notion de contact
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Stephe,
Vous ne pouvez pas contrôler les hanches si le cheval résiste devant. Votre conception c´est le tapez dedans et tirez dessus. Dans ce cas effectivement vous pouvez tout travailler en même temps - enfin, si on peut appeler cela travail.
Lorsque le cheval ne résiste plus aux actions de la main vous pouvez vous rendre maître des hanches.
Amicalement,
Hervé
(par Hervé)
Hervé,
Je ne pense pas monter en "tapant dedans" et "tirant dessus" comme vous dites, bien que vous ne m´ayez jamais vu à cheval (les jugements sont bien rapides de nos jours).
Je travaille différemment de votre conception, et j´ai peut être tort. Je ne suis pas un cavalier plein de palmarès mais j´essaie de faire toutjours mieux, avec humilité.
En fait, je réduit les résistance par l´arrière, et non par l´avant. Serrer une jambe suffit souvent à réduire une petite résistance momentanée, et lorque les résistances sont trop grandes, c´est que le travail de base a été mal fait.
Etre maître des hanches à ce niveau (s´il existe encore des résistances à la main, on est bien loin de la haute-école, non ?), signifie pouvoir maintenir les hanches sur la trajectoire.
StephE
(par StephE)
"lorque les résistances sont trop grandes, c´est que le travail de base a été mal fait." On est d´accord :-)
amicalement,
Hervé
(par Hervé)
Bonjour à tous
StephE,
Les flexions de nuque et mâchoire on une répercussion directe sur l´ensemble de la ligne dorsale du cheval, si la nuque est décontracté le dos est décontracté le cheval peut ainsi basculer son bassin. Si la nuque est contracté l´ensemble de la ligne dorsale l´est aussi ....
(Les cavaliers devraient également penser à décrisper leur propre mâchoire car cela favorise grandement la décontraction générale).
Ne tombons pas dans la caricature ; les Baucher, Kerbrech, Beudant et tant d´autre ne savais donc pas monter à cheval ? (la position précède l´action) voyez ce que dit M Racinet dans ses ouvrage dont un, "VERS UNE EQUITATION TOTAL" basé sur les travaux du Dr Giniaux, ce dernier, faisant semble-t-il, autorité.
Le cheval est un tout, on ne saurait s´occuper du devant sans s´occuper du derrière et réciproquement ; seulement, on ne lui met pas le mors sous la queue mais dans la bouche :-)
Cela m´amène à parler des jambes du cavalier : elle ne doivent agir que par contacts brefs parfaitement dosés et uniquement pour des demande impulsives et de déplacement des hanches ; pas de contact continu.
En général : toutes actions d´aides prolongées et continues nuisent à leurs efficacités.
Prenez 1 kg de sucre (ou autre) posez le sur votre main et tendez le bras, combien de temps avant la tétanisation ?
Sur une action continue le cheval à tendance à s´appuyer alors pourquoi favoriser cette disposition.
Cheval tendu = mise en main + impulsion.
La mise en main c´est la flexion de mâchoire la nuque décontracté en point le plus haut.
L´impulsion c´est le cheval prêt à répondre avec promptitude à toutes demandes du cavalier.
La tension de la ligne du dessus c´est :
l´extension d´encolure ou le placer loin devant, dans ces cas le cheval surcharge les épaules pèse à la main
ou flexion de mâchoire, nuque décontracté en point le plus haut et basculement du bassin, dans ce cas le poids est renvoyé vers l´arrière et les épaules s´en trouvent d´autant dégagées.
J´espère avoir répondu à vos questions. Il est évident que nous n´avons pas la même conception de l´équitation, cela dit il ne s´agit là que de l´avis d´un cavalier de second ordre.
Cordialement Billy
(par Billy)
Billy,
En fait je me "bats" contre les moulins à vent... Ces cavaliers qui cisaillent la bouche sous prétexte de décontraction et de cession de nuque pendant que les postérieurs sont loins derrière :)
Flexion de nuque et de machoire ne sont qu´un moyen (JDO parlait hier de "garde à vous" du cheval) d´obtenir du cheval son attention et la mise à la disposition du cavalier des moyens physiques et psychiques dont il disposent.
Il semblerait que votre première définition de la tension de la ligne du dessus soit ce que j´appelle moi, l´extension de la ligne du dessus (on ne peut rassembler que ce que l´on peut étirer pour que les muscles acquièrent l´élasticité qui leur permettra de s´étirer aussi bien que de se contracter). Dans ce cas, il surchage effectivement les épaules, mais ne pèse pas forcément à la main. Le cheval doit tendre ses rênes sans "franchir" la limite imposée par le cavalier. Il en est de la main comme des jambes, si vous n´offrez pas de point d´appui, le cheval ne peut pas peser. La main, par de légères vibrations (vibrations, éponges, comme vous voulez) empêche le cheval, en discutant constamment avec la bouche, de s´appuyer.
Qu´appelez vous "basculement du bassin" ?
StephE
Cavalière de second ordre aussi :)
(par StephE)
Bonjour,
Je crois que Billy a parfaitement éclairé le sujet .
Il me semble que tout doit évoluer en même temps ( devant et derrière ), un cheval qui pousse mais qui n´ a pas de limite devant va finir sur les épaules avec l´ incapacité de se tenir ( de plus, mais, c´ est à vérifier, je suis sur qu´il ne prendrait aucune force dans l´ arrière main !). Un cheval qui n´ est travaillé que dans sont bout de devant finira par ne plus avancer, peut être par peser, et en tout cas oubliera qu´ il a un dos et ce qui suit derrière.
