Lecture ou action? Reading or riding?
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Le reproche est souvent lancé… (n’est-ce pas Yves) on parle trop, on lit trop et on ne monte pas assez… Nuno Oliveira ne conseillait-il pas de ne pas laisser les livres se recouvrir de poussière ? Je recommence… je ne suis pas sur mon cheval et je parle de livres… on ne se refait pas… tant pis… en fait, les livres, je ne les comprend pas… je lis mais je ne comprends RIEN (ou presque), je monte et je descends (pas l’escalier… je monte à cheval puis j’en descends pour pouvoir prendre un livre… on ne se refait pas, je vous l’ai déjà dit…), je relis, je comprends toujours rien, je remonte et redescends (même remarque que précédemment), je rerelis et un concept s’éclaire, je vais consulter tous les bouquins traitant ce point particulier et le concept devient brillant, compréhensible, limpide même que je me demande comment on a pu écrire une chose si simple, je rere(etc…)monte à cheval et ça marche ! J’ai progressé d’un millimètre… je rerere(etc…)lis et je comprends toujours rien, je… etc…. je crois que vous avez compris ce que je voulais dire…
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The reproach is often launched… (isn’it, Yves?) one speaks too much, one reads too much and one does not ride enough… Didn't Nuno Oliveira advise not to let the books overlap with dust? Here am I again… I am not on my horse and I speak about books… one does not transform himself… in fact, the books, I do not understand a single word of them… I read but I do not understand A SINGLE WORD (or almost), I ride and I go down (not the staircase… I ride a horse then I go down from there to be able to take a book… one does not transform himself, I already said it to you…), I read again, I still do not understand a single word, I ride and go down again (same notice than previously), I rereread and a concept becomes clear, I run to consult all the books discussing this particular item and the concept even becomes more brilliant, comprehensible, limpid at a point that I wonder how one could write such a simple thing, I rere (etc…)ride a horse and it works! I progressed by a millimetre… I rerere (etc…)read and I always do not understand a single word, I… etc…. I believe that you understood what I wanted to say…
Andy a traduit ce que je voulais dire dans une précédente intervention: j'ai l'impression que trop de gens parlent, mais ne montent pas; il faut monter, lire pour comprendre, remonter pour appliquer et sentir, relire pour percevoir les sens mal compris, etc;et il faut parler, interroger, se faire expliquer; l'équitation est une recherche permanente de tous les avis, pour se faire une idée, pour comprendre et apprécier le plaisir de devenir un centaure; on ne monte pas dans les livres, mais la culture équestre fait partie de la palette de l'"homme de cheval"; amicalement; yves katz
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Andy translated what I wanted to say in a previous intervention: I have the impression that too many people speak about, but do not ride; it is necessary to ride, to read to understand, to ride to apply and smell, read again to perceive the badly understood significations, etc.; and it is necessary to speak, to interrogate,to be explained; the equitation is a permanent search of all the opinions, to be made an idea, to understand and appreciate the pleasure to become a centaur; we do not ride in books, but the equestrian culture is a part of the palette of the " man of horse "; friendly; yves katz
Bonjour,
Tout le monde ne peut pas monter aussi régulièrement qu'il le voudrait dans les conditions qu'il voudrait... Aussi lire permet-il de garder "le contact" avec le cheval...
Mon point de vue est qu'il faut lire, et relire, ... et relire à nouveau au fur et à mesure de son évolution. Il m'est arrivé, dans des période de "repos forcé", d'accéder à des choses qui m'étaient jusque là impénétrables. Certains propos ont besoin d'être maturés, pour être rattachés à des sensations vécues.
Car évidemment, on ne peut progresser sans monter, ou sans avoir de rapports fréquents avec le cheval. Cela demande aussi un certain degré d'autonomie, une capacité à se remettre en cause ... et à avoir confiance en soi (qui n'est pas antinomique du propos précédent).
Je suis "à pied" pour un certain temps, mes chevaux étant en transition (déferrage et réhabilitation de talons contractés). Je ne monte plus qu'à cru et en licol, pour des promenades ré-éducatives sur le macadam au gré des progrès des deux grands chevaux. La Welsh cob étant trop jeune pour être montée, j'ai mis cette période à profit pour la travailler en longues rênes, et commencer le débourrage à l'attelage -ce que j'aurais cru infaisable il y a 6 mois.
Là encore, la lecture, du pire et de l'excellent, un stage d'attelage chez un maître hors pair, la pratique des longues rênes pour garder le sentiment des guides ... et voilà notre ponette dans les brancards...
Etrier de bronze ? comment diable m'a-t-on coller un étrier de bronze . Je suis "galop7 -SO DR CCE" depuis 1990 et "galop 4 ATT" depuis ... mars 2006 !
Bonjour veillon,
du calme, du calme... allez voir dans les messages du début et vous verrez que votre étrier n'a rien à voir avec votre niveau équestre...
