travail en licol et importance de la concentration
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
J'étais absente et lis vos propos avec un peu de retard.
Comme Nicole Chanal, j'ai depuis longtemps constatée que j'étais plus efficace en licol car tout simplement j'étais plus active avec mon corps du fait de l'absence du mors (il fallai bien agir autrement). Bref, je montais mieux mon cheval. Cela m'a permis de travailler ma façon d'agir et à ce jour j'obtiens des résulats similaires avec licol ou sans. Mais il a fallu une grande remise en question et beaucoup de travail. pour ne rien vous cacher, j'ai souffert physiquement mais le résultat est là.
chhhhhhhhhhhhTONKKK !
' We are a family '
- give a "doudoune" to the webmaster and send her to Finland
Bonjour à tous !
Bon, je ne comprends pas les interventions de Sylvie et de Mick.
Ceci-dit Antoinette, merci de raconter votre expérience. Avec ce qu'a dit Vincent Delespaux sur un autre sujet, vous m'encouragez à rester en licol un peu plus longtemps avec ce cheval où il y a déjà tant à faire... J'ai l'impression que c'est Victor l'enfant sauvage!
Je vais travailler la rectitude, la décontraction, la qualité d'allures et les débuts de deux pistes en licol pendant encore quelques semaines... Puis je remettrai le mors sans rênes, avec toujours mes rênes au licol et puis la transition au filet simple !
Eh oui, aussi... Comme Vincent je pense qu'il serait très profitable de travailler le jeune cheval dans un premier temps sans embouchure : pour qu'il apprenne à se mouvoir avec le cavalier sur le dos sans être perturbé par autre chose que ce nouveau poids qu'il a à porter. Il me semble que les cow boys débutent d'ailleurs leurs chevaux en hackamore (ce qu'on appelle bosal) ou side pull.
Je pense aussi qu'on devrait faire monter les débutants en licol... Mais ça se fait déjà dans certains endroits censés. En tout cas, généralisé : ça changerait les conceptions de l'action du mors et de son but.
A bientôt,
Madeleine.
Merci pour toutes ces réflexions...
Andy : quand j'ai changé de mors (passant du mors western droit à passage de langue et très longues branches qu'utilisait sa propriétaire - et qui l'utilise d'ailleurs toujours quand elle le monte à l'occasion)je l'ai effectivement habitué à ce nouveau mors (verdun à rouleaux de cuivre décontractant (mais est-ce vraiment le cas?) en le travaillant en longe avec filet sans rêne et longe fixée au licol. Mais même lorsque le mors de filet n'est là que pour la déco, il est quand même un peu contracté dessus (ce pourquoi je me demande si ces anneaux de cuivre ne crispent pas plutôt la bouche sur les anneaux joujoux)...
ENFIN
Après une mauvaise reprise en filet hier : je n'étais pas de bonne humeur car il a tout de suite cherché à s'opposer au mors : soit en s'encapuchonant, soit en se mettant en retrait. Et ce malgré une main que j'ai bien veillé à garder souple et douce sans pour autant brinquebaler. Cela s'est un peu amélioré après des épaules en dedans. Mais je suis descendue quelque peu dépitée!
La nuit porte conseil et vos conseils portent quelques fruits... Je suis arrivée toute fraîche et ai décidé de tout reprendre comme si nous étions en plein débourrage. A pied je lui ai fait des flexions à ma sauce : soit lui expliquer ce que telle action doit produire comme effet... Eleve très concentré mais pataud... Peu importe, c'est prometteur et j'enfourche l'animal pour continuer dans un registre quasi maman-gateau... S'il faisait mine d'aller dans la direction contraire à celle indiquées par mes rènes, j'insistais très très très gentiment en pianotant et en l'encourageant de la voix dès qu'il faisait même un infime mouvement de son encolure vers le côté où je voulais aller. Des indications de la badine sur l'arrière main au besoin. Eh bien, la bête après plusieurs refus d'écouter ma main, a fini par être très réactif, à se décontracter de l'avant pour travailler plus de l'arrière train. Pour un trot de pacha après un petit temps de galop !
Affaire à suivre. Il est vrai que je dois perséverer en filet, sinon, je me voile la face.
J'ai l'impression que si on ne décide pas de tout reprendre à zéro avec un cheval mal dressé, on ne peut que sous estimer les lacunes accumulées. Et être trop exigeant : ce que j'ai dû être et qui mettait une mauvaise atmosphère de travail en filet et qui entrenait les réticences de mon cheval à venir sur son mors.
Le cheval éteint sur son mors se réveillant uniquement en licol est donc à ré-entrependre complétement en filet, comme un poulain.
Ou plutôt : avec encore plus de patience qu'un poulain ?
Par contre, pour voir avec un mors qui agit sur les barres...Pensez vous que je devrais essayer de le monter avec son ancien mors et de voir les différences ? C'est quand même un mors très sévère et j'aurais du mal à voir s'il répond mieux car il préfère l'action sur les barres sans titillement à la commissure ou s'il répond mieux car il a peur de se faire mal... Cela peut être intéressant en tout cas de voir comment il se porte... Mais je sais qu'il est très éteint avec en tout cas.
Little Mule : je ne peux pas me filmer, c'est bien dommage... Il faudrait que je trouve une combine car c'est vrai que c'est toujours très instructif.
Très bonne journée à vous et merci encore pour votre soutien virtuel!
Madeleine.