lettre de mrs D''ORGEIX et D''ORIOLA à Mr Petersen
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This time the translator will need to back translate into French as my Amercian/French status allows me to write much more quickly in English.
My 19 year old horse and myself are the lucky ones to have been under the guidance of Dominque Durand. Three years ago when I took a demi-pension on a 16 year old grey gelding, he charged fences like a steeplechaser. And the more I insisted the worse it got until Dominque gave me some subtle hints. The subtle hints were the base of a gentle philosophy of getting your horse to come to you instead of you demanding it from him Dominque reminded me that your horse must have a pleasure and enjoy his daily outings with his rider. This gentle philosophy developed into a weekly training program of one jump day, one paddock day, two ballade days and 3 dressage days...like an athlete in training. The dressage days are getting your horse to have balance through indirect reining actions via immobility, walking , troting , cantering and backing up. Also we work regularly on the changing of allure getting your horse to extend his canter by putting his weight to his forehand and then through indirect actions asking him to shift his weight to his backhand. We repeat this action several times of course giving the horse time to rest between actions and congratulating him each time he does what you ask.
The fact that I can better regulate his balance allows me to better see my distance to jumping.
In conclusion, my horse has been transformed and his capabilities have been cannalized through a gentle approach that is enjoyable. The results take time but the you are so happy to see how much pleasure your horse gets from jumping! Thank you Dominque!!
(par Marcelle Cunningham Zeeb)
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J\'\'ai parcourru vos différents messages qui figurent sur ce site dans lesquels vous relatiez, en particulier, des difficultés rencontrées avec votre jument du fait d\'\'une bouche extrêmement sensible.
Cette jument, vraisemblablement près du sang, a probablement subi les outrages d\'\'un ou plusieurs cavaliers qui n\'\'avaient pas vos scrupules concernant le bien-être du cheval.
Je ne saurais trop vous recommander d\'\'utiliser, dans le cadre du travail de vos chevaux, le principe de l\'\'action indirecte et non plus celui de l\'\'action directe appliquée couramment par la plupart des cavaliers et qui conduit souvent à des résistances du cheval.
Ce travail en action indirecte est conseillé et parfaitement décrit par Monsieur Jean d\'\'Orgeix qui, une fois n\'\'est pas coûtume,se révèle un novateur sans égal en matière de technique équestre.
Ce principe est clairement explicité, à plusieurs reprises, dans les cassettes vidéos de sa nouvelle collection, et en particulier dans la cassette N°1 : les mains.
Brièvement, le principe et les avantages considérables de l\'\'action indirecte sont les suivants :
Pour ralentir ou rééquilibrer un cheval à partir d\'\'une tenue de rênes classique (pouce et doigts fermés sur les rênes), l\'\'action directe consiste, si le simple durcissement des doigts s\'\'avère insuffisant pour obtenir le résultat escompté, à reculer d\'\'une manière plus ou moins prononcée et répétitive les mains. Ce recul de la main, suivant le principe "action-réaction" et du fait de la traction exercée sur la bouche du cheval, a toutes les chances d\'\'engendrer des résistances de la part du cheval. Dans ce cas, le cheval n\'\'obéit pas ou mal à la demande du cavalier, mais au contraire, gros risques de mise en défense du cheval.
L\'\'action indirecte consiste à glisser et maintenir ses rênes entre le pouce et l\'\'index et à agir, la main ouverte, par le seul appui d\'\'un ou de plusieurs doigts sur la rêne. Dans le cas d\'\'un cheval en début de dressage l\'\'action indirecte peut être réalisée par le tranchant de la main, par la rotation de la main et de l\'\'avant bras.
Dans tous les cas, le point de tenue de la rêne est situé au dessus du point d\'\'action (par simple appui sur la rêne), par rapport à la bouche du cheval.
Ce principe d\'\'action indirecte présente un énorme avantage : la main ne se déplace pas lors de l\'\'action du cavalier, ce qui diminue considérablement les risques de défense du cheval qui résultent générallement de la traction sur la rêne. Ce principe permet d\'\'établir avec la bouche du cheval un rapport confiant et harmonieux, le cheval ne cèdant plus sous la douleur mais consécutivement à une demande à laquelle il obtempère volontiers. En particulier la cession de nuque est obtenue avec une facilité déconcertante.
Par expérience, ce principe est susceptible d\'\'améliorer considérablement le rapport que vous pouvez établir avec votre cheval; tout particulièrement dans le cas de chevaux précédemment "gâchés".
(par Dominique DURAND)