Skip to main content

concentration en épreuve/Focusing at shows

32 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Puisque Serge me le demande, je réponds à sa question concernant le problème de l´impulsion.
Bien entendu, vitesse et impulsion sont deux choses différentes. Un cheval peut arriver plein galop sur un obstacle et s´arrêter en l´abordant, preuve qu´il est sans impulsion. Un autre, en pleine impulsion, peut arriver au pas et sauter l´obstacle de pied ferme à la demande de son cavalier.
C´est donc un élément moral. Parmi une foule de définition, je trouve très juste celle de Jean Saint-Fort Paillard donné par Serge.
Personnellement, je partage d´ailleurs ce qu´il a écrit dans son livre "Comprendre l´équitation": "... Et tout bien pesé l´impulsion serait-elle autre chose qu´une parfaite obéissance aux jambes?"
Un cheval répondant "au souffle de la botte" est en impulsion!
/////////
Since Serge asks me, I answer his question regarding impulsion.
Of course, speed and impulsion are two different things. A horse can approach a fence at full canter and stop close to it, proving that he has no impulsion. Another, full of impulsion, may come at the walk and jump from stand still at his rider´s request. Therefore, it is a moral issue. Among a horde of definitions, I find the one from Jean Saint-Fort Paillard that Serge quoted very appropriate.
Besides, personally, I agree with what he wrote in his book "Understanding equitation": " ... And everything assessed wouldn´t impulsion be anything else than perfect obedience to the legs?"
A horse responding "to the wind of the leg" has impulsion!

(par Jean d´Orgeix)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Merci Monsieur

Pour terminer avec ce problème de confusion, il est, malheureusement, de plus en plus fréquent d´entendre dire que les chevaux ont de l´impulsion alors qu´ils n´ont que de la vitesse et cela explique que de nombreux cavaliers ont des chevaux qui ne réagissent pas à la jambe, encore moins au souffle de la botte.

Un exemple récent :

La semaine dernière je regardais une jeune cavaliere travailler son cheval sur le plat.
Elle "tapait" sur les flancs du cheval, mais celui-ci, ignorait complétement les gesticulations de la cavalière ..et ne démarait pas.

Je me suis gardé d´intervenir ( les gens sont trés bons cavaliers ) Mais la cavaliere savait que j´étais propriètaire et que je sortais mes chevaux avec ma fille il y a quelques années.

Elle est venue me voir est m´a demandé ce que j´en pensais. Ma réponse à été : depuis combien de temps elle n´avait pas fait de leçon de jambe.

J´en fais régulièrement mais c´est pareil me dit-elle , il n´a toujours pas d´impulsion.
Donc elle le demandait mal et le cheval ne comprenait pas.

Je lui ai expliquè comment je voyais cela .

Elle l´a fait et au bout de cinq demandes, le cheval répondait à la marche en avant sur un simple rapprochement des mollets.

Elle était ravie.

Tout cela pour dire que l´on laisse des cavaliers se "battrent" avec leurs montures.

Donc, pas d´enseignement de la légereté dans les centres équestres.
Donc de médiocres résultats en conpètitions
Donc des cavaliers qui se lassent, etc..

Cordialement

Serge
///////
Thank you Sir
To conclude this problem of confusion, unfortunately, it is more and more frequent to hear that horses have impulsion when they are only speeding and this explains that many riders have horses who don´t respond to the leg.
A recent example:
Last week I was watching a young rider working her horse on the flat.
She was "beating" the flanks of the horse, but he ignored completely the agitation of the ride ... and wouldn´t move.
I didn´t intervene (the people are very good riders); But the rider knew that I was an owner who with my daughter had entered my horses in competition for several years. [Literal translation]
She came to ask my opinion. My reply was: when was the last time she had given a leg lesson.
I do some frequently but that doesn´t change anything she told me, he is still without impulsion.
Thus she was not asking properly and the horse didn´t understand.
I told her my point of view.
She did what I suggested and after 5 demands the horse moved forward with a simple closing of the calves.
She was very pleased.
All that to say that we let riders "fight" with their horses.
Thus, no teaching of lightness in equestrian centers.
Thus, poor results at shows.
thus, riders who give up, etc..

