vos expériences svp! ( SHF, juges de dress

Bonjour,

En dressage, on note la réalisation d'un exercice, et non les moyens utilisés par le cavalier pour y arriver.

exact!; amicalement, yves

je suis d'acord stephanie, mais il y a des items comme "aisance des transitions" "fonctionnement"etc certains mouvements même les plus basiques sont perturbés par des mains accrochées, des jambes baladeuses, donc si on met "4" a un arrêt loupé, traversé,peut être peut on expliquer la note par un commentaire constructif; d'ailleurs j'ai été juge stagiaire le we dernier et je suis d'accord avec juliette, les jeunes (c'était des E et des D) étaient en général contents que l'on explique le pourquoi, je crois que la note n'en est que mieux acceptée,je n'ai pas non plus radiné sur les compliments quand c'était bien , et les encouragements, les gens qui viennent en dressage présenter leur cheval viennent aussi pour que l'on s'interresse a eux je crois.. bizarrement je crois que plus on monte en niveau, plus certains sont imbus de leur personne,et n'acceptent plus les remarques liées aux notes,et là c'est toujours de la faute du cheval,pourtant un peu d'humilité ne nuit pas je crois en dressage.je pense aussi a certains gamins qui avaient "bien monté" mais qui ont perdu de substantiels points parce que le tracé était un peu aléatoire.. ben je crois qu'ils ont été aussi contents de le savoir,ça donne des buts, des pistes de travail pour la maison..je crois qu'une remarque pour être suivie d'un minimum d'efficacité doit être positive et encourageante,celà dit il y aura toujours des mauvais coucheurs partout(cavaliers, juges, enseignants,etc)

Françoise : il ne s'agit pas, pour moi, de savoir si les cavaliers sont ouverts aux remarques concernant les moyens, il s'agit de savoir si c'est le rôle du juge. Le juge (en dressage) est là pour "comparer ce qu'il voit avec ce qu'il devrait voir".

Lorsqu'une figure est raté, on doit commenter la note, non pas dans les aides employées par le cavalier, mais dans le résultat. Si un arrêt est traversé, vous mettez par exemple "6 - traversé" et non pas "6 - moins de rêne droite".

Le juge n'est pas entraîneur/moniteur. Ce n'est pas à lui de dire au cavalier comment faire. C'est le rôle des entraîneurs/moniteur.

Alors, oui, certains cavaliers viennent voir les juges après les reprises pour leur demander des conseils, et dans ce cas, il est normal qu'ils répondent. Mais leur rôle n'est pas de commenter la façon de faire du cavalier, mais de juger le résultat. Si le cavalier veut partir au galop en chatouillant l'oreille de son cheval, c'est son choix. Ce qui compte, c'est que le départ soit juste.

Si vous désirez sanctionner une utilisation pas très heureuse des aides, vous pouvez le faire, dans une certaine mesure dans les notes d'ensemble.

Ce que je vous dit, c'est ce qu'on demande de faire dans les formations de juge (N4), et sur ces points, je suis tout à fait d'accord avec le point de vue fédéral. Je suis, en matière de dressage aussi, une fervente partisane de la séparation des pouvoirs ;)

je suis entiérement d'accord avec vous!le juge est là pour dire ce qu'il voit, et de renvoyer evntuellement l'elève a ses chères études, avec des enseignants of course ( rien de pire que le juge qui organise des stages dans son secteur et qui juge ses élèves ensuite)je voulais juste dire que la notation (critique par rapport aux critères du protocole) pouvait être constructive, et inciter peut être le cavalier a réétudier la question ensuite (avec son enseignant) amicalement! françoise

[c'est avec plaisir que je vous ai lus!je partage vos points de vue,la compétition compatible avec la légèreté? j'en suis persuadée!et que dans les D, cela confine plus a l'ignorance qu'a de la malveillance!]

Comment progresser lorsque les premiers pas sont faux ?
Les exigences de la compétition (départ à la lettre, nombre de battues comptées, etc.) me semble-t-il, ne sont pas à la portée d'un couple en D.

