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Divers

49 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonjour à tous.

" De longues et consciencieuses observations m´ont démontrées que, quel que soit le vice de conformation qui s´oppose dans le cheval à la juste répartition des forces, c´est toujours sur la mâchoire que s´en fait ressentir l´effet le plus immédiat. Pas de faux mouvements, pas de résistances qui ne soient précédés par la contraction de cette partie de l´animal ; et comme l´encolure est intimement liée la mâchoire, la roideur de l´une se communique instantanément à l´autre. Ces deux points sont l´arc-boutant sur lequel s´appuie le cheval pour annuler tous les efforts du cavalier. On conçoit facilement l´obstacle immense qu´ils doivent présenté, puisque la tête et l´encolure étant les deux leviers principaux par lesquels on place et dirige l´animal, il est impossible de rien obtenir de lui tant qu´on ne sera pas entièrement maître de ces premiers et indispensables moyens d´action.
A l´arrière main, les parties où les forces se contractes le plus pour les résistances sont les reins et la croupe (les hanches).
Les contractions de ces deux extrémités opposées sont mutuellement les unes pour les autres causes et effets c´est à dire que la roideur de la mâchoire et de l´encolure amène celle des hanches et réciproquement. Ont peut donc les combattre les unes par les autres ; et dès qu´on aura réussi à les annuler, et qu´on aura ainsi rétabli l´équilibre et l´harmonie entre l´avant main et l´arrière main, l´éducation du cheval sera à moitié faite."
- Baucher -

Si l´on parvient à détruire les contractions de la mâchoire on détruit celles de l´encolure et donc celles de l´arrière main. Si le cavalier contrôle l´avant main il contrôle l´arrière main.
On peut par ce moyen obtenir très rapidement le rassemblé d´un jeune cheval, je l´est personnellement constaté mais je ne sais pas qu´en penser et j´aimerais avoir vos avis.
Merci

cordialement pierre

(par pierre)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir Pierre,

En gros, il y a deux moyens d´attaquer le problème :

- Certains prennent les choses par la bouche : décontraction de la machoire, puis nuque, puis encolure, puis dos, puis arrière-main. Ceux-là commencent souvent le travail du jeune cheval par des flexions de machoire à l´arrêt puis mettent dans le mouvement dès l´obtention de la cession. Dès la moindre contracture, on arrête, on fait céder, et on repart... et ainsi de suite.

-D´autres prennent le schmiliblick par l´autre côté. On commence par mettre le cheval en avant, quelque soit la manière dont il avance. Par extension/abaissement de l´encolure sur un cheval actif, ils obtiennent que leur cheval gagne en force et les porte. Ensuite, ils s´occupent de gérer l´avant-main : cession, ramener, ramener avec suractivité, rassembler, etc...

Il ne s´agit là que d´une caricature grossière de deux grands courants de pensées...

StephE

(par StephE)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

D´auriste contre Bauchéristes !
Les grandes querelles ne meurent jamais!

(par philippe)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Je ne trouve pas que ce soit une "caricature grossière" mais une vision synthétique des choses, bien résumées.
Les "Grands" savent combiner les deux moyens que vous exposez, ils mettent ainsi deux fois moins de temps à dresser leur chevaux, cela laisse rêveur...
Personnellement j´ai été obligé de commencer par la seconde solution avec mon cheval, frison oblige. Après trois ans, c´est seulement maintenant que "le moteur" s´enclenche à la demande que je peux me permettre de prendre les choses par devant. C´est évidemment beaucoup plus agréable comme type de travail et moins physique. Mais je n´ai pas eu le choix, les circonstances me l´ont imposé !
J´ai remarqué que beaucoup de cavaliers, par soucis du bien-être et de la bonne attitude de leur chevaux, commencent systématiquement par s´occuper du devant (bouche, nuque, encolure) alors que ce n´est pas toujours la première chose à faire. Il en résulte des chevaux qui n´avancent pas, dont le dos ne fonctionne pas réellement, qui se retiennent et dont l´attitude, bonne au demeurant, est finalement figée.
Accepter que son cheval soit ouvert, nez au vent, n´est pas chose aisée pour la pluspart d´entre nous, soyons francs, et pourtant c´est parfois la seule façon d´ obtenir la véritable activité, dos tendu, car le cheval n´est pas contraint devant et se livre enfin.

