Skip to main content

travail en licol et importance de la concentration

24 réponses [Dernière contribution]
x
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

" D’abord lui faire comprendre le plaisir d’un travail intéressant pour ensuite, une fois qu’il en est bien convaincu, lui présenter de nouveau le mors…et poursuivre… "
Le cheval est doté d'une prodigieuse mémoire dès qu'il retrouvera le mors vous retrouverez les problèmes c'est en tour cas ce que je pense.

" ... Mais cette discussion ne resterait-elle pas trop centrée sur le travail d'un cheval particulier et d'une cavalière donnée ? "
Nous répondons à votre demande libre à vous d'élargir le sujet.

" Il me semblait que la concentration était un problème de portée plus générale et vos différents rapports à cet état de travail m'intéressaient... "
Ce n'était pas votre question initiale.
Découpez votre séance en temps de travail court 1, 2, 3, ou 4 minute pas plus séparé par de petite poses de 20 ou 30 seconde ou plus suivant le circonstances rênes posées sur l'encolure. Vous ne devriez pas avoir de difficultés à vous concentrer pendant 3 ou 4 minutes par contre c'est déjà un effort pour votre cheval.

" ... il est aussi vrai qu’en licol je me sens beaucoup plus fière et grisée ... "
Vous pourrez être fière le jour ou vous aurez conquis la confiance de votre cheval. Le reste c'est de la frime.

" Ce sont ces détails-là, celui de la concentration supérieure (de la bulle cheval-cavalier) et celui de la petite flamme qui l'accompagne qui me tarabusquent le plus en ce moment. "
La complicité avec le cheval, ne faire qu'un ça ne se décrète pas. Avant de construire la maison il faut faire de bonnes fondations. Réflexion travail, réflexion travail, ... ...

Pierrex

Little Mule
Déconnecté
Inscrit: 09/03/2007

Hervé écrit:

Bonjour,
je trouve un peu surréaliste l'idée que des rênes flottantes puissent gêner le cheval.
D'abord, c'est le seul moyen d'avoir un cheval calme en extérieur.
Ensuite, il suffit de voir des chevaux d'équitation western au travail, pour constater qu'ils ne sont en rien gênés par l'absence de contact.

Cordialement,
Hervé

Bonjour,

Je me permets de vous répondre sur ce point. En extérieur les rênes se doivent d'être totalement détendues et non flottantes, pour permettre le libre jeu du balancier.
Les chevaux d'équitation western sont également travaillés rênes détendues.

Je pense qu'ici par rênes flottantes il est entendu des rênes non tendues en permanence mais très proches du contact. Ce qui engendre alors ce que nous décrit Nicole : des reprises de contact irrégulières qui gênent le cheval et le désensibilisent.
Je la rejoins donc dans la préférence d'une tension continue, même si cette tension n'est que de 1 gramme (question de légèreté ^^)

Madeleine
Déconnecté
Inscrit: 25/05/2007

Soit !

Je vais m'observer avec beaucoup de sévérité cet après-midi et voir par où mes mains pèchent - même si elles sont flottantes, demi-tendues, à la recherche du contact - ou dieu sait quelle autre appellation!
Ce cheval était monté western : donc rênes lâches, mais la cavalière faisait des actions brèves et violentes dès qu'il y avait erreur/refus d'obtempérer de la part du cheval...

Je suis un peu comme Hervé et je ne comprends pas comment mes rênes "en guirlande" (autre terme possible!) peuvent gêner mon cheval : mais les faits sont là et il se peut que ce genre de contact l'agace...
Je répète quand même la métaphore que j'avais utilisé : je décroche le combiné et j'attends que quelqu'un vienne le prendre... Parfois je fais un gentil : allô ? allô? il y a quelqu'un ? par le biais d'une épaule en dedans par exemple... Et ça répond. Donc je pensais poursuivre doucement comme ça...

Je précise aussi que je fixe des rênes des deux côtés de mon licol (en faisait un gentil side-pull)...Mais ce que vous dites est vrai Nicole.

Enfin, pour reprendre Pierrex (qui me reprenait!):

" Il me semblait que la concentration était un problème de portée plus générale et vos différents rapports à cet état de travail m'intéressaient... "
Ce n'était pas votre question initiale.

