Lecture ou action? Reading or riding?
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Absolument !
Merci d'avoir rattrapé mon omission.
Bien sûre l’utilisation d’un préparateur physique mécanique du type simulateur est un média intermédiaire très intéressant et sans doute indispensable en ce qui concerne le gain de temps et l’efficacité dans la métamorphose de la théorie vers la pratique de ce qui restera toujours un art du mouvement.
Pour mettre des mots sur des sensations,
Puis des concepts derrière les mots de ces sensations,
Puis des organisations entre les concepts de ces sensations,
Il faut des mots et des sensations.
Bonjours
Je pense que les discussions et les contributions écrite ou par mail sont toujours les bien venues.
Moins d’écrit, plus de monte c’est l’équivalent équestre de « less chat, more mat » que l’on entendait dans les dojos d’antan (et parfois d’aujourd’hui)
Pour ma part je dirais que c’est aussi detrimental dans un cas comme dans l’autre.
Lire dom duarte, pluvinel. Saulnier, La Gueriniere, Lhotte, Baucher, Oliveria ou d’Orgex et penser qu’un sait monter est aussi intelligent que de lire le tao du jet kuon do (bruce lee), budo (Usheaba) ou l’art chevaleresque de ‘escrime à l’épée longue (Sigmund Ringeck) et prétendre que l’on est un expert des art martiaux.
Mais on ne peut pas ignorer que la lecture et la relecture des ces ouvrages au fur et à mesure de notre développement ne peuvent être que bénéfique pour notre compréhension et nous éviter de re-inventer la roue.
Pour ce qui est des questions qui sont posées sur les forums, je pense qu’au pire elles ont le bénéfice de nous faire réfléchir sur ce que chacun fait et pourquoi on le fait.
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I would say that most of the contributions be it by book or by forum are always welcomed.
Less writing more riding sounds to me like the less chat, more mat we used to hear in dojo a few year ago (and still in some nowadays)
Saying that one can rider after reading Dom Duarte, Pluvinel. Saulnier, La Gueriniere, Lhotte, Baucher, Oliveria or d’Orgex is about as smart as saying that you are a martial artist because you read the tao du jet kuon do (bruce lee), budo (Usheaba) or the knightly art of fencing with the long sword (sigmund Ringeck)
But on the same vein we cannot ignore that reading and re-reading those books as we progress can only be beneficial to our generic comprehension and helps us not re-invent the wheel.
As far as question on a forum, they have at the very least the moerit of making us thing on what we do and why we do it.
phil
J’aime bien le parallèle avec les arts martiaux, il me semble que les adeptes de ce sport ne sous-estiment jamais leur adversaire qui peut penser et agir comme soi-même, alors que beaucoup de cavaliers ont tendance à sous estimer celui qu’ils ne prennent pas toujours pour un « coopérateur ».
Pour revenir à la question de départ « Lecture ou Action » les deux sont indissociables, interactifs même.
Mais si je suis convaincue qu’il faut des sensations pour comprendre les mots je ne me sens pas l’âme d’une ingrate pour autant envers nos illustres devanciers passés et présents chère Stéphanie.
Simplement on peut choisir malgré soi de ne pas lire (à notre époque l’échec scolaire produit encore des illettrés) et se servir de sa seule sensibilité et/ou des conseils d’un enseignant pour progresser dans sa discipline.
Le contraire n’est pas vrai. Avec toutes les lectures du monde sur le sujet on n’obtiendra pas l’aisance à cheval et les réflexes indispensables qui nous permettront de mieux comprendre ce que l’auteur nous livre entre ses lignes.
Pour preuve, j’ai fait à mes débuts beaucoup de rando entre les préparations de challenge cso de mon club hippique et j’y ai croisé des cavaliers randonneurs n’ayant pas ou peu ouvert de livre et malgré cette « lacune » ont acquis par expérience un savoir faire, de l’aisance, une discrétion et de l’habilité dans l’emploi des aides, (j’ai croisé aussi des brutes malheureusement)
Ils savent comment préserver leur monture dans la durée notamment par des échauffements et des exercices quotidiens pour l’entretien physique aussi bien pour eux-mêmes que pour leur chevaux. Ils n’avaient pas ou peu de culture équestre pourtant j’ai plus appris à leur côté que durant les nombreuses heures de reprise dans le manège fermé de mon club.
