vos expériences svp! ( SHF, juges de dress

Un juge stagiaire doit entrer dans le moule.

Bonjour,

Je ne suis pas d'accord avec vous. Le juge ne doit pas rentrer dans le moule, mais appliquer le règlement.

Stephanie et de La Bonnelliere ont raison toutes les deux; un juge se doit d'appliquer le règlement; mais,trop souvent, l'appréciation que se font les juges du règlement diffèrent. Ainsi, fouaillements de queue, bouche contractée, dos manquant de souplesse et de tension, sont considérés comme négligeables ( ce ne sont là que quelques exemples).
Et le consensus est de mise:il doit y avoir peu d'écarts de notations!
Nous en revenons aux objectifs de l'association , qui sont l'application du règlement et la juste connaissance de ce que l'on recherche lors des compétitions.
Amicalement, yves KATZ

Yves, il faut tempérer. Nous parlons ici de juges N4, amenés à juger jusqu'en C1, mais la plupart du temps de la D.

A ce niveau, pas de queue qui fouaille, les bouches sont toutes contractées et les dos contractés ou mous, c'est au choix.

D'après mon expérience, il y a peu d'écart de notation dans ces niveaux; et moins de chamboulement dans le classement de chaque juge qu'on ne peut en voir régulièrement dans les gros nivaux.

A ce niveau, pas de rollkur, pas de sable dans la bouche, pas de longe avec des RA de 10 cm.

Le linge sale, il est pas sur ces carrés. Sur ces carrés, on trouve plus souvent de l'ignorance que de la malveillance.

mille excuses! je n'avais pas lu le premier message avant que de répondre; je l'avais lu il y a plusieurs jours; ce qui m'a interpelé ce sont les réponses.
je ne donnerai pas d'avis sur les épreuves jeunes chevaux, ne les connaissant pas
Pour ce qui est des juges N4, ils devraient cependant plus s'attacher à la manière dont le cavalier utilise l'ensemble de ses aides et veiller à ce que la base de toute éducation équestre soit acquise par chevaux et cavaliers.
Quant à dire:"A ce niveau, pas de rollkur, pas de sable dans la bouche, pas de longe avec des RA de 10 cm."je ne partage pas totalement ton point de vue.
Le désir de gagner fait faire des choses quel que soit le niveau de la reprise.
Amicalement, yves KATZ

Je me demande souvent si la compétition est compatible avec la légèreté. Mais je suis persuadé que cette "performance" est prématurée dans la plus part des cas. Partir à la lettre dans les meilleures conditions relève d'une (trop) grande exigence.

Pour la légèreté, il faut du temps et de l'espace pour de jeunes cavaliers et des chevaux qui ne s'arrondissent pas.

c'est avec plaisir que je vous ai lus!je partage vos points de vue,la compétition compatible avec la légèreté? beaucoup d'entre nous se le demandent parfois..que le désir de gagner pousse parfois a de drôles de choses.. j'en suis persuadée!et que dans les D, cela confine plus a l'ignorance qu'a de la malveillance! certainement!voilà un peu les raisons de mon questionnement, parce que si c'est de l'ignorance du cavalier (souvent bien confortée aussi par le moniteur pour des raisons variables)peut être est il possible justement en "jugeant " d'expliquer pourquoi , et surtout comment! qu'il existe des methodes, des enseignants, des livres qui expliquent comment parvenir a une entente légère, que ce n'est pas forcément du rêve,ou le haras de la cense..(je caricature évidemment)qu'il existe,et ce depuis longtemps des gens qui savent être en osmose avec le cheval! et surtout que le dressage n'est pas du domptage ou de la musculation du cheval avec système de poulies, ou de la gym pour le cavalier,n'est ce pas "petit" qu'on peut apprendre? donc en D pour commencer?et ma grand mère disait" faut y être petit avant d'être grand!"

une question à se poser: les cavaliers veulent-ils vraiment s'améliorer et sont-ils prêts à écouter des commentaires sur leur travail?
Je cite une petite expérience que je viens de faire et qui dénote le changement par rapport à il y a une quinzaine d'années (une génération ou presque!): il y a un mois, je présidais le jury d'un concours d'entrainement (cso); mon caractère prenant le dessus, j'appelais plusieurs concurrents , à la fin de leur parcours, afin de commenter ce qu'ils venaient de faire.
Devinez ce qu'il advint? au lieu d'essayer de comprendre, ils allèrent presque tous se plaindre, me traitant de pas rigolo, de bougon, etc....Il en eût été autrement avant.....Mais je pense que quelque part, c'est la démission des enseignants (pour des raisons variées)qui expliquent cette attitude de non remise en question de beaucoup de cavaliers d'aujourd'hui.
Amicalement, yves KATZ

Un terrain de concours n'est pas le lieu (ni le moment ) d'une remise en question (même si ce qui y est vécu peut provoquer une remise en question ultérieure ).
"Mon caractère prenant le dessus " ...Il eut peut-être mieux vallu pour la cause que tu défends que tu prennes le dessus sur ton caractère ce jour là .
Il y a peut-être une façon de présenter les choses ...

Je crois que les jeunes sont demandeurs ...et que d'une façon générale les gens ne sont pas de mauvaise volonté ou de mauvaise foi , mais il faut laisser à chacun le temps d'évoluer . Et je ne vois pas ce qui empêche de présenter une équitation juste en compétiton , si ce qui est montré est vraiment bien , les juges aussi le voient .

On voit sur les terrains de tout , mais je crois qu'il faut cesser de ne voir que les mauvaises choses , la vie ce n'est pas choisir entre blanc ou noir , c'est un peu plus contrasté !
je ne crois pas davantage à la démission des enseignants , au contraire, ils sont avides d'évoluer , mais ne sont pas souvent dans des conditions qui le permettent . Et les jeunes enseignants actuels font avec ce qu'ils ont c'est à dire un tout petit bagage ,et c'est drôlement courageux de s'accrocher dans ce métier maklgré le peu d'armes pour ce faire .

Il est possible de voir de la belle équitation à tous les niveaux , même si ce n'est pas la majorité . Mais je ne crois pas que ce soit nouveau , la majorité a toujours préféré la voie facile .

Aucune remise en question,juste des commentaires sur un parcours; "mon caractère reprenant le dessus": je voulais dire par là que mes activités d'enseignant me conduisaient à expliquer aux cavaliers leurs problèmes.
Quand vous avez des cavaliers qui montent en mors Pessoa avec les rênes sur l'anneau le plus bas (dans le but de retenir un cheval qui embarque!) et qui ont en même temps une paire d'éperons, n'est-il pas du devoir de chacun de leur demander le pourquoi de ces "aides" utilisées.
Si leurs enseignants ne leur explique pas , si personne ne le fait, comment pourront-ils s'améliorer et réfléchir à leur équitation.
Sur un concours de dressage, les cavaliers acceptent les commentaires de leurs reprises, sur un parcours hunter, les concurrents attendent que leur parcours leur soit expliqué.0 Pourquoi en serait-il différemment sur des épreuves d'entrainement,dont le but pédagogique(formation à la compétition)n'est aps à remettre en cause.
Amicalement, yves KATZ.