cabrer

Bonjour à tous

Qu'est-ce qu'un cheval rétif ?
J'ai l'impression que l'on ne parle pas de la même chose.

Pierrex

Si Pierrex, nous parlons de la même chose. Mais, vous n'êtes pas obligé de me croire, ni même d'essayer pour voir si les cavaliers utilisant ce procédé ont raison ou tord. Ce dont je vous parle, ce n'est pas lu dans un livre, c'est du vécu, pas par moi, mais du vécu auquel j'ai assisté. Pas du vécu virtuel, du vécu vrai.

Maintenant, vous en pensez ce que vous voulez.

Bonjour,
Gaston Ry a écrit :

Ce dont je vous parle, ce n'est pas lu dans un livre, c'est du vécu, pas par moi, mais du vécu auquel j'ai assisté. Pas du vécu virtuel, du vécu vrai.

Pourtant, dans un message précédent vous avez écrit :

J'ai lu quelque part, je ne sais plus où, que dans le cas où un cheval avait tendance à se cabrer pour refuser le travail, il fallait opposer les épaules aux hanches. Si j'ai bien compris, cela veut dire qu'il faut le mettre sur un cercle à la main où on est en l'obligeant à "déraper" des hanches vers l'extérieur du cercle.

Je l'ai vu et lu. Vu avant de lire. Mais, je ne veux pas en dire plus. L'important est que ce soit du vécu en premier.

Rien n'échappe à l'oeil acéré de Hervé.

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 10:24

Bonjour à tous

« mise en avant énergique sur un cercle par la rêne d'ouverture intérieure, avec la jambe intérieure, aidée de la houssine »

Mise en avant énergique ?
Comment est-ce possible ? avec un cheval rétif la mise en avant étant précisément une difficulté majeur dans ce genre de cas

le cheval rétif répond :
à la mise en avant s'il le veux bien
à la rênes d'ouverture s'il le veux bien
à la jambe isolée s'il le veux bien
et la badine est largement insuffisante pour le contraindre elle provoque même très souvent la défense tout comme les jambes
toute action sur un rétif est susceptible de provoquer la défense

Mise en avant énergique + rêne d'ouverture + jambe isolée + badine + appréhension de la défense et du risque encouru, ça fait beaucoup pour un seul homme (femme). . .

Non on ne parle pas de la même chose.

Pierrex

Si, on parle de la même chose. Et en plus, ça marche ! Mais bon, vous en pensez ce que vous voulez. Je tiens à préciser à l'aimable assistance publique, qu'à l'époque où j'ai assisté, sur plusieurs séances, au redressage de ce cheval, j'étais encore jeune et beau (beau, je le suis toujours) et je ne portais pas encore de lunette. De plus, je n'ai jamais fumé, que ce soit des cigarettes normales ou d'autres substances qui font apparaître des éléphants roses.

Donc, ce que j'ai vu, je l'ai vu. Un cheval qui commençait à rétiver. Le cavalier lui a passé cette manie en quelques séances en faisant ce que je vous ai dit et que Mr Katz a confirmé. Mais, c'était en un autre temps, avant la guerre, celle de 1968. Et les chevaux d'alors n'étaient pas les mêmes que ceux de maintenant.

Que voulez-vous que je vous dise, Mr Pierrex, Yasmine COISSIEUX, que j'ai mal vu ? Que je vous raconte des histoires ? Allez, je l'avoue, j'ai mal vu et vous raconte des histoires, histoire de clore ces polémiques stupides. Voter expérience doit être tellement plus importante que la mienne.

J'abjure, j'abjure... Et pourtant, elle tourne ! Qu'il disait l'autre...

Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/08/06 10:24

excusez moi mais il faut que les choses soient claires!!

anté-68 ou pas, le cheval que vous avez vu s'est fait fermer le clapet peut être ponctuellement, mais s'il est vraiment rétif (par cause psychologique ou physique) il recommencera et pire pour être bien sûr de pas se refaire tortiller dans tous les sens.

il est vrai qu'un cheval qui se cabre et recabre et me fous par terre, je remonte dessus et le mets en épaule en dedans et etc pendant tout le reste de la séance. il sera tendu comme une très mauvaise situation géopolitique, mais il ne bronchera plus, oui, je l'ai vu et je l'ai fait moi aussi... mais c'est jusqu'à la prochaine fois où il ne pourra plus encaisser tant d'inconforts (physique et psychologique).

enfin, ce serait trop beau ! un cheval qui ne veut plus de son cavalier, n'en veut plus- plus du tout...encore moi si ce cavalier le met en situation tarabiscotée... comme il a été dit, il faut comprendre pourquoi.

Mme COISSIEUX, il faut lire ce que j'ai écrit au second degré, c'était de l'humour. En 1968, je ne montais pas encore à cheval.

maddie, j'ai vu le cheval monter très haut, la cavalière de ce cheval sauter à terre en pleurant à plusieurs reprise. Et pourtant, le cavalier qui a repris le cheval ne l'a pas coincé sur une épaule en dedans. Il marchait droit à la piste, faisait des arrêts, repartait au trot. Dans les premiers arrêts, le cheval commencait à montrer des signes d'acculement, prêt à se pointer ; le cavalier anticipait en faisant le petit cercle tel que décrit plus haut (tête d'un côté, hanche en dérapage de l'autre), sans brutalité, mais avec fermeté et énergie et, au bout de plusieurs arrêts à ce régime, n'a plus cherché à se pointer. Le tout associé avec un bon travail de décontraction et de remise en confiance. IM-PE-CCABLE !

Il est vrai qu'il ne faut pas dissocier les deux travails : celui pour empêcher le pointage et celui pour décontracter et reprendre confiance au cavalier.

Et, sur plusieurs séances, le cheval a perdu toute velléité de se pointer en même temps qu'il reprenait confiance, sur un travail simple de base (cercle en marchant droit, etc.) en la personne qui le montait. La fille est remontée dessus et les choses se sont bien passées.

Message édité par: Gaston Ry, à: 2007/06/25 21:17