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Lecture ou action? Reading or riding?

30 réponses [Dernière contribution]
ANDUZE-ACHER Sylvie
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

par la force physique, ou la force morale et la rigueur dans la douceur ?

Sylvie Anduze-Acher
coordinatrice Midi-Pyrénées

BROCKLEHURST Sophie
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Inscrit: 17/03/2006

ANDUZE-ACHER sylvie écrit:

par la force physique, ou la force morale et la rigueur dans la douceur ?

?????
De la force ? Probablement celle inhérente au développement musculaire du cavalier vous voulez dire ?

Sylvie, tout doit être proportionnel et cohérent;
De la rigueur, de la fermeté et de la douceur et de la décontraction dans les concessions ça m'inspire mieux en tout cas.
Je ne saurais dire exactement n'étant moi-même qu'une cavalière lambda très loin de la qualification d'écuyère.
Ce que j'en dis c'est que lorsqu'on a acquis la confiance en soi grâce à une pratique quotidienne on est plus disponible pour recevoir les leçons et/ou étudier la théorie qui nous fait défaut pour progresser surtout si on progresse en même temps que son (ses) cheval(aux).
Ce que j'en dis c'est que le théoricien est sensé avoir la solidité nécessaire et l'expérience lui permettant de passer de sa théorie à la pratique avec une facilité visible pour son élève.
Et aussi que la randonnée contribue à l'acquisition de la solidité en selle surtout si les randonneurs "s'échangent" leurs montures en cours de ballade.

Message édité par: Brocklehurst, à: 2006/06/10 21:32

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Bonjour à tous

« par la force physique, ou la force morale et la rigueur dans la douceur ? »

Si l'on parle des aides alors force morale, rigueur, douceur ok.

Si l'on parle de l'aptitude à se maintenir en selle en toute circonstances quelle que soit l'allure du cheval (assiette) alors force physique et morale sont indispensables, souplesse et décontraction sont largement insuffisantes quoique l'on en dise. La pince, forte adhérence des cuisses et genoux, est le seul moyen de se maintenir en selle en terrain varié ou quand le cheval est en désordre. Pour ceux que ça intéresse le trot enlevé sans étriers est excellant pour développer la puissance de la pince. La solidité en selle donne l'aisance et donc la maîtrise des aides indispensables au juste contrôle du cheval.
Ce n'est que mon avis.

cordialement pierre

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Bonjour à tous

« par la force physique, ou la force morale et la rigueur dans la douceur ? »

Si l'on parle des aides alors force morale, rigueur, douceur ok.

Si l'on parle de l'aptitude à se maintenir en selle en toute circonstances quelle que soit l'allure du cheval (assiette) alors force physique et morale sont indispensables, souplesse et décontraction sont largement insuffisantes quoique l'on en dise. La pince, forte adhérence des cuisses et genoux, est le seul moyen de se maintenir en selle en terrain varié ou quand le cheval est en désordre. Pour ceux que ça intéresse le trot enlevé sans étriers est excellant pour développer la puissance de la pince. La solidité en selle donne l'aisance et donc la maîtrise des aides indispensables au juste contrôle du cheval.
Ce n'est que mon avis.

cordialement pierre

ANDUZE-ACHER Sylvie
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Inscrit: 17/03/2006

Oui, et non : si on désire être en permanence en équilibre avec le corps du cheval, il est nécessaire que le corps du cavalier soit adaptable, et par conséquent décontracté( pas avachi), c à d sans tension musculaire inutile.

Autre chose: impulsion est le nom d'une force ( dico dixit), notion interessante ! force physique et/ou force morale ? qui dit action( application d'une force sur un corps) dit réaction ...

cordialement
A Pierre :vos chevaux sont beaux, et semblent avoir une belle vie !

Sylvie Anduze-Acher
coordinatrice Midi-Pyrénées

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Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

Vous arrivez décontracté sans moyen de tenu efficace dans un bon galop devant un obstacle le cheval dérobe ou s'arrête net, que se passe-t-il ?
On pourrait multiplier les exemples : bons de gaieté, écarts, défenses ...

