Position/Tr.
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L\'équilibre latéral est assuré par l\'appui des pieds sur les étriers, l\'équilibre longitudinal par l\'appui des pieds sur les étriers et l\'appui des fesses sur la selle. Ces trois points forment un triangle dont la base est déterminée par l\'appui des pieds sur les étriers et le sommet par l\'appui des fesses sur la selle. Plus le sommet du triangle se rapproche de la base plus l\'équilibre longitudinal est instable et inversement. Donc le cavalier ne doit pas être assis trop en avant de la selle (il doit être assis derrière ses pieds) sous peine de perdre cet avantage. L’équilibre latéral et longitudinal est notablement renforcé par l’adhérence des cuisses et des genoux.
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Lateral balance is secured by the feet weighing on the stirrups, longitudinal balance by the seat weighing on the saddle. These three points define a triangle whose base is defined by the feet weighing on the stirrups and the summit by the seat weighing on the saddle. As the summit of the triangle gets closer to the base the longitudinal balance becomes unsteady and vice versa. Therefore the rider must not seat too far forward on the saddle (he must be seated behind his feet) or he risks to lose this advantage. The lateral and longitudinal balance is significantly reinforced from the grip of the thighs and the knees.
(par PM)
Si les genoux sont fixes comment les talons peuvent-il remonter ?
Si la main ne doit pas servir de moyen de tenue pourquoi le mollet lui le pourrait, où est l\'indépendance des aides inférieures.
La souplesse utile en équitation n\'a rien d\'exceptionnelle, la pratique et la décontraction sont généralement suffisantes.
Un moyen de tenu est indispensable car, lors de mouvements brusques et ou imprévus du cheval, la souplesse et l\'équilibre sont très insuffisants pour assurer la stabilité du cavalier.
Quel peut être le moyen de tenue ? les mains ? Non. Surtout pas elles, elles sont destinées à communiquer avec la bouche du cheval. Les jambes ? En fait, le cavalier n\'a guère le choix. La jambe est composée de deux parties : la partie supérieure (la cuisse et son extrémité le genoux) et la partie inférieure (du genoux au talon).
Le moyen de tenue naturel et logique est la cuisses et le genoux : naturel car les cuisses tombent le long des quartiers de la selle et y adhèrent donc naturellement, logique car les cuisses sont plus proches du centre de gravité du cavalier et leurs muscles sont puissants ; le bas de la jambe étant libre, l\'indépendance des aides inférieures est ainsi assurée.
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If the knees are fixed how can the heels come up?
If the hand must not be used as the way to hold why should the calves do it, where is the independence of the lower aids.
Equitation does not require an unusual suppleness, usually practice and relaxation suffice.
Some way of holding is needed since, during sudden and or unexpected movements of the horse, suppleness and balance are not enough to securing the stability of the rider
What can be the way to stay on? the hands? No. Certainly not them, they are dedicated to communicating with the mouth of the horse. The legs? As a matter of fact, the rider has hardly any choice. The leg consists of two parts: the top part ( the thigh that ends with the knee) and the bottom part (from the knee to the heel). The natural logical way for holding is the thigh and the knee: natural because the thighs rest along the panels of the saddle and grip them naturally, logical since the thighs are closer to the center of gravity of the rider and their muscles are powerful; the bottom part of the leg remaining free, the independence of the lower aids is secured.
(par Auteur anonyme)
Désolé j\'ai quelques soucis de connexion. Je suis l\'auteur de message précédent
Le moyen de tenu est renforcé par l\'appui sur les étriers. L\'étrivière étant verticale, l\'étrier chaussé au tiers antérieur du pied, le talon plus bas que la pointe (poids dans le talon) pour donner une bonne fixité du bas de la jambe, l\'appui sur les étriers se faisant du côté du gros orteil, pieds parallèles, semelle tournée vers l\'extérieur donnent une meilleure stabilité latérale, renforcent l\'adhérence de la cuisse et du genoux et éloignent le bas de la jambe des flancs du cheval…...
En situation normale, l’adhérence des cuisses et des genoux doit être juste suffisante pour assurer leur fixité (généralement leur propre poids et celui du bas de la jambe suffit) mais, en cas de difficultés (mouvement brusque et ou imprévu), le cavalier peut renforcer cette adhérence en contractant plus ou moins fortement les muscles adducteurs de ses cuisses.
Le cavalier doit être assis dans la selle le dos plat, ni creux, ni rond (si une légère cambrure peut être admise, le dos rond est à proscrire car il tend à bloquer les épaules et fait remonter les cuisses) ainsi la région lombaire peut jouer dans les deux sens.
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Sorry I have some difficulties with my connection. I am the author of the preceding message.
The way to stay on is strengthened by weighing on the stirrups. The stirrup leather being vertical, the stirrup at the first third of the front of the foot, the heel lower than the toes (weight of the heel) to provide a good fixed position of the leg, the weighing on the stirrup being applied on the side of the big toe, feet parallel, sole of the foot rotated towards the outside to give a better lateral balance, to increase the grip of the thigh and of the knee and to keep the bottom of the leg away from the flanks of the horse....