Cordially

Serge








(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

bonjour,
vos remarques sont justes: à la base,il y a un problème d´enseignement de mauvaise qualité; mais comme rien n´arrive jamais seul, ce petit niveau de nos cavaliers est glorifié par tous: jurys de concours qui ne voient que barres non tombées, vitesse, "résultats", mais qui ne jugent pas(parce qu´ils ne savent pas?) comment saute le cheval( travail des jarrets, état de la bouche, etc...),organisateurs de concours, qui ne connaissent aucun type d´épreuves hors le barème au chrono, fédération et concepteurs des examens d´enseignants qui apparemment ne savent pas tout le bénéfice à tirer pour les cavaliers, les chevaux, l´enseignement,...des épreuves de type hunter, les cavaliers eux mêmes qui préfèrent se cacher la vérité plutôt que de s´entendre dire ce que sont leurs qualités équestres; et par où commencer pour changer cet état de fait; certainement au niveau de la formation des enseignants: malheureusement, la nouvelle conception du BPJEPS ne semble pas avoir voulu franchir le pas; et les autorités restent muettes....une révolution peut-être?....
///////////////
Hello,
your remarks are correct: there is a fundamental poor quality education problem; but since nothing happens alone, this low level of our riders is glorified by all: judges who only see if bars stay up, speed, "results", but who don´t judge (because they don´t know?) how horses jump (work of the hocks, condition of the mouth, etc ...), show organizers, who don´t know any other type of competition besides timing and scoring, federation and instructors tests designers who evidently don´t know all the benefits to derive for the riders, the horses, the education, ...the hunter type shows, the riders themselves who prefer to ignore the truth rather than to hear criticisms of the quality of their equitation; and where shall we start to change that real condition; for sure at the level of training instructors: unfortunately, the new conception of the BPJEPS didn´t seem to have stepped in; and the people with authority remained muted ... maybe a revolution? ...

(par yves katz)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Je suis en parfait accord avec les échanges précédents. Cavalière en 4ème cat. de dressage et même juge pendant une certaine période, j´avais complètement abandonné le saut d´obstacles pendant 18 ans n´y trouvant aucun plaisir. Et puis, il y a 3 ans j´ai découvert le hunter. Quelle belle école! J´ai découvert là le plaisir de monter à l´obstacle de façon intelligente sans recherche de la seule vitesse. Un vrai bonheur de cavalier. Un vrai plus: cette discipline m´a aidé à progresser en dressage et m´a permis d´acquérir une assuance que je n´avais pas. Une précision: quand j´ai débuté le hunter j´avais 46 ans et je suis sortie en compétition l´an dernier à 48 ans pour la première fois. C´est aussi un bon moyen pour les plus tout jeunes de faire de l´obstacle sans prendre trop de risques.
///////////
I am in total agreement with the previous exchanges. A dressage 4th category rider and even a judge for a while, I had given up entirely jumping for 18 years, I didn´t enjoy it. And then, 3 years ago I discover the hunter. What a beautiful discipline! There I discovered the pleasure of jumping intelligently without looking only for speed. A real joy for the rider. A real plus: this discipline helped me progress in dressage and helped me to gain some confidence I didn´t know I had. A specification: when I started riding hunter I was 46 year old and I started to compete last year at 48 year old. It is also an excellent way for the not-so-young to jump without taking too many risks.


(par Antoinette ROPER)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Merci a Yves qui résume bien la situation.

Le fait de donner un autre nom à un brevet corrrespondra-t-il a un autre niveau d´enseignement ?

Les personnes qui forment les enseignants, quelles cartes de visite ont-ils ( en CSO )
? AM4 ? Pro1 ? Internationnal ? les livres ?


Un nouvel exemple :

un cavalier sort en concour est fait, sur trois parcours, une barre à chaque fois.
Ma vision : le cavalier intervient et fait une erreur de main à la battue, c´est flagrant !

Que fait le moniteur ?

Rien !
car cela se passe sur 5 semaines avec deux leçons de sauts au club part semaine et en final toujours les mêmes erreurs.

Cordialemant

Serge
/////////
Thank you to Yves who summarizes well what´s happening.
Changing the name of a diploma will that provide a new level of teaching?
The people who teach the instructors, what business card do they have (in CSO)? AM4 ? Pro1 ? International ? the books?