Je suis loin d'être un casse cou (je n'ai plus 20 ans) mais quand je vais en promenade je galope fréquemment rênes à la couture et quelques fois ça va un peu vite expliquez moi donc pourquoi j'ai du mal à trouver des cavaliers pour m'accompagner.
Je cherche un cavalier(ère) pour monter ma jument (appuyer aux 3 allures), j'ai fait quelques essais, pourquoi sont-ils(elles) terrorisés(es) ?

cordialement pierre

Buridan
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Inscrit: 17/03/2006

Bonjour,
Personnellement, si personne ne voulait monter mon cheval en extérieur, je me poserais des questions sur son dressage.
Cordialement,
Hervé

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Inscrit: 17/03/2006

Bonjour à tous

... !
Pour ce qui est de l'éducation de mes chevaux sachez que je me pose des questions en permanence et mieux encore j'essaye d'y répondre :-). Mais je m'en pose encore plus en ce qui concerne l'éducation des cavaliers.
Un exemple : l'année dernière, ma compagne qui n'était jamais monté à cheval, qui n'est pas du tout sportive et qui est aveugle était capable de sauter un obstacle de 1,10 m et sortait en promenade avec moi et cela après 4 mois à raison de 4 séances par semaine avec la jument dont il est question Lolipop. Voyez l'ancien forum j'ai déjà évoqué cet épisode.

Doit-on systématiquement se justifier ?

cordialement pierre

BROCKLEHURST Sophie
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Inscrit: 17/03/2006

Hervé, pour avoir fait de la rando et rien que de la rando pendant des années avec ou sans d’autres randonneurs (nous partions souvent en Camargue avec nos chevaux où nous louons des boxes dans un mas et hop à nous les flamants roses, les grues cendrées et les taureaux) je vais donner mon opinion là-dessus.

A mon avis le frein aux sorties est plutôt cérébral. Vu les défenses qu’ils subissent en carrière ou en manège, les cavaliers de club s’imaginent qu’en extérieur ça va être pire, que l’espace devant eux leur fera tourner la tête à tel point qu’ils en deviendront incontrôlables. Il est vrai que l’espace les faits « avancer » plus vite mais si on sort régulièrement cette vitesse dans l’allure n’impressionnera plus.
D’autant que le cheval habitué à communiquer avec l’emploi des aides apprises en carrière sera attentif à son cavalier.
A l’extérieur j’ai relevé deux moments critiques :
- les départs. En effet certains chevaux, comme le miens, n’aiment pas s’éloigner de leur écurie et le font savoir par des demi tours imprévisibles, des ruades ou cabrades. Le problème se règle facilement par l’éloignement en van de l’écurie ou bien en main en le tenant par le caveçon. Une fois que l’odeur n’est plus à portée de nez le cheval retrouve la docilité qu’on lui connaît.
- les incivilités : Des codes de sécurité à observer comme entre autres ne jamais doubler à l’allure du trot ou du galop d’où l’importance de « sortir » avec des randonneurs confirmés.

Les chevaux se défendent nettement plus en carrière et pratiquement pas en extérieur. On peut compter quelques écarts au début mais ils se blasent très vite du bruit tonitruant d’un portail en fer contre lequel un chien vient se jeter au passage des chevaux

Pour preuve mon cheval un pur sang têtu et souvent en défense en carrière (clin d'oeil à JM mon entraineur qui s'exclama lors de mon premier stage : mais vous avez un cheval sauvage !). Et bien en extérieur il est d'une docilité qui surprendrait ceux qui l'on vu en cours de dressage. Les rênes en guirlandes tenues par la couture pendant toute la promenade, un mors brisé verdun, il s'arrête ou ralentit dès que mon tronc et mes abdominaux se durcissent.

Message édité par: Brocklehurst, à: 2006/06/12 10:09

Buridan
Déconnecté
Inscrit: 17/03/2006

Bonjour Pierre,
Vous ne devez certainement pas vous justifier et mon message précédent ne se voulait pas du tout critique.
Je voulais simplement exprimer l'idée que le calme en extérieur était, pour moi, un critère essentiel d'un bon dressage.
Cordialement,
Hervé