Oui, je m'excuse... C'est que je doit être tiraillée par ma culpabilité de vouloir faire au plus rapidement satisfaisant (le licol) tout en étant consciente au fond de moi que c'est fuir le problème (on se ment à soi-même, c'est pas joli joli...ah la la)...C'est l'excitation des débuts et ce cheval me semble très prometteur : c'est pourquoi j'ai envie de foncer en licol... Mais ce n'est pas très sérieux au fond... Merci de venir me recentrer.

Néanmoins, je maintiens que le facteur concentration du cavalier est déterminant et qu'on le sous-estime souvent comme partie du problème.

" ... il est aussi vrai qu’en licol je me sens beaucoup plus fière et grisée ... "
Vous pourrez être fière le jour ou vous aurez conquis la confiance de votre cheval. Le reste c'est de la frime."

Merci de rappeler cela. J'approuve entièrement.

"La complicité avec le cheval, ne faire qu'un ça ne se décrète pas..."

Je sais bien et je la constate, plus en licol qu'en filet. Ce qui explique mon pourquoi du comment.

Merci de tous vos commentaires, je suis bien gâtée! Et ai matière concrète à élucider sur le dos de mon cheval.

Excellentes recherches équestres à vous tous,
j'y vais quant à moi de ce pas...

Madeleine.

Madeleine
Déconnecté
Inscrit: 25/05/2007

Soit !

Je vais m'observer avec beaucoup de sévérité cet après-midi et voir par où mes mains pèchent - même si elles sont flottantes, demi-tendues, à la recherche du contact - ou dieu sait quelle autre appellation!
Ce cheval était monté western : donc rênes lâches, mais la cavalière faisait des actions brèves et violentes dès qu'il y avait erreur/refus d'obtempérer de la part du cheval...

Je suis un peu comme Hervé et je ne comprends pas comment mes rênes "en guirlande" (autre terme possible!) peuvent gêner mon cheval : mais les faits sont là et il se peut que ce genre de contact l'agace...
Je répète quand même la métaphore que j'avais utilisé : je décroche le combiné et j'attends que quelqu'un vienne le prendre... Parfois je fais un gentil : allô ? allô? il y a quelqu'un ? par le biais d'une épaule en dedans par exemple... Et ça répond. Donc je pensais poursuivre doucement comme ça...

Je précise aussi que je fixe des rênes des deux côtés de mon licol (en faisait un gentil side-pull)...Mais ce que vous dites est vrai Nicole.

Enfin, pour reprendre Pierrex (qui me reprenait!):

" Il me semblait que la concentration était un problème de portée plus générale et vos différents rapports à cet état de travail m'intéressaient... "
Ce n'était pas votre question initiale.

Oui, je m'excuse... C'est que je doit être tiraillée par ma culpabilité de vouloir faire au plus rapidement satisfaisant (le licol) tout en étant consciente au fond de moi que c'est fuir le problème (on se ment à soi-même, c'est pas joli joli...ah la la)...C'est l'excitation des débuts et ce cheval me semble très prometteur : c'est pourquoi j'ai envie de foncer en licol... Mais ce n'est pas très sérieux au fond... Merci de venir me recentrer.

Néanmoins, je maintiens que le facteur concentration du cavalier est déterminant et qu'on le sous-estime souvent comme partie du problème.

" ... il est aussi vrai qu’en licol je me sens beaucoup plus fière et grisée ... "
Vous pourrez être fière le jour ou vous aurez conquis la confiance de votre cheval. Le reste c'est de la frime."

Merci de rappeler cela. J'approuve entièrement.

"La complicité avec le cheval, ne faire qu'un ça ne se décrète pas..."

Je sais bien et je la constate, plus en licol qu'en filet. Ce qui explique mon pourquoi du comment.

Merci de tous vos commentaires, je suis bien gâtée! Et ai matière concrète à élucider sur le dos de mon cheval.

Excellentes recherches équestres à vous tous,
j'y vais quant à moi de ce pas...

Madeleine.

Webmaster
Déconnecté
Inscrit: 16/05/2011

Je pense qu'ici par rênes flottantes il est entendu des rênes non tendues en permanence mais très proches du contact.

