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Départ au galop et chgt de pied plus facile

39 réponses [Dernière contribution]
Acchiardo
Déconnecté
Inscrit: 09/12/2006

Je pense que le cheval en liberté a le nez en l'air pour s'assurer un meilleur champ de vision, tout simplement.

marie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Hervé écrit:

l'essentiel ne se situerait pas au niveau de la nuque, comme vous semblez le coire, mais au niveau des premières thoraciques, où la courbure dans le plan vertical de la colonne vertébrale s'inverse.

Après consultation du livre, vous aves raison Hervé sur les causes, il n'empêche qu'au final toute incurvation doit être faite nuque fléchie... avec relèvement de la base de l'encolure et étirement au préalable selon la phrase du livre du Dr Giniaux que j'ai extraite ci-dessous :

"Comment faire pour incurver correctement un cheval au travail, l'encolure dans la direction de la volte que l'on décrit ?
En inversant la position de l'encolure sur le plan médian, c'est-à-dire en remontant la base du garrot et en obtenant une "cession" de la nuque tout en étirant la colonne cervicale pour aller au-delà de l'alignement des apophyses articulaires.
La ligne des articulations des cervicales étant alors en cyphose (en voûte) comme les dorsales et les lombaires, votre cheval peut s'incurver latéralement du bout du nez à la queue sans que sa colonne en souffre, toutes ses vertèbres subissant une rotation dans le même sens."

Et donc un cheval nez au vent porte au contraire sa tête du côté opposé à l'incurvation de son dos.

Message édité par: dorange, à: 2007/01/23 16:48

KLAVINS Peter
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Et si le cavalier, (ou les cavalières...), "coincent" dans un sens sens de rotation, comment "coopère" le chevaux ???

Klavins Peter

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Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Sauf que l'"incurvation" du bout du nez jusqu'à la queue n'est pas une réalité mais une simple vue de l'esprit. L'"incurvation" du corps du cheval est très limité et irrégulière et plus le cheval est rassemblé plus cette modeste possibilité d'"incurvation" diminue.
D'autre part j'ai beaucoup de mal à imaginer un cheval porter la tête à gauche et incurver son corps à droite d'autant plus que dans le tourner son épaule interne est plus avancée que l'externe, même le nez au vent.

La flexion latéral est un moyen d'obtenir en douceur et sans lutes décontraction et flexion de nuque donc cette dernière en préalable ... ?

Avis en toute modestie, je ne suis pas docteur.

cordialement pierre

marie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Pierre Meier écrit:

Bonjour à tous

Sauf que l'"incurvation" du bout du nez jusqu'à la queue n'est pas une réalité mais une simple vue de l'esprit. L'"incurvation" du corps du cheval est très limité et irrégulière et plus le cheval est rassemblé plus cette modeste possibilité d'"incurvation" diminue.
D'autre part j'ai beaucoup de mal à imaginer un cheval porter la tête à gauche et incurver son corps à droite d'autant plus que dans le tourner son épaule interne est plus avancée que l'externe, même le nez au vent.

La flexion latéral est un moyen d'obtenir en douceur et sans lutes décontraction et flexion de nuque donc cette dernière en préalable ... ?

Avis en toute modestie, je ne suis pas docteur.

cordialement pierre

Bonjour Pierre,
je ne suis pas docteur non plus mais je trouve cet ouvrage du Dr Giniaux très interressant et un peu de "bio-mécanique" ne me fait pas de mal.
Je suis d'accord que l'incurvation du dos est très limitée mais si je me réfère à cet ouvrage elle existe tout de même par le basculement des apophyses verticales des vertèbres du côté opposé à cette incurvation (du coup les côtes basculent du côté de l'incurvation).
Avez-vous essayé d'incurver votre cheval sur une courbe le nez en l'air (c'est-à-dire l'encolure creuse, le garrot éffondré ?) le nez dans la direction de la courbe ?... mon experience est que mon cheval ne veut pas, la sensation n'est pas agréable du tout, il cherche à placer sa tête différemment....
Je trouve cette connaisance indispensable afin de ne pas faire souffrir inutilement son cheval par contorsionisme, par exemple un jeune cheval qui a le nez en l'air ne devrait pas être contraint à une attitude qui le fait souffrir.
Il pourrait cependant être invité à orienter sa tête dans le sens de la courbe ce qui entrainerait peut-être chez lui une cession de sa nuque pour résoudre l'inconfort... et amènerait alors une ébauche de ramené. Et dans ce cas la flexion deviendrait le préalable à la cession de nuque si elle est consentie et non forcée.
C'est ma critique concernant la rêne d'ouverture enseignée au débutant pour tourner au lieu du déplacement du couloir des rênes par exemple.
Cordialement, Marie