(par Julie Liguori)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Je ne voudrais pas aller contre Baucher, mais, ce que je peux vous assurer, c´est que chez l´homme il est impossible d´avoir une bouche décontractée, si le reste du corps ne l´est pas à priori : je ne vois pas pourquoi chez le cheval, il pourrait en être autrement.
A mon avis, l´histoire de l´oeuf ou de la poule ne s´applique pas dans ce cas, et détruire des résistances n´est pas synonyme de décontraction.
amicalement

(par sylvie Anduze-Acher)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir Sylvie,

Certains doivent se retourner dans leurs tombes en vous lisant.

Amicalement

Serge

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

C´est l´eternel querelle, par contre j´apporte un correctif au message de Sylvie : une machoire décontractée est lièe à un corps décontractée. La relation marche dans les 2 sens.
Les sportifs pratiquant la sophologie apprennent à parler ou chanter durant l´effort : celà débloque la machoire et décontracte le corps !

Après approche d´auriste ou bauchériste : je pense que les 2 sont bonnes, tout dépend de la façon dont on a été formé, de notre culture, de nos habitudes, et aussi du cheval : la bauchérisation exige à mon sens un cheval naturellement très en impulsion, près du sang, alors qu´il sera plus avantageux de travailler un cheval plus froid (comme le frison de l´exemple) dans le mouvement en avant ...

Et noublions pas les méthodes plus modernes : en avant sur une encolure enroulée, celà limite les débats !

(par philippe)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Il me semble que les choses arrivent dans cet ordre :
Activité qui favorise la décontraction de la bouche qui ensuite permet la tension et le soutien du dos. Mettre le cheval réellement en activité, n´est-ce pas déjà détruire une résistance ? Pourtant, cela ne signifie pas pour autant le décontracter dans son corps puisque la décontraction est par définition un relâchement. Qu´en pensez-vous ?

(par Julie)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Bonsoir,

Depuis un certain temps, il est question de décontraction, de tension du corps, dos, de ligaments, etc..

Il est difficile de définir où doit être un mors,etc..

Tout est confus, il faut commencer par un bout, celui-ci, celui-là.

Souvenez-vous de Sikorsky ( l´inventeur des hélicoptéres )=

lorsqu´il a présenté son invention, ses collègues lui ont dit que mathèmatiquement il ne pouvait pas volé.

Il a repondu =

mathèmatiquement le hanneton ne peut pas voler, mais il ignore les mathèmatiques, s´en fout et vole .

Je me demande si nous ne compliquons pas tout cela.

Je médite sur cela.

Cordialement

Serge

(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

le systeme Baucher est une construction intellectuelle complexe, et geniale comme construction intellectuelle, reflet de l evolution de la pensée " scientifique " de l epoque, mais cela ne se resume pas a l emploi des flexions elles ne sont que la preparation du travail
relisons le pamphlet de Seeger contre baucher pour avoir une idée des chevaux de Bauchec . c est edifiant et cela ne donne pas envie de baucheriser cela n empeche pas de respecter la demarche et la construction intellectuelle "moderne" et tres analytique

(par jp)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

La plupart des textes de cette époque ne donne pas envie d´aller voir : que ce soit les divagations de Baucher sur le nombre de molettes à ses éperons, les conseils de D´Aure pour un cheval qui ne tourne pas (allant jusqu´à briser la machoire !!!), ou le caractère des chevaux qui sont décrits dans ces textes ... sale époque!
Ce qui n´enlève rien aux théories en tant que telles.

(par philippe)