In normal conditions, the grip of the thighs and the knees must be just enough to secure their fixed position (usually their own weight and the weight of the bottom of the leg suffice) but, in difficult conditions (sudden and or unexpected movement), the rider can strengthen this grip by contracting with more or less strength the adductor muscles of his thighs.
The rider must be seated in the saddle with the back straight, neither hollowed, nor round (if a slight curve is accepted, the round back must be banned since it blocks the shoulders and lifts the thighs) this way the lumbar area can move both ways.
(par PM)
Serrer les jambes lorsque le cheval chahute ne favoriserait-il pas justement le deséquilibre du cavalier? Le corps du cheval est rond, et si on sert fort les jambes, et bien elles glissent et remontent. Finalement le cavalier n\'est plus assis dans sa selle et est prêt à se faire éjecter.
Au contraire, je pense que la décontraction et la souplesse permettent de mieux tenir dans la selle. En plus, les chevaux sont sensibles aux tensions du cavalier. Si les jambes sont serrées, le cheval ressent une tension et la répercute dans son attitude. Il s\'excite encore plus, ou va plus vite. Le calme et décontraction permet de faire comprendre au cheval qu\'il n\'y a pas lieu de s\'exciter et l\'incite à retourner au calme. J\'ai pu en faire l\'expérience.
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Gripping harder with the legs when the horse acts up, wouldn\'t this actually upset the balance of the horse? The body of the horse is round, and if we squeeze the top of the legs hard, they slide upwards. Finally the rider does not seat anymore in the saddle and is ready to be throwned.
To the contrary, I think that the relaxation and the suppleness allow to stay better in the saddle. Besides, horses are sensitive to the tension of the rider. If the legs grip hard, the horse feels some tension and it affects his attitude. He becomes more excited, or accelerates. Calm and relaxation communicates clearly to the horse that there is no need to get excited and incites him to calm down. It has been my experience.
(par Laurent)
J\'ai lu un peu trop rapidement votre message. En fait, je pense que vous avez raison : Lors d\'un mouvement brusque et imprévu, il ne reste que les jambes pour se tenir. Il s\'agit en fait d\'une réaction de sauvegarde pour rester en selle. Cette action ne doit pas durer. Il faut donc s\'efforcer de revenir à une position décontractée dès que possible, même si cheval continue de bouger, pour ne pas lui communiquer d\'angoisse et revenir au calme.
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I read a little too fast your message. Actually I think that you are right: During a sudden and unexpected movement, the legs are the only recourse to stay on. This is a safety reaction for staying in the saddle. This action must not last. Therefore we must return as soon as possible to a relaxed position, even if the horse continues to act up, in order to avoid communicating anxiety to him and return to calm.
(par Laurent)
Vous avez raison de souligner l\'importance de la décontraction qui doit tout de même permettre l\'emploi proportionné de la force de la jambe.
Pour que la jambe ne remonte pas et que le cavalier ne se retrouve pas en position critique lorsque le cheval "chahute", je serre les genoux et le tiers supérieur des mollets qui se situent sous la largeur maximale du thorax du cheval(d\'où l\'intérêt de monter des chevaux proportionnés en taille à ma taille). Cette action involontaire et quelque peu inconsciente mais bien nécessaire et souvent salvatrice a en + l\'avantage de porter le cheval(chaud) en avant et cela est souvent suffisant pour faire cesser l\'épisode où il se défend.
Céder dès que possible, cette aide qui fait appel à la force des adducteurs, est nécessaire également car la fatigue apparaîtrait bien trop vite notamment lors d\'une randonnée par exemple.
Rester bien assis dans le fond de la selle et se pencher en arrière pour une souplesse accrue des lombaires et un jeu de tout le dos(vous avez déjà vu les spécialistes du rodéo?!) pour abaisser au maximun le centre de gravité de l\'ensemble, et en outre bien sentir le cheval et ses appuis au sol, et anticiper ses réactions au plus vite pour lui transmettre le mouvement souhaité dès que possible.
La main ne doit pas participer à la tenue ou à l\'assiette, pour sauvegarder la légèreté qui est l\'objectif primordial, toutefois certains chevaux donne un appui sur une main ouverte et décontractée sans nuire à une réponse fine à un serrement des doigts.
Donc serrer dans la décontraction,paradoxal, n\'est-ce pas?
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You are correct in stressing the importance of relaxation while allowing some proportionate use of leg strength.
To prevent the leg from coming up and the rider from the threat of falling when the horse "acts up", I squeeze the knees and the upper third of the calves that are located under the widest part of the thorax of the horse (thus the choice of riding horses whose size is proportionate with mine).
This involuntary and somewhat unconscious but fairly necessary and salvaging action has also the advantage of moving the (spirited) horse forward and this is often all that is needed to stop his defending episode.
Give as soon as possible, this aid, that calls for the strength of the adductors, is also necessary since fatigue would take place far too early especially during a trek ride for example.
Stay seated deeply in the saddle and leaning backward to get the increased suppleness of the lumbar area and the flexibility of the whole back (you have already seen the rodeo riders?!) to lower the center of gravity of the whole body, and besides to feel well the horse and his landings on the ground, and to anticipate the quickest way his reactions to indicate to him ASAP the desired movement.