Ce qu´il faut c´ est décontracter devant ( car les effets se font sentir jusque derrière ) et demander au cheval d´ être toujours actif derrière, prêt à mettre en mouvement son " moteur " ( que se soit vers l´ avant ou vers le haut !).
Les jambes doivent être utilisées au compte goutte et savoir se faire oublier la plupart du temps ( mais pour cela il faut l´ apprendre à son cheval ! ), et là c´ est au cavalier de faire l´ effort de ne plus se tenir avec ses jambes, de ne plus croire que s´il arrête, le cheval " tombe inanimé ! ". Un cheval peut être très fin aux aides si on lui apprends, il faut le rendre perméable à nos actions ! Je prends comme exemple celui d´ un interrupteur qu´on allume lorsque l´ on rentre dans une pièce, heureusement qu´il ne faut pas sans cesse rester à coté pour rallumer la lumière toute les 5 secondes. C´ est un peu la même chose pour les jambes .
Pour les mains j´ ai le sentiment qu´elles doivent être toujours sur le qui vive, que ce soit pour céder ou résister, en tout cas elles doivent être très vivantes comme les mains d´ un pianiste. Elles dialogues avec le cheval ! Et elles doivent avoir toujours une longueur d´ avance sur le cheval.
isa
(par isa)
Bonjour à tous
StephE,
Encore une caricature, qui parle de cisailler la bouche pour obtenir la cession de nuque cela engendre des contractures, des raideurs d´où les postérieurs loin derrière.
"
Flexion de nuque et de mâchoire ne sont qu´un moyen (JDO parlait hier de "garde à vous" du cheval) d´obtenir du cheval son attention et la mise à la disposition du cavalier des moyens physiques et psychiques dont il disposent.
"
C´est cela et bien plus encore.
Et bien dite moi ! obtenir l´attention du cheval et disposer de ses moyens physiques et psychiques ne semble pas être très important pour vous, que dire ! nombre de cavaliers seraient pourtant heureux de ce résultat et même à haut niveau.
Si vous ne donnez pas un point d´appui à votre cheval comment peut-il tendre les rênes.
Bien que les équitants soient coutumier du fait on ne peut pas dire une chose et son contraire.
Le basculement du bassin c´est la monté du dos (flexion des articulations sacro-lombaire et sacro-iliaque).
Pardon de ne pas être équestrement correct :-), mais surtout ne voyer pas dans mes propos une quelconque animosité.
Cordialement Billy
(par Billy)
Bonjour,
Billy, concernant le point d´appui, je voulais amener la notion d´action discontinue (sans faire droite/gauche), car il faut être deux pour tirer, un qui s´appuie, et un qui fournit un point d´appui :)(et mon terme de "tendre les rênes" était absolument faux)
Et en effet, votre deuxième tension de la ligne du dessus avec "basculement du bassin", est pour moi le rassembler qui peut se pratiquer à plusieurs degrés :)
Bien souvent, on pense tous pareil, mais on ne le dit pas de la même façon.
StephE
(par StephE)
Au contraire de Billy, je pense que la tension des rênes a tout à voir avec la notion de contact au sens relationnel, et que la tension des rênes ( par le cheval), ne doit être que le résultat de la montée-tension de la ligne du dessus. Là aussi, il s´agit du cheval dans sa globalité, càd, de la queue à la bouche : et je parle de toute la colonne vertébrale, avec le garrot qui monte, inversion de courbure dans le sens vertical ( cf DR Giniaux, encore faut-il tout bien lire et tout bien comprendre), les articulations crânio-cervicale ( la nuque, flexion directe crâne -Atlas, flexions latérales atlas- axis ou C1- C2, si vous préférez), et temporo-mandibulaires: je vous en prie, ne parlez pas de flexions de mâchoire, terme impropre et générateur de grandes confusions.
Il est certain aussi, qu´il ne faut pas confondre contact et appui, tension avec tirer ou peser, ni activité avec impulsion ...même si les 2 sont essentielles, et complémentaires.
Personne n´a dit non plus, que l´on ne s´occupait que " du bout de devant" : les échanges portaient sur la notion de contact avec la bouche du cheval.
Quant à Serge, comme le lui a expliqué Stephe, il aurait fallu qu´il accepte de donner des éléments supplémentaires .Je ne voulais évoquer qu´une chose " le cavalier doit se contenter de prendre les rênes que lui donne son cheval à mesure qu´il se rassemble et remonte seul son encolure par tension du dos".
Ce que j´écris sur le forum, est soit le fruit de connaissances professionnelles, soit ( et c´est le cas de l´équitation), le fruit de recherches personnelles à cheval : ce ne sont alors que des propositions de réflexion qui ne s´imposent à personne, et qui n´appellent aucune validation non plus.
bien amicalement à tous
(par S.A-A)
Hervé,
Le mouvement ne suffit pas au travail, il suffit au déplacement du cheval qui veut aller brouter. Le moteur comporte le mouvement en avant, l´engagement, l´impulsion, l´abaissement plus ou moins fort de la hanche pendant la locomotion, un cheval qui marche, trotte ou galope correctement (un pas à 4 temps, un trot non marché, un galop à 3 trois temps + suspenstion, par opposition à une locomotion dégradée), le contrôle des hanches pas le cavalier, et tout ce qui se passe derrière la selle dont je trouve qu´on oublie souvent de parler au profit du "bout de devant" qui semble hypnotiser les cavaliers...
StephE
(par StephE)