alors qu'on lui demande une tension musculaire d'une part et d'autre, la mobilité des membres.
L'équitation académique serait-elle un jeu cruel ?
Pardonnez-moi !