C'est en effet ce que je voulais dire.
Je précise aussi que ce qui gêne le cheval, ce sont les a-coups sur la commissure des lèvres, qui est très sensible.
Donc ma remarque concerne les embouchures qui agissent sur cette partie de la bouche, et pas celles qui agissent sur les barres.
Du coup, pour savoir si l'hypothèse que je propose est à ranger, pour ce cheval, dans la catégorie des hypothèses possibles (= toutes les hypothèses qui nous passent par la tête) ou dans celle des hypothèses probables (=les hypothèses possibles pour lesquelles on a pu vérifier qu'elles avaient bien une influence sur le problème) , ça pourrait être intéressant de voir s'il réagit de la même façon avec un mors agissant sur les barres (pas forcément pour le travailler de cette façon, seulement pour savoir si le problème vient de là).

Message édité par: masterai, à: 2007/05/29 22:24

Nicole LAHM - Webmaster

Little Mule
Déconnecté
Inscrit: 09/03/2007

Ce qui pourrait être très intructif serait de vous faire filmer en train de travailler votre cheval. Si vous avec cette possibilité, alors foncez ! Ca sera un bon moyen d'observer à la loupe vos actions de main et les réactions du cheval.
Peut-être que parfois le contact revient sans que vous ayez "décroché le combiné" mais tout simplement du fait des mouvements du cheval ? (le contact peut être si bref qu'on n'en a pas conscience)
Mais peut-être aussi qu'il craint tout simplement de se prendre à nouveau un coup dans les dents brusque comme ça se passait avec son ancienne cavalière...

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour,

Je pense qu'ici par rênes flottantes il est entendu des rênes non tendues en permanence mais très proches du contact.

j'entendais par rênes flottantes, des rênes non tendues, c'est à dire des rênes longues.
Apparemment, il existe deux arguments différents sur la question : soit c'est le balancement des rênes qui gênent le cheval (argument de Mme Anduze-Archer) soit c'est leur longueur "intermédiaire", qui fait que le cheval se cogne lorsqu'il arrive à l'extension complète de son encolure (argument de notre webmaster).
Le premier ne dépend pas de la longueur des rênes mais du simple fait qu'elles oscillent. Cet argument me semble surréaliste (pour rester courtois).
Le second semble plus plus réaliste, mais en apparence seulement, tout simplement parce que le cheval a un moyen facile de neutraliser cette "gêne" : il peut s'appuyer sur le mors en tendant son encolure (qu'est-ce qui l'en empêche ?).
je crois que la seule chose que supporte difficilement le cheval c'est des mains arrimées à sa bouche sous prétexte de contact.

Cordialement,
Hervé

WEAL Andy
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour Madeleine,

Un cheval qui a eu une main dur, et "appris" à l'accepté est souvent un cheval qui "s'éteint" dans la tête et n'écoute pas le mors. C'est normale.

Donc il faut retablir l'écoute normale du mors. Du redressage au mors. Forcément le licol ne va pas faire l'affaire, mais est ce que vous avez essayé rênes sur le licol et mors dans la bouche (sans rênes) avec l'idée de progressivement allez vers les rênes sur le mors... etc..

Sinon, forcément les flexions, s'ils sont mené avec adresse, à pied, puis monté, pourrait de mon avis faire l'affaire. (le livre de P. Karl décrit ceci bien, mais je doute qu'on peut apprendre ça d'un livre vraiment).

Juste bien monté pourrait marcher aussi à la longue dans certains cas, ça dépend du cheval.

Il faut reveiller la bouche et plus jamais le trahir. Ca va prendre du temps, et le cheval a une facheuse tendance à ne jamais oublier.

Bonne chance

Andy

marie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour,

il y a un livre de Dominique Olivier "les flexions" qui est très bien fait et passionnant. J'ai eu de bons résultats en l'utilisant.
Il s'agit d'éduquer le chaval à donner la réponse souhaitée à chaque action sur le mors - sur les mors (filet et bride): parfois ces réponses ne lui viennent pas intuitivement, surtout s'il a des raideurs, des apréhensions, il doit les apprendre. Sinon il ne comprends pas la demande et se crispe.

Le travail en bride avec les rênes tenues comme le préconise P. Karl est aussi très intérressant, il permet de bien dissocier les effets des renes de filet et de bride, l'essayer c'est l'adopter, pour moi en tout cas.

ANDUZE-ACHER Sylvie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Desespérée je suis ! trop surréaliste la vie !

Sylvie Anduze-Acher
coordinatrice Midi-Pyrénées