Message édité par: dorange, à: 2007/01/24 18:54

Message édité par: dorange, à: 2007/01/24 19:05

Buridan
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Inscrit: 17/03/2006

Bonjour,

A ce propos, je ne crois pas que la biomécanique soit 'exploitable' directement par le cavalier dans sa pratique.
Celle-ci doit plutôt passer par l'éthologie, qui elle, utilise la biomécanique.
Le cavalier ne s'adresse pas directement aux muscles ni aux os, mais au cerveau du cheval, qui réagit différemment selon que ce qui lui est demandé est conforme ou pas à son éthogramme, ses modes d'apprentissage, etc.

Une illustration de cela est le fait que la capacité en rotation du cavalier n'empêche jamais un cheval de partir au galop sur le pied demandé (et je sais de quoi je parle :-) car il suffit que le cavalier le place dans l'attitude qu'il adopte naturellement pour partir au galop sur un pied donné pour que le cheval comprenne.

Cordialement,
Hervé

Message édité par: Marcantoni, à: 2007/01/25 12:44

KLAVINS Peter
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Inscrit: 17/03/2006

Hervé écrit:

Le cavalier ne s'adresse pas directement aux muscles ni aux os, mais au cerveau du cheval...

Je suis pas tout a fait d'accord avec vous, Hervé.

Si l'on tient compte de l'existence de la musculature cybernétique dorsale du cheval, lorsqu'un cavalier fait du tape-cul sur le dos de son cheval, (même s'il en a pas conscience, ou qu'il nomme cela "être liant"...), c'est le physique qui est concerné avant le cerveau...

Klavins Peter

KLAVINS Peter
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Autre exemple à mon avis plus "physique" que "mental".

au galop, au moment du poser du postérieur après la phase de projection, le cavalier peut, selon les options de fonctionnement "biomécaniques" de son propre dos qu'il est en mesure d'exploiter, se trouver
- soit "penché" en avant, ce qui à tendance à mettre sa monture sur les épaules
- soit "penché" en arrière, ce qui a tendance à favoriser l'engagement de l'arrière-main.

A mon avis, c'est plus "biomécanico-logique" qu'"étholoflou"... :-)

Klavins Peter

marie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Hervé écrit:

Une illustration de cela est le fait que la capacité en rotation du cavalier n'empêche jamais un cheval de partir au galop sur le pied demandé (et je sais de quoi je parle :-) car il suffit que le cavalier le place dans l'attitude qu'il adopte naturellement pour partir au galop sur un pied donné pour que le cheval comprenne.

J'ai connu un très bon cheval d'école qui envoyait un immense "coups de cul" dès que le cavalier essayait d'accompagner exagerement le galop avec son assiette - comme c'est recommandé dans les manuels. Mais sans doute était-ce psychosomathique !
Cordialement, Marie

FARNAULT Philippe
Déconnecté
Inscrit: 25/07/2006

Le buste en question… Bonjour à vous.

Sans doute n'est-il pas le moment d'en parler à ce stade de la discussion ou dans ce débat sur le galop. Mais…

L'action du buste a un rôle éducatif si le cavalier a pris soin de former son cheval à ses effets.
Et s'il en a instruit son cheval, il ne devrait pas ensuite se faire piéger, par omission ou par négligence, par le poids de son buste.
L'idée que j'avance ce soir est à l'opposé de ce que l'on apprend aux jeunes cavaliers, à savoir que le buste penché vers l'arrière déclenche le mouvement en avant et que, à l'inverse, le buste penché vers l'avant ralentit le mouvement.
C'est extrêmement précieux à développer avec un jeune cheval dès le premier jour de son éducation montée. L'action de la main se trouve très renforcée par l'action du buste et s'efface même… La sensibilité du jeune cheval évolue très vite et peut même parfois surprendre le cavalier s'il n'est pas rigoureux dans ses indications.

Alois Podhajsky en parle (très vite) dans "Des chevaux et des hommes". Et j'ai retrouvé avec plaisir cette notion dans le livre de Klaus Ferdinand Hempfling " Danser avec les chevaux".

Cette notion est facile à développer et à entretenir chez un cavalier qui est sensibilisé à l'activité des postérieurs, donc également à la liberté des mouvements du dos de son cheval. Bye.