ce que disent les maîtres...
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Qui est Maestro?
C'est un lusitanien noir, doué de force, d'équilibre. Au box, sa personnalité en impose; au manège il ravit par une "auto-impulsion" permanente et par l'amplitude de ses allures.
Dans son modèle et dans son fonctionnement,il a tous les dons pour plaire à son écuyer!
Mais que pense-t-il du dressage ?(ces "exercices du corps" qu'ont voulu lui imposer les humains?)
Car, à 12 ans, il n'a que des mauvais souvenirs: il a subit la mauvaise équitation ibérique, qui "emboutit" les chevaux à l'aide d'instruments cruels.
N'ayant pas un pouce d'émotivité, Maestro a "gagné" la guerre en jetant bas son cavalier dans une arène bondée...Vendu pour de la ballade à un ami de Xavier qui lui demandé de se pencher sur ce cheval.
J'ai,beaucoup plus tôt que Xavier, utilisé le terme de rétif à son encontre. Ce n'est pas péjoratif, c'est le constat d'un état mental: rétif est le cheval qui refuse de porter son cavalier et résiste aux aides par association d'idées, car ayant souffert précédemment de cavaliers brutaux et inacapables.
Dans ce cas, toute gymnastique est bienvenue pour décontracter physiquement notre amiet reconstruire les codes . Mais comment lui faire oublier le passé et rétablir sa confiance?
Maestro a appris à se déjouer de tout ce qu'un humain lui demande: aprés chaque progrés réalisé par Xavier, le cheval met son intelligence et sa force à trouver une parade...
Dans l'image du jeu d'echec, c'est lui qui a plusieurs coups d'avance.
Je pense Xavier suffisament expérimenté et fin cavalier pour réussir ce pari, mais je reprends l'image de Don Quichotte à mon usage pour dire que c'est une quète qui, bien que menée dans l'espoir n'en est pas moins usante et peut être dangereuse.
Marion Scali, dans son excellent livre sur Nuno OLiveira, nous dit que "le Maître sait ne pas s'acharner avec certains chevaux...Le premier devoir d'un cheval, C'est de ne pas mettre son cavalier par terre." Il en a ainsi renvoyé quelques uns.
Alors Xavier, tous mes voeux de réussite pour Maestro en 2007...Mais, nom d'un petit cheval! tu mériterai d'en avoir, enfin, un tout neuf!..
Bon réveillon à tous!!!
Qui est Maestro?
C'est un lusitanien noir, doué de force, d'équilibre. Au box, sa personnalité en impose; au manège il ravit par une "auto-impulsion" permanente et par l'amplitude de ses allures.
Dans son modèle et dans son fonctionnement,il a tous les dons pour plaire à son écuyer!
Mais que pense-t-il du dressage ?(ces "exercices du corps" qu'ont voulu lui imposer les humains?)
Car, à 12 ans, il n'a que des mauvais souvenirs: il a subit la mauvaise équitation ibérique, qui "emboutit" les chevaux à l'aide d'instruments cruels.
N'ayant pas un pouce d'émotivité, Maestro a "gagné" la guerre en jetant bas son cavalier dans une arène bondée...Vendu pour de la ballade à un ami de Xavier qui lui demandé de se pencher sur ce cheval.
J'ai,beaucoup plus tôt que Xavier, utilisé le terme de rétif à son encontre. Ce n'est pas péjoratif, c'est le constat d'un état mental: rétif est le cheval qui refuse de porter son cavalier et résiste aux aides par association d'idées, car ayant souffert précédemment de cavaliers brutaux et inacapables.
Dans ce cas, toute gymnastique est bienvenue pour décontracter physiquement notre amiet reconstruire les codes . Mais comment lui faire oublier le passé et rétablir sa confiance?
Maestro a appris à se déjouer de tout ce qu'un humain lui demande: aprés chaque progrés réalisé par Xavier, le cheval met son intelligence et sa force à trouver une parade...
Dans l'image du jeu d'echec, c'est lui qui a plusieurs coups d'avance.
Je pense Xavier suffisament expérimenté et fin cavalier pour réussir ce pari, mais je reprends l'image de Don Quichotte à mon usage pour dire que c'est une quète qui, bien que menée dans l'espoir n'en est pas moins usante et peut être dangereuse.
Marion Scali, dans son excellent livre sur Nuno OLiveira, nous dit que "le Maître sait ne pas s'acharner avec certains chevaux...Le premier devoir d'un cheval, C'est de ne pas mettre son cavalier par terre." Il en a ainsi renvoyé quelques uns.
Alors Xavier, tous mes voeux de réussite pour Maestro en 2007...Mais, nom d'un petit cheval! tu mériterai d'en avoir, enfin, un tout neuf!..
Bon réveillon à tous!!!
