Départ au galop et chgt de pied plus facile
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marie écrit:
J'ai connu un très bon cheval d'école qui envoyait un immense "coups de cul" dès que le cavalier essayait d'accompagner exagerement le galop avec son assiette - comme c'est recommandé dans les manuels. Mais sans doute était-ce psychosomathique !
Pourquoi psychosomatique ???
C'est, il me semble, un cas de figure assez fréquent, du fait que comme de très nombreux cavaliers/cavalières ignorent encore comment galoper réellement assis sans décoller de la selle, lorsqu'ils/elles essayent d'amplifier, (et pas nécessairement éxagérément....), l'accompagnement du galop avec leur assiette, ce qu'ils/elles amplifient en fait, c'est le caractère "enlevé" de leur mode d'accompagnement du galop, et par là même, les variations de pression induites sur le dos de leurs montures...
A propos des "coups de cul" au galop, vous pouvez re-lire le dernier message d'Isa dans le sujet :
un peu de Légèreté
Pour ma part, je doute fort que les variations de "poids sur le dos" soient favorables à la Légèreté...
Cordialement, Peteris
Bonjour Peteris,
en parlant de psychosomatique, c'est une plaisanterie, allusion à Hervé qui pense qu'il ne communique qu'avec le cerveau de son cheval - dans le cas de ce cheval qui donne un "coup de cul" si on accompagne trop (et mal?) son galop, ça me parait exprimer une gène purement physique.
Je suis bien d'accord que l'assise à cheval est primordiale et je n'hésiterai pas à essayer votre simulateur quand j'en aurai la possibilité.
Personnellement, lorsuqe j'ai l'impression de constituer une gène pour mon cheval en position assise, je préfère de me mettre au trot enlevé ou en équilibre.
Cordialement, Marie
Message édité par: dorange, à: 2007/01/26 11:58
Bonjour,
Je pense effectivement que je ne communique qu'avec le cerveau de mon cheval. Gêner son cheval au point de provoquer une réaction de défense n'est pas pour moi de la communication.
Les possibilités biomécaniques du cheval sont inscrites dans son éthogramme. Il me semble donc préférable (pour le couple) d'adopter celui-ci comme point de départ de toute reflexion équestre.
Je ne sais pas si c'est de "l'etholoflou" mais je constate que l'approche éthologique du cheval a conduit à de vrais résultats, peut-on en dire autant de la biomécanique ?
Cordialement,
Hervé
Message édité par: Marcantoni, à: 2007/01/26 13:11
communiquer par le cerveau s'appelle de la télépathie; nous venons donc de faire un grand pas équestre en avant en utilisant la télépathie comme aide; il reste maintenant à développer chez les cavaliers et les chevaux ce 7e sens.
Mais trève de plaisanterie: la communication avec le cheval est essentiellement tactile. Une fois que notre cheval est décontracté (base de tout travail), le cavalier dispose de son corps, non pas pour géner son cheval, mais pour le mettre dans l'équilibre de l'exercice à effectuer et pour orienter son travail musculaire.
Ne pas fonctionner correctement avec son corps au point de gêner son cheval est toujours de la communication, mais une communication NEGATIVE.
C'est trés amusant, mais par communiquer avec le cerveau il faut entendre s'adresser à l'intelligence (en utilisant un langage tactile ou vocal).
Je souhaiterais savoir comment vous vous substituez au système nerveux du cheval pour contrôler directement ses muscles sans passer par l'intermédiaire de son cerveau.
Plus sérieusement, j'aimerais aussi savoir comment vous expliquez le mécanisme de substitution des aides si vous disposez du corps du cheval sans vous adresser à son cerveau. Car dans ce cas, je ne vois pas pourquoi certaines aides seraient remplacées par d'autres au cours de l'apprentissage ; je ne vois pas comment cela serait possible et ne je vois pas non plus comment il serait possible de parler d'apprentissage.
Message édité par: Marcantoni, à: 2007/01/26 13:37
Hervé écrit:
A ce propos, je ne crois pas que la biomécanique soit 'exploitable' directement par le cavalier dans sa pratique...
Le cavalier ne s'adresse pas directement aux muscles ni aux os, mais au cerveau du cheval,...
Cher Hervé
il me semble pas qu'un intervenant ai prétendu que l'on ne pouvait s'adresser à l'"intelligence" du cheval, mais plutôt que c'est vous qui prétendiez, il me semble de façon réductrice, qu'un cavalier ne pouvait s'adresser directement à son "physique"... :-)
Pour ce qui est du "moyen" d'avoir un "impact" sur des muscles sans passer par le cerveau, pour prendre un exemple humain, avez-vous déjà expérimenté un marteau à réflexes sur un tendon rotulien ? :-)
Pour prendre un autre exemple plus "équestre", il me semble que les chevaux n'ont pas besoin de "réfléchir longtemps" pour crisper les muscles de leur dos si l'on fait du "tape-cul" sur leur dos...
Pour qui souhaite un dos raide, ce peut alors, comme vous dites, être un moyen de "contrôle" de la rigidification sans passer par l'intermédiaire du cerveau... :-)
Cordialement, Peteris
Bonjour Peteris,
Vous en restez à des reflexes qui n'ont rien à voir avec des comportements équestres - si vous me pardonnez cette expression technocratique.
Je reformule donc ma position : le cavalier peut provoquer des contractions reflexes mais cela n'a aucun intérêt en équitation. Ce qui a de l'intérêt c'est de provoquer des comportements.
Cordialement,
Hervé
Message édité par: Marcantoni, à: 2007/01/26 14:30
Bonjour,
Je suis curieuse, Hervé, de savoir comment vous faites ?
Si par exemple, je prend un cheval non éduqué et que je veux qu'il pousse ses fesses quand il est attaché pour que j'aille de l'autre côté. Comment dois-je m'y prendre, sachant qu'il devra répondre à l'ordre "tourne" ?
Merci.
Bonjour,
Voilà un bon exemple :-)
Une solution parmi d'autres :
1. Vous lui enseignez d'abord à céder à la longe (de licol) dans son encolure puis ses hanches.
2. Vous associez au mot 'tourne' le mouvement de cession des hanches.
Cordialement,
Hervé
Le recul du buste vers l'arrière: en fait, le buste doit rester droit; et c'est l'avancée du bassin, la poussée du nombril vers l'avant qui autorise le mouvement en avant et le favorise; a contrario, le recul du bassin, obtenu par une avancée du buste bloque le jeu de l'articulation coxo- fémlorale vers l'avant, ne permet plus d'accompagner le cheval dans son mouvement en avant et, de ce fait, ralentit le cheval que la présence du cavalier gène à ce moment.
Amicalement, yves KATZ http://educaval.forum-pro.fr/