A new example :
a rider goes to compete and, on 3 classes, knocks down one bar each time.
My point of view: the rider intervenes and make a fault with the hand at take off, it´s obvious!
What does the instructor say?
Nothing !
Since that happens over 5 weeks with two jumping lessons per week at the club and at the end always the same results.
Cordially

Serge



(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Ne nous trompons pas et ne trompons pas les cavaliers; un formateur a pour ambition théorique de former des enseignants; il doit de ce fait avoir avant tout une expérience d´enseignant; un enseignant doit éduquer des cavaliers; il se doit de savoir former ses chevaux sur le plat et à l´obstacle;et inculquer des notions simples d´équilibre du cavalier, de connaissance et de compréhension du cheval, de sentiment de ses déplacements, des modes d´intervention; d´où l´intérêt des épreuves hunter; lorsqu´il aura donné à son cavalier les bases correctes, il se devra de l´orienter vers un entraîneur : ce sont 2 métiers différents; de ce fait le formateur d´enseignant et l´enseignant se devront de savoir monter à cheval(travailler un cheval), mais ne devront pas obligatoirement avoir une carte de visite de compétiteur; Arrivons à mettre en place cet organigramme et les cavaliers commenceront à être mieux formés et pourront ensuite s´exprimer beucoup mieux à cheval( pour le plus grand bien être de ce noble compagnon)
/////////////
Let´s not be mistaken and let´s not mislead the riders, a formative instructor is supposed to educate instructors, thus he must above all have teaching experience; an instructor must educate riders; he must be able to train horses on the flat and over jumps; and to instill some simple notions of rider balance, of knowledge and understanding of the horse, of feeling his motion, of ways to intervene; thus the importance of hunter classes, once he has given his rider some correct basics, he´ll orient him to some trainer: these are two different jobs; the formative instructor and the instructor will have to know how to ride (train a horse), but they don´t need to be competitors; If we manage to set that kind of organization , the riders will begin to be educated better and will be able to communicate better with their horse (for the best well being of this noble companion).

(par yves katz)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Je suis d´accord Yves, mais c´est effectivement une organisation à mettre en place.

L´enseignant devrait donner les bases correctes !

Voila le problème ! Puisque nous savons que la formation de ces enseignants et trop faible.

Ce que je constate est loin de ce que vous exprimez ( ou desirez ).

Lorsqu´il aura donné les bases correctes, il oriente le cavalier vers un entraîneur : bien .
mais encore faut-il qu´il donne les bases et qu´il accepte qu´il soit dépassé et là, gros problèmes !

Par contre, il faut une carte de visite de compétiteur, un compétiteur qui aura monté des centaines de chevaux sur des centaines de parcours pour pouvoir " expliquer " les problèmatiques . Il n´y a pas 1 cheval mais des milliers qui ne se ressemblent pas et qui nécessite une "adaptation" de la monte même si il y a "une" monte obstacle., etc ...
De plus, un parcour à 1m40 ne se "fait" pas comme un parcour à 0m80 et pour cela il faut une carte de visite.


Je pense qu´il n´y a pas beaucoup d´enseignants capablent de former les cavaliers a une monte en légereté à l´obstacle.

Cordialement
////////
I agree with Yves, but it is effectively an organization to create.
The instructor should teach correct basics!
Here is the problem! Since we know that the training of these instructors is too weak.
What I see is far from what you suggest.
When he´ll teach the correct basics, he´ll orient the rider to some trainer: good.
..... [Unable to translate, meaning of original text is not clear!]

I think that there are not many instructors able to train riders to jump in lightness.
Cordially