"Je suis convaincue qu'avant l'équitation il y a le cheval"Josette Bleschet, "Trombinoscope", 31/12/2006
Oui, c'est pour moi aussi une profession de Foi!
Mille mercis à nos chevaux!
tu es gentille ; c'est parce que j'ai d'autres chevaux que je peux m'arrêter sur celui-là.
si je n'en avais qu'un...la vie serait trop courte pour perdre autant de temps....
pas trop d'abus ce soir !
Et cette maxime de Josette:" avant l'équitation, il y a le cheval" devrait paraître sur les frontons de tous les centres équestres; et les enseignants devraient la lire et la relire, tous les jours et avant chaque reprise.
N'oubliez pas ce soir la gâterie à vos chevaux ( carottes, mash, sucre, promenade,......)
Amicalement, yves KATZ
..............
And this Josette's maxim: " before the equitation, there is a horse " should appear on the pediments of all the riding schools; and the teachers should read it and read again it, every day and before every lesson.
Do not forget this evening the little treat in your horses (carrots, mash, sugar, walk......)
Friendly, yves KATZ
Mon cher Xavier, je pense que pendant les vacances de février ou celles de Pâques, il faudra que tu me supportes quelques jours, dus-je dormir dans un box et partager ma ration avec Kenaz !
Jacques, j'ai retiré mon inervention sur votre message, car j'avais zappé votre dernière réponse. Comme l'a écrit Yves : "Comme souvent, je pense que la "barrière du langage", le choix des termes amène souvent à des contradictions alors qu'il n'y en a pas."
Amitiès à tous
Message édité par: JPhL, à: 2007/01/02 12:23
*** écrit:
Tous les rétifs n'ont pas mal au dos.
Je suis d'accord avec vous.
Kenaz écrit:
tous les rétifs n'ont pas mal au dos ; je dirais même qu'un cheval rétif n'a jamais mal au dos, il n'est que blessé. La définition que je fais d'un rétif, c'est l'inobéissance aux règles, le refus moral, pas physique. Un cheval peut devenir rétif par incompréhension, comme Maestro.
On ne peut que constater que la souffrance est le lot des êtres vivants.
On est tous logés à la même enseigne sur ce coup là ! Bienvenue sur la planète Terre !
De toutes façons la vie sans douleur n’existe pas.
La douleur peut venir du cavalier, contradiction dans les aides qui forcent dans des attitudes impossibles, ou leur maintien hors des limites physiologiques, mais, c’est aussi la cicatrice faite au pré, le marquage au fer qui crée des contractures qui se propagent en chaîne avec le travail, la déchirure suite à une glissade sur la route, des muscles froissés par un roulé-coincé dans le boxe, etc… Plein de choses qui passent généralement inaperçues et que le cheval va accumuler pendant toute sa vie.
Ah ! Il ne va pas boiter, ce sont ‘seulement’ des pertes de mobilité : on va trouver un jour que la différence droite gauche est plus marquée, que des mouvements passaient bien hier et plus autant le lendemain, que ‘tiens, aujourd’hui c’est un jour sans’, etc…
On peut faire fonctionner le cheval en s’en accommodant, mais on réduit les limites d’utilisation. Son capital naturel est sérieusement entamé !
Et, si on parle de symétrie, de décontraction absolue, alors, il faut un fonctionnement optimal du corps pour espérer s’en approcher !
Le cheval devient rétif quand sa confiance est trahie. Bien sûr, je suis d’accord que le clash est moral, mais c’est la douleur qui enclenche le processus.
L’incompréhension génère la violence.
La souffrance limite la patience.
L’appréhension refuse l’accès à la raison.
Ah ! La marge de manœuvre se réduit fortement !
Et, chez un cheval forcé, il reste des séquelles physiques. En les traitant, c’est ouvrir la porte la plus accessible pour renouer avec une communication. Et, à partir de cette base nouvelle, on a un atout de plus pour reconstruire la confiance.
Pour revenir à l’ordinaire, ma conclusion perso sur toute cette facette de la mise en intégrité physique sera qu’au lieu de chercher un cheval exceptionnel qui en fonctionnant à 60% sera un très bon cheval, il vaut mieux s’occuper des bons qui deviendront alors de très bons chevaux ! Et, il y en a beaucoup !
-----google translate-----
*** written:
All the restive ones do not have badly with the back.
I agree with you.
Written Kenaz:
all the restive ones do not have badly with the back; I would even say that a restive horse forever badly with the back, it is only wounded. The definition that I make of restive, it is the inobéissance with the rules, the refusal moral, not physical. A horse can become restive by incomprehension, like Maestro.
One can only note that the suffering is the batch of the alive beings. One all is placed with the same sign on this blow there! Welcome on the planet Ground! In any case the life without pain does not exist.