Je souhaiterais des protocoles et des figures n'exposant pas les jeunes à s'accrocher aux rênes et aux chevaux leur permettre de faire qq flexions de mâchoires sans qu'il soit noté "quitte la main". Et puisque nous sommes entre-nous : La légèreté ça commence quand ?

Message édité par: BLB, à: 2007/11/30 10:18

tout a fait d'accord avec vous bruno! les protocoles sont entièrement a revoir! (quand on demande un demi tour autour des hanches en E!! faudrait deja reussir a s'arrêter propre )cela conduit a une espèce de "course a l'armement" ou l'on voit des chevaux déclassés de B en D..le cheval peut être excellent ,ça ne résoudra pas les problèmes d'équitation de son cavalier.. et quid de ceux qui sortent avec mérite nos braves tontons de club qui deviennent ultra polyvalent?le problème est vaste et épineux!voilà pourquoi je dis que la compétition mène parfois a de drôles de conduites! et qu'effectivement elle est difficilement compatible avec la légèreté!ceci dit je pense que la solution serait de re simplifier les protocoles,et de limiter les entrées( un vrai débutant commence par le plus facile, et progresse au fil du temps et de ses acquis;et stop aux abonnés de la D4 depuis 10 ans, qu'ils passent en D3!)mais bon comme disait yves katz; je suis pas persuadée que les gens aie envie d'entendre,ni de comprendre.. j'avais pensé a un truc, pourquoi ne pas créer une mention AI avec un flot ,une plaque dans certains concours de dressage, d'obstacle aussi d'ailleurs, nous établissons des critères relatifs aux buts poursuivis par l'asso, nous les définissons, et un membre designé par région va sur certains concours, a voir avec les organisateurs..cela peut être un embryon de piste, et récompenser aussi ceux qui font l'effort d'essayer de présenter une équitation légère. amicalement ,françoise

Très bonne idée que celle de Françoise (question à poser à l'AG?).
Ainsi , lors du concours que je présidais, un prix spécial concernant le parcours le plus agréable à suivre a été créé.Démarche inhabituelle puisque la récipiendaire de ce prix dans une des épreuves, ayant fait une faute aux obstacles, donc non classée, est partie dès la fin de son parcours et n'a pas attendu la proclamation des résultats; je pense pourtant que cela lui aurait fait plaisir de savoir que son parcours et son équitation avait été appréciée, nonobstant les points de pénalisation.
Amicalement, yves KATZ

Merci à Françoise et Yves, quel bol d'air !
Quelle belle initiative !
Mais alors, établissez vos protocoles.
Je crois que très rapidement, les jeunes découvriront le tact équestre.

Vous risquez de réconcilier mon cheval avec la compétition.

Bruno,

Au risque de vous choquer, je ne suis pas d'accord avec vous.

Bon, allez, je m'explique avant que d'être la cible des foudres vindicatives de toutes et tous (hihi, un peu d'humour ne fait pas de mal en cette fin de semaine !).

Pour moi, les séries D (et les C, dans une certaine mesure), sont des séries d'apprentissage du cavalier. Le cavalier devrait donc pouvoir disposer dans ces séries de vrai chevaux d'école. A mon avis, c'est dans cet esprit qu'elles ont été créées (je peux me tromper, je n'était pas là à leur création).

A jeune cavalier, vieux cheval. C'est ce précepte qui n'est plus respecté.

Si les cavaliers qui sortent sur ces séries pouvaient disposer de chevaux bien mis, ils n'auraient pas de problèmes à exécuter des mouvements à la lettre et ne seraient pas obligés de mettre des manchettes pour arrêter des chevaux qui traversent la main.

La faute n'en revient pas aux cavaliers, ni aux enseignants dans leur rôle d'enseignant, mais aux clubs, incapables de fournir une cavalerie de chevaux d'école.

Et c'est là que je passe la main à Yves qui va nous parler des enseignants qui ne sont plus des cavaliers / dresseurs de chevaux et des clubs qui mettent à la rame des chevaux de 4ans fournis par les Haras ou achetés au rabais chez des marchands peu scrupuleux.... A toi Yves :)