(par Serge)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Je suis entièrement d´accord sur les échanges relatifs à l´enseignement.
Depuis 10 ans je monte dans un club où les enseignants répondent aux exigences qui ont été exprimées: monte en légèreté, toujours dans le respect du cheval, monte classique en dressage comme à l´obstacle. Une preuve: deux titres en 5 ans de champion de France hunter 4ème cat. avec 2 cavalières de club ayant commençé à apprendre sur poney dans ce club une douzaine d´années auparavant et avec 2 chevaux de club travaillés par la monitrice depuis leur acquisition à 5 ans.
Actuellemnt ce club se porte très mal suite, en particulier, à la perte de nombreux adhérents. Je pense que l´une des raisons est que ce type d´équitation qui requiert une certaine exigence, de la rigueur, ne correspond pas à la demande de nombreux cavaliers qui recherchent avant tout des sensations et du plaisir facile, dans l´air du temps.
Cela me rend très pessimiste sur l´avenir de la "belle " équitation.
///////
I am in total agreement with the exchanges regarding education.
For the last 10 years, I ride in a club where the instructors respect: riding in lightness, always respect the horse, classical riding in dressage and jumping. Proof: 2 titles of French Champions 4th category with 2 club riders who started on ponies in that club about 12 years before and with 2 horses trained by the instructor sine they were bought as 5 year old.
Actually this club has difficulties, specially, from losing members. I think that one of the causes is that this type of demanding rigorous equitation doesn´t appeal to many riders who want above all, nowadays´ easy feelings and pleasures.
This lets me very pessimistic about the future of the "beautiful" equitation.

(par Antoinette Roper)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Loin de partager votre pessimisme quant à l´avenir de la "belle" équitation et confiant quant à l´avenir de "La Belle Position", toujours notifiée comme pré-requis pour une certaine forme de pratique équestre, je trouve pour ma part que les facilitations multiples générées par les matériels de simulation équestre sont encore loin d´être prises suffisamment en considération lorsqu´il s´agit d´envisager des "solutions" pour l´optimisation de la formation des futurs enseignants, l´optimisation de la "formation continue" des enseignants déjà diplômés comme celle des formateurs d´enseignants.

Pour ce qui est de l´équitation Hunter et des difficultés que vous évoquez pour votre club,à mon avis, comme pour les "passionnés d´orientation dressage", le fait d´avoir (sans équipement adéquat) des objectifs équestres "plus ambitieux que la moyenne", s´il répond aux attentes de quelques uns et favorise la "réussite indéniable" de certains d´eux, de fait confronte "une majorité" à ses "limites fonctionnelles" sans pour autant leur offrir "le moyen d´accès" à "certaines compétences potentielles" qui restent par là-même inexploitées, alors qu´elles sont précisément de nature à favoriser leur mise en situation de réussite et sources de satisfactions équestres considérables.

Comment s´étonner alors des désaffections ?

Personnellement, je ne vois d´autre "solution" pratique, équestre et économique, que de judicieusement exploiter les moyens nouveaux, conceptuels et matériels, qui motivent tout particulièrement et principalement ma présence personnelle sur ce Forum de Légèreté.

Cordialement
///////
[Summary]
Far from sharing you pessimism I believe that there is a future for "The Beautiful Position", still demanded for some equestrian disciplines. I find that the contribution of simulator is far from having made yet its impact into the educational system. Personally, I don´t see any other solution. And, that justifies my presence in this Forum about Lightness.

(par Peteris Klavins)

Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Chère Antoinette,

Avec mes interventions, je suis trés sévere sur l´enseignement, c´est un fait.

Vous avez raison, la légereté nécessite du travail, de la modestie, de la rigueur, d´avoir une haute éthique du cheval, on doit preserver son integrité physique et morale.

C´est effectivement un long travail et il est certain qu´un club qui " sort " du système actuel, médiocre, peut rencontrer des problèmes.

Les cavaliers qui partent du club sont ceux qui n´arriverons à rien. Ce sont ceux qui considèrent le cheval comme un velo.

Le Hunter est une discipline idéale pour apprendre à monter correctement et qui ne détruit pas le cheval. MAIS... pour certain ce n´est pas du CSO. Vous m´avez compris.

Cordialement
////////
Dear Antoinette,

It´s a fact that in my posts, I am very severe about education
You are right, lightness requires some work, some modesty, some rigor, having equestrian ethics, we must preserve the integrity of his physical and mental elements.
Effectively, it calls for a long work and it is true that a club that "stays apart" from the present mediocre system, may face some difficulties.
The riders who leave the club are those who´ll never succeed in anything. They are those who consider the horse as a bicycle.
Hunter is an ideal discipline to learn to ride properly and it doesn´t damage the hors. BUT ... to some it isn´t jumping competition. You know what I mean.
Cordially




(par Serge)