The pain can come from the rider, contradiction in the assistances which force in impossible attitudes, or their maintenance out of the physiological limits, but, it is also the scar made with pre, marking with the iron which creates diminish which is propagated in chain with work, the tear following a slip on the road, of the ruffled muscles by one roll-wedged in boxing, etc…
Full with things which pass generally unperceived and which the horse will accumulate during all its life.
Ah! It will not limp, they are `only' losses of mobility: one will find one day that the left right difference is marked, that movements passed well yesterday and as much the following day, that `hold, today it is one day without', etc…
One can make function the horse while putting up with it, but one reduces the operational limits. Its natural capital is seriously started!
And, if one speaks about symmetry, absolute relaxation, then, one needs an optimal operation of the body to hope to approach some!
The horse becomes restive when its confidence is betrayed. Of course, I agree which the clash is moral, but it is the pain which engages the process. Incomprehension generates violence.
The suffering limits patience.
The apprehension refuses the access to the reason.
Ah! The room for manoeuvre is strongly reduced! And, in a forced horse, there remain physical after-effects. By treating them, it is to open the most accessible door to join again with a communication. And, starting from this new base, there is an asset moreover to rebuild confidence.
To usually return, my perso conclusion on all this facet of the setting in physical integrity will be that instead of seeking an exceptional horse which while functioning to 60% will be a very good horse, it is to better deal with the goods which will become then of very good horses! And, there is much of it!
Message édité par: BLESCHET, à: 2007/01/01 21:03
Message édité par: masterai, à: 2007/11/23 21:58
Combien tu es dans le vrai ! je pense aussi aux poulains qui n'ont pas eu leur vraie vie de vrais poulains : quels dégâts psy dès le départ.
C'est aussi sans compter avec les problèmes inhérents à l'alimentation ( pesticides,farines animales, hypervitaminoses, etc). Notre combat pour le respect de l'intégrité physique et morale des chevaux trouve des ramifications causales dans bien des domaines.
"De toutes façons la vie sans douleur n’existe pas."
Non, pas ça .
Ma chère Josette, si votre cheval vous met 100 kilos et que vous répondez avec 100 kilos et 1 g, vous tirez... Je suis entièrement d'accord avec vous ! Xavier a déformé mes propos et j'ai corrigé dans la réponse qui en a suivi !
Voici ce que j'ai écrit à ce sujet un peu plus haut :
"Pour en revenir à mon exemple sur les 100 kilos et 1 g, je rappelle qu'il est avant tout caricatural. Je mets volontairement en opposition une masse énorme de 100 kilos et une variation infime de cette masse de 1 g. Bon, du point de vue physique, c'est juste ! Du point de vue équitation, si un cheval me met 100 kilos au bout des rênes et que je ne lâche pas immédiatement, je risque de faire un superbe passage en drapeau par dessus ses oreilles... Plus sérieusement, pour en revenir à cette petite phrase, je l'accompagne toujours par le fait que l'action doit être ponctuel : « point fixe / cession » et je ne manque pas d'ajouter que la première des choses à faire, quand on sent poindre la résistance, est de céder. Cela suffit souvent à annihiler toute velléité de résister. « le contact qui se dérobe sans se rompre jamais... » Cf. le docteur Pradier."
Voilà, qu'il n'y ait pas de méprise... Xavier, modifie ton message en l'éditant... JE ne voudrais pas avoir cette image !
Bonne année à tous...
Message édité par: JPhL, à: 2007/01/01 13:25
tous les rétifs n'ont pas mal au dos ; je dirais même qu'un cheval rétif n'a jamais mal au dos, il n'est que blessé. La définition que je fais d'un rétif, c'est l'inobéissance aux règles, le refus moral, pas physique. Un cheval peut devenir rétif par incompréhension, comme Maestro.
Pour autant, la conversation que nous entretenons est des plus intéressantes ; j'oscille depuis longtemps entre ce que dit Jacques et ce que disent Yves, Josette, JP...
je suis certain, physiquement parlant, que deux objets solidaires ne tirent pas l'un contre l'autre, au sens cinétique du terme. La masse du cheval ne peut tirer la masse du cavalier. La tête du cheval peut, en revanche, tirer les mains du cavalier, et cette "lutte localisée" n'a pas d'influence rétro-propulsive sur l'ensemble des masses. La main n'a donc pas de vertu rétro-propulsive autrement que comme signe conventionnel.
Je ne suis pas certain qu'on puisse opposer ("opposer" ne convient pas vraiment à la conversation) Oliveira à Beudant. Je préfère les rassembler.
Jacques,vos ellipses m'amènent doucement vers mon seuil d'incompétence, ce qui me plaît et m'attise !
Continuons tous ensemble !
xavier Kenaz