notion de contact
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Billy,
Désolée que mes propos vous aient piqué au vif, ce n´était pas mon intension, et je vous présente mes excuses. Au contraire, j´aurais beaucoup aimé que vous répondiez point par point à ce que j´ai proposé, en argumentant à votre manière, car, contrairement à ce que vous affirmez, vous êtes sûrement à la hauteur, tout comme chacun sur le forum : c´est un lieu d´échanges, où "chacun fait son marché et prend ce qui lui plait". Ce que j´ai voulu dire, très maladroitement, j´en conviens, c´est que même dans cet art, qu´est l´équitation, il serait bon de démystifier, et pourquoi pas de revoir, avec l´aide de connaissances scientifiques actuelles ( qui n´existaient pas du temps des grands Maîtres), des termes qui génèrent des confusions d´interprètation. mon propos était de dire, voilà ce que je pense, et pourquoi je pense comme cela, et vous, sur le forum, comment pensez-vous tel thème , et pourquoi pensez-vous comme cela ?:j´espère sincèrement que vous voudrez bien revoir votre position, et que vous accepterez de réouvrir la porte à la discussion.
amicalement
Sylvie
(par S.A-A)
bonsoir,
Billy a en partie répondu pour moi.
Un cheval derrière la main est un cheval LEGER qui se tient seul, bouche fraiche, goutant son mors.
comme le dit trés bien Billy, il n´y a que le poids des rênes comme contraintes sur la bouche.
ce cheval va réagir aux angles et rythmes des rênes et du cavalier.
de vieux dessins de l´époque de Baucher et avant lui montrent bien cet état de fait.
cordialement
(par Serge)
Bonjour à tous
S.A-A
Je comprends les emportements passionnels j´en suis moi aussi quelques fois victime.
La sensibilité de la main est très variable d´un cavalier à l´autre, il en est de même pour la bouche du cheval cependant d´une façon générale la sensibilité du cheval est toujours plus affinée que celle de l´homme. Si donc le cavalier est capable de percevoir le contact avec la bouche du cheval sur des rênes molles il n´y a aucune raison d´aller au delà.
Le contact au sens relationnel c´est le toucher, l´ouïe, la vue, ... et les sentiments (au sens sentimental et équestre) ; bien sûr la lien main du cavalier bouche du cheval fait parti de cet ensemble, car il y a là une liaison mécanique et sensorielle, mais n´en est qu´un élément.
Pour tendre quelque chose il faut que ce qqc soit entre deux force opposées ; si le cheval tend les rênes cela signifie que la main résiste d´autant ou alors si sa résistance est plus forte la main recule, si elle est plus faible elle avance. Plus la tension des rênes est forte plus les forces opposées sont grande et donc les contractions musculaires intenses. Il ne faut pas oublier que le cavalier repose sur le cheval et non sur le sol, en conséquence, il lui est impossible (au cavalier) de soutenir quoi que se soit ou de fournir un appui quelconque au cheval ; toutes les forces qui arrivent dans les mains retourne au dos du cheval via l´assiette (peut-être terme impropre) ou les étrier donc la selle. Je ne pense pas que le cheval ait besoin d´une quelconque tension de rênes pour tendre son dos ou que la tension des rênes par le cheval soit l´expression de la tension ou la montée de son dos, mais que cela répond plutôt à un besoin du cavalier.
Pour moi la monté du garrot concerne essentiellement le berceau musculaire qui soutient le thorax entre les épaules et donc la tonicité et l´allégement de l´avant main.
La flexion de mâchoire, terme impropre je suis d´accord alors disons, si vous voulez bien, décontraction de la mâchoire (je suis prêt à toutes autres propositions) donc la décontraction de la mâchoire jointe à le cession de nuque en point le plus haut conjointement à l´impulsion sont les conditions nécessaire et suffisante au basculement du bassin et par là même la tension (montée) du dos.
Personne n´est détenteur de la vérité qu´il s´agisse du Dr Ginieaux, que par ailleurs je respect infiniment, que moi même ou qui que ce soit d´autre.
Dans le cours de cette discussion StephE m´a "reproché" de ne m´occuper que du bout de devant, je lui ai donc répondu que la décontraction de mâchoire et cession de nuque avaient un répercussion sur l´ensemble de la ligne dorsale, que le cheval est un tout et que l´on ne saurait s´occuper d´un bout sans s´occuper de l´autre.
Il est vrais que la discussion à quelque peu dévié mais peut-être pas autant qu´il y parait et de toutes façon c´est quasi inévitable.
D´accord pour intégrer les progrès scientifique susceptible de faire évoluer favorablement l´équitation, d´accord pour casser les images qui progressivement se sont substituées aux idées qu´elles étaient sensées transmettre.
Ce qui est vrais aujourd´hui ne l´était pas forcement hier et ne le sera pas forcement demain. La science est loin, très loin de tout expliquer et l´équitation reste une activité artistique et même un art à part entière à haut niveau. Bon enfin ! là j´enfonce des portes ouvertes :-)
C´est là mon avis et seulement cela.
Espérant ne pas vous décevoir,
cordialement Billy
(par Auteur anonyme)
Bonjour à tous
S.A-A
J´ai fait une longue réponse reprenant point par point votre message puis en me relisant je me suis dit "mais à quoi bon ! je ne suis pas à la hauteur" alors j´ai tout effacé.
Désolé d´avoir quelques problèmes de lecture et de compréhension. (Je ne suis visiblement pas le seul.)
Pour moi cette discussion est close.
Cordialement Billy
(par Billy)