Vincent DELESPAUX écrit:
Le reproche est souvent lancé… (n’est-ce pas Yves) on parle trop, on lit trop et on ne monte pas assez… …………………………………………………………………………………….
The reproach is often launched… (isn’it, Yves?) one speaks too much, one reads too much and one does not ride enough…
Voilà c'est exactement ça.
Néanmoins, lorsque le temps consacré à l’étude de la théorie dépasse celui de la pratique il y a un déséquilibre qui se voit comme le nez au milieu du visage une fois en selle.
Tout comme un cavalier lambda lisant une argumentation sur la technique équestre s'attendra, quand l'opportunité se présentera, à ce que l'auteur de ces lignes lui démontre dans la pratique sa théorie si savamment développée. Dans le cas où cette démonstration n’est pas à la hauteur de ses propos il peut y avoir une déception.
Le papier ne refuse pas l’encre.
Amicalement
Sophie
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That’s exactly what I think
Nevertheless, when the time devoted to the study of the theory exceeds the time of “riding the horses” there is an imbalance which can be seen like the nose in the middle of the face once in saddle.
Just like a rider reading an equestrian technical argumentation will expect, when opportunity arises, the author of these lines shows his theory so learnedly developed to him. If this demonstration is not with the height of his writings the reader can be disappointment.
Paper doesn’t refuse ink.
Kind regards
Message édité par: Brocklehurst, à: 2006/06/01 16:50
Message édité par: Brocklehurst, à: 2006/06/01 16:55
Bonsoir Mesdames et Messieurs,
Je vous trouve bien ingrats vis à vis des auteurs qui nous ont laissés de merveilleux écrits.
Je doute que ces auteurs aient laissé leur savoir et leur expérience pour que leurs livres prennent la poussière sur des étagères de bibliothèque...
Vous oubliez également la diversité de la nature humaine : certains ont besoin de sentir, d'autre ont besoin de comprendre, certains ont besoin de sentir avant de comprendre, d'autre de comprendre avant de sentir...
Peut-être est-ce à chacun de trouver le parcours équestre qui lui convient ?
Il semble bien que la plupart des auteurs équestres se soient eus même posé la question et ait quasiment tous trouvé des limite à la transmission livresque et une certaine frustration.
L’Hotte en arrivant à son « les livres n’enseigne que ceux qui savent », Beudant disant (je ne me rappelle pas exactement la citation) « qu’apprendre par les livres et toujours long, hasardeux et dangereux » ; sans parler de Cesare Fiaschi qui écrivit ( !) « et partant, il m’a semblé meilleur de m’en taire tout à fait, que d’en parler confusément » et qui, dans Traicté de la manière de bien embrider, manier et ferrer les chevaux, en est arrivé a préférer, plutôt que les mots, les illustrations et les notes de musiques.
Toujours est-il qu’en effet, le rapport de chacun au livre diffère en fonction des circonstances mais que toujours le livre pâlit soit au manque d’un maître, soit au manque d’un cheval.
Ces considérations sont inspirées par les écrits de Patrice Franchet d’Espèrey dans sa volumineuse (400 pages) mais non moins passionnante thèse sur la transmission équestre que vous pouvez consulter à la bibliothèque de l’école nationale d’équitation et dont un condensé (200 pages) va bientôt sortir en librairie.
Merci, Julien, pour ces considérations...
Sans vouloir faire de "promo personnelle" mais pour souligner une certaine "évolution récente" des problématiques de "transmission équestre", il s'avère que par rapport au livre, la "transmission de savoir-faire équestres" avec l'aide de simulateurs permet, en même temps", d'associer la théorie, sa compréhension ou les réponses aux interrogations et aux incompréhensions, avec les sensations personnelles immédiates...
Cordialement, Peteris
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Thank you, Julien, for these comments...
Without willing to made "personal promotion" but to underline a certain "recent evolution" of the problematics of "equestrian transmission", it appears that as regards to the books, the "transmission of equestrian knowledges" with the help of simulators allows, in the same time, to join theory, its understanding or the answers to the questionings or the un-understandings, with the immediate personal feelings...
Cordially, Peteris
(par KLAVINS Peteris)
Bonjour Vincent,
Je suis vraiment d'accord.
On a besoin de parler théorie, de lire, de voir.
Mais si on ne monte pas au mieux ça ne sert à rien, et au pire ça ne vaut pas grand chose......
Andy
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Hi Vincent,
Spot on!
We all need to talk theory, to read and to see things...
But if we never ride then I'm afraid that at best this serves no purpose, and at worst it is not really of any value.....
Andy
NDT: Merci beaucoup Andrew d'avoir traduit votre message, c'est grandement apprécié!
NOT: Thanks a lot Andrew for the translation of your message. It is greatly apprciated!
Message édité par: tradai1, à: 2006/06/01 14:59