La randonnée est aussi et indéniablement un excellent préparateur physique et une discipline complémentaire plus qu'interessante agissant sur le physique et le psychique du couple cavalier/cheval et qui permet à la fois le gain de temps et l’efficacité dans la métamorphose de la théorie vers la pratique de l'équitation quelle qu'elle soit.
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I like the parallel with the martial arts, it seems to me that adversary are never underestimated since they can think and act just like you. Whereas many riders have tendency to under estimating they horses which are not always considered as a partner.
To return to the question “Reading or riding” both are indissociable, interactive even.
But if I am convinced that one needs feelings to understand the words I do not feel I’m ungrateful as much towards our famous past and present precursors .
One can be unable to read books (at our time the school failure still produces illiterates) but able to become a good horse rider thanks to his own sensitivity and/or lessons given by a teacher to progress in his discipline.
The opposite isn’t true. Reading all the books of the world on the subject will not allow to obtain ease riding a horse and the reflexes which are essentials to better understand what the author delivers to us between his lines.
At my beginning I did much riding among jump training of my horse club and I met riders hikers who never have or little opened of book and in spite of this “gap” acquired by experience a knowledge (know-how), ease, discretion and skill in the use of aids , (I also met brutal riders unfortunately)
They know how to preserve their horses long-lasting in particular by daily doing physical to maintain health as well for themselves and for their horses. They did not have or little equestrian culture however I learned a lot from them than during the many lessons I had with my riding school.
Riding outside is also an excellent physical training and a good complementary discipline which allows to save time and effectiveness in the metamorphosis of the theory towards the practice of horsemanship whatever it is.
Message édité par: Brocklehurst, à: 2006/06/08 18:24
Extrait des Principes de Dressage et d’Equitation de James Fillis – 2ème edition revue et corrigée - 1891
« En résumé, la première qualité du cavalier est la solidité, et la solidité ne résulte que d’une bonne position et de la pratique.
…
Enfin il n’est pas nécessaire d’être un écuyer très savant pour bien monter à cheval. A l’homme très fort en théorie mais peu habile dans la pratique, je préfère celui qui, ne se perdant pas dans de savantes dissertations, peut néanmoins monter à peu près tous les chevaux montables.
Le pur théoricien arrive presque toujours à rendre rétifs les chevaux qu’il prétend dresser. Il a, en effet, assez de solidité pour demander un mouvement au cheval ; mais sa solidité, faute de pratique, n’est plus suffisante et ne lui permet pas de persister quand le cheval se défend ouvertement. »
Il dressait majoritairement des PS
Message édité par: Brocklehurst, à: 2006/06/09 16:38
Pour ma part, concernant les photos ci-dessus, je pense que pour arriver à les obtenir, il est impératif d'être très doué.
KLAVINS Peteris écrit:
Pour ma part, concernant les photos ci-dessus, je pense que pour arriver à les obtenir, il est impératif d'être très doué.
C'est d'autant plus vrai qu'il ne montait que des purs sang, une race qui n'est pas des plus faciles.
Il le dit lui même; il a été dans l'erreur en ses débuts et c'est en étudiant les ouvrages de ses devanciers qu'il procéda à des recherches lui permettant d'arriver à ce qu'on voit sur la photo.
La pratique quotienne (il travaillait pas moins de 3 chevaux chaque matin) lui a permis d'acquerir cette solidité indispensable... le don et la passion ont fait le reste.
Que mettez-vous derrière le mot solidité dans le contexte que vous évoquez ?
La solidité en selle, cette capacité à suivre les mouvements du cheval mêmes les plus désordonnés sans altérer l'équilibre dans son assiette. Celle qui ne s'acquiert que par la pratique régulière, celle qui permet de monter à peu prés tous les chevaux montables, celle qui permet la hardiesse de lutter jusqu'au bout des défenses et de les maitriser. Dans la solidité en selle on puise la confiance en soi.
Grâce à cette confiance en soi l'esprit est plus libre plus réceptif quant à l'étude de la théorie.
C'est comme celà que je perçois la complémentarité entre la Lecture et l'Action.
Mais je peux comprendre que chacun soit différent.
(par Sophie)
Grâce à cette confiance en soi l'esprit est plus libre,plus réceptif quant à l'étude de la théorie et sa mise en pratique.
Stéphanie Calvin écrit:
C'est que vous n'avez pas compris le sens de mon propos. Je me suis sans doute mal exprimée.
Merci également à Julien pour ses considérations.
Amicalement
Sophie
Message édité par: Brocklehurst, à: 2006/06/02 10:19