cabrer

bonjour,

je suis parfaitement et entièrement d'accord avec monsieur le troubadour de ce forum.

on peut aussi proposer d'éclater un oeuf frais entre les deux oreilles, ainsi le cheval croira s'être heurté à un plafond, à une branche et aura l'impression de saigner. pour se sauver, il fera donc dorénavant confiance à son cavalier. sa gratitude sera telle qu'il lui proposera aussitôt, de lui-même, des pirouettes au galop.

plus sérieusement, en tout cas, hervé, vous avez bien raison : il faut faire un travail à pied important, varié, drôle (les chevaux aiment beaucoup rire) et rigoureux en même temps. il faut reprendre le dialogue avec son cheval, qui a été interrompu ou qui n'a jamais eu lieu. un cabrage, c'est un sacré raccrochage au nez (ou un refus sévère de décrocher le combiné).

mais Mounia : peut-être que cette jument a une douleur physique ?

si il n'y a pas de douleur physique, il y a douleur mentale (!)
->un cheval qui se cabre ne veut pas travailler, ne veut pas écouter son cavalier : ce n'est donc pas en lui demandant des trucs pénibles et difficiles qu'il se décidera à rentrer dans le droit chemin.
soit il n'écoutera pas et continue son cabrer
soit il s'agace et fait pire que se cabrer pour que ce cavalier arrête toutes actions
soit il arrête de se cabrer, se soumet une fois de plus, mais ce sera un automate que vous aurez entre les pattes.

parfois, j'ai l'impression que beaucoup de cavaliers ont la chance (?) de n'avoir plus jamais à faire face à des révoltes musclées de chevaux désespérés (qu'on appelle à tort désespérants). c'est important, et ça cache toujours un cheval très intelligent.

bonne chance à vous Mounia !

c'est vrai c'est amusant
mais vous parlez philosophie pas de moyens
ouvrir les mains ne suffit plus forcément avec un cheval qui se cabre Mick
quand à l'oeuf il faut maitriser avant l'omellette et je suis très dubitatif quand au calme
les anciens sont anciens mais les chevaux le sont aussi
l'homme moderne oublie un peu vite que le cheval n'évolue pas aussi vite

Encore une fois, on se heurte à trouver des moyens pour endiguer des effets:c'est à dire que pour cause de schéma de comportement du cavalier, le cheval propose comme option de réponse le cabrer, et qu'au lieu d'intervenir sur les causes, on cherche à trouver des moyens d'empêcher les effets de se produire( en pliant le cheval etc).
Partant du principe que le cheval ne se lêve pas le matin en se disant : " comment je vais embêter mon cavalier ?", que toute réponse erronée du cheval est due à une question mal formulée, à un comportement inadapté du cavalier, ou d'une impossibilité physique ou psychique du cheval à réaliser la demande ( mise en difficulté), j'aurais plutôt envie de vous proposer, en considérant le principe énoncé, de réfléchir à ce qui provoque cette réponse de cabrer de la part de votre cheval.
bon courage Mounia

Hervé, Mick,
pour avoir malheureusement déjà testée la chose( une ou deux fois seulement heureusement), je puis vous assurer que le fait de chasser le postérieur sur lequel le cheval s'appuie est le moyen le moins coercitif qui soit pour que la défense cesse.
Et qu'un cheval qui se cabre n'est pas un cheval qui fléchit les postérieurs, amis un cheval qui se "dresse" sur ses postérieurs ( ne pas confondre cabrer et levade!!).
Mais il est bien évident que:
.1/on sent le cheval se lever et on peut agir rapidement avant que la défense ne soit complète( question de sentiment et d'écoute de son cheval!)
2/la bonne solution, comme déjà énoncée et rappelée par Sylvie est de faire un diagnostic pour savoir POURQUOI le cheval se cabre: S'ATTAQUER A LA CAUSE ET PAS UNIQUEMENT AUX EFFETS.
Bon week end, yves

Anecdote:

Mon éperon d'argent en poche, je décidai, avec l'aide de mon enseignant, d'acquérir mon premier cheval pour du cso!
Avec peu de moyens financiers mais sachant pouvoir compter sur l'expérience de mon professeur, je choisis une anglo de 10 ans,au refus.
A peine montée, à la maison, nous découvrons qu'en touchant à la rêne droite, la jument se cabre et va jusqu'à se renverser...
Il m'a fallu 2 mois (je trouverai plus vite aujourd'hui o)!)pour trouver que la jument avait un ovaire droit enkysté, provoquant une douleur du même coté. En bonne anglo, la jument nous avertissait par une défense "excessive" de sa souffrance.
Rapidement soignée, la jument ,l'année suivante, gagnait en B1.

Je vous souhaite, Monia, la même histoire!

J'ajoute que chaque nouveau cheval qui entre à la maison reçoit systématiquement la visite de notre osthéo et nous vérifions sa bouche.

Yves,
il me semblait que dans mon dernier message,
J'EXPOSAIS LES CAUSES ET NOTAMMENT L'UNE D'ENTRE ELLES, NON MENTIONNEE PAR SAA, ET POURTANT LA PLUS COURANTE QUI EST SIMPLEMENT LE MANQUE DE RESPECT DU CHEVAL POUR SON CAVALIER

Je rejoins tout à fait Monsieur Katz dans ce qu'il a écrit : si les hanches partent d'un côté et les épaules e l'autre, je ne vois pas comment le cheval peut prendre appui pour se cabrer.

Évidemment, ce n'est pas quand le cheval est debout qu'il faut agir. Il faut sentir les premiers signes avertisseurs et agir avant que la défense soit irrémédiablement amorcée.

Bonjour à tous

Si l'on parle bien d'un cheval rétif je ne vois vraiment pas comment il serait possible de contrôler épaules ou hanches ou quoi que ce soit d'autre. Étant à cheval le cavalier n'a d'autre appui que le cheval lui même et de toute façon nos petits muscles n'y suffiraient pas.

Si le cheval est rétif il ne répond pas aux aides alors comment chasser les hanches ?

Pierrex

Evidemment, on est plus dans le dérapage contrôlé que dans le contrôle du cheval. Houssine de dressage dans la main intérieure, mise en avant énergique sur un cercle par la rêne d'ouverture intérieure, avec la jambe intérieure, aidée de la houssine, qui fait fuir (dans le sens littéral du terme) les hanches vers l'extérieure. Ca fonctionne, c'est sûr, je l'ai vu, de mes yeux vu. Même si, compte tenu de mon âge avancé, ma vue baisse et que je porte des lunettes. Mais, vous n'êtes pas obligés de le croire et de l'essayer. Chacun fait comme il l'entend. Et moi, de ce côté là, je l'entends bien. Et si l'occasion se présente, j'utiliserai cette médication.