In order to preserve lightness that is the primary goal, the hand must not participate to staying on or to strengthening the seat, however some horses lean on an open and relaxed hand without harming a fine response to the squeezing of the fingers.
Thus squeezing during relaxation, paradoxical, isn\'t it?
(par Pierre C.)
But we must also remember: "But we will immobilize a horse through the overall collecting effect by squeezing simultaneously the leg and the hand, even if the horse obeys to the light brushing of the boot! " As col. Carde writes in the above thread!/Margareta
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Mais on doit aussi se souvenir de ce que le Col. Carde écrit dans un message précédent: "Mais on immobilisera un cheval par l\'effet d\'ensemble en serrant en même temps la jambe et la main, même si le cheval obéit au souffle de la botte!"/Margareta
(par Margareta Westlin)
Pour ma part je dirais que le corps du cheval est plutôt ovale que rond.
Si l\'on veux assurer l\'indépendance des aides inférieurs il faut que le bas de la jambe (genou talon) soit fixe. Si le genou bouge alors toute la jambe bouge donc pas de fixité donc?
Je pense que la décontraction et donc la souplesse du cavalier doit passer au niveau de la région dorso-lombaire et des épaules. La partie inférieur (anche talon) doit être solidaire du cheval.
Cet après-midi j\'ai tenté de sortir de ma selle en serrant mes genoux de toutes forces sans aucun succès et cela n\'a aucunement perturbé ma jeune jument (4 ans). J\'ai souvent pratiqué le trot enlevé sans étriers sur le seul appui des genoux sur différent chevaux sans jamais en perturbé aucun.
Ma jument part au trot du reculé par une simple poussé de l\'assiette sans même que le bas de jambe (genou talon) vienne au contact.
Ce n\'est que mon avis et chacun à raison s\'il y trouve son compte. Cependant j\'aime bien discuter.
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As far as I am concerned I would say that the shape of the body of the horse is rather oval that round.
If we want to secure the independence of the lower aids the bottom of the leg (knee heel) must be fixed. If the knee moves then the whole leg moves and the leg is not fixed?
I think that the relaxation and then the suppleness of the rider must happen in the dorso-lumbar area and the shoulders. The lower part (hip heel) must stay together with the horse.
This afternoon I tried to get out of my saddle by squeezing my knees with all my strength but it failed and this did not disturb my young mare (4 year old). I have often practiced the rising trot without stirrups from just pressing my knees on a variety of horses without ever disturb any of them.
My mare go to the trot from backing with a simple push of the seat without the bottom of the leg (knee heel) coming into contact.
This is only my opinion and every one is right if he gets what he expects. However I enjoy discussing.
(par pm)
Pour illustrer ce que vous dites très bien, voici une anecdote:
Dans un club où je montais précédemment, il y avait une excellente jument avec un mental en or qui était montée par différent(e)s cavalier(e)s
avec un bonheur divers; j\'ai eu l\'occasion de la monter moi-même et je peux dire que, selon les circonstances, cette jument était très sensible à la jambe et en bouche et alors le poids du corps à lui seul pouvait faire toute la différence(grande et agréable sensation de légèreté) ou bien... tendait son encolure et il devenait difficile de lui communiquer une demande par la jambe...
Je l\'ai vue plusieurs fois complètement insensible à de grands coups de talons donnés par une cavalière éprise de grandes galopades en extérieur mais qui manquait de finesse...
Cette jument m\'a appris une loi importante: ce qui est obtenu par l\'effet minimum d\'une aide ne l\'est peut-être pas par le maximum...
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Here is an anecdote that illustrates what you say so well
In a club where I rode in the past, there was an excellent mare with a golden mind who was ridden by all kinds of riders with a variety of results; I had the opportunity to ride her and I may say that according to the conditions, this mare was very sensitive to the leg and to the hand and then the weight of the body by itself could cause the difference (great and pleasant feeling of lightness) or else... stretched her neck and it became difficult to communicate a demand with the leg...
Often I saw her being totally insensitive to strong kicks of the heels given by a rider enjoying big gallops outside but lacking finesse...
This mare taught me an important rule: what is obtained by the minimum effect of an aid is not necessarily obtainable with the maximum...
(par Pierre C.)
"Leur vraie position (les jambes) est d\'être droites et libres du genou en bas, près du cheval, sans le toucher, les cuisses et les jarrets tournés en dedans afin que le plat de la cuisse soit pour ainsi dire collé le long des quartiers de la selle."
La Guérinière
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"Their real position (the legs) must be straight and free from the knee down, near the horse, without touching him, the thighs and the calves rotated inside so that the flat of the thigh be, so to speak, glued along the panels of the saddle."
La Guérinière
(par Auteur anonyme)
L\'auteur du message pourrait-il expliquer ce qu\'il entend par " adhérence des cuisses et des genoux " ? Je croyais - et même je pensais en avoir l\'expérience - que le genou adhérant à la selle entrainait une position de jambe défectueuse avec un relévement automatique du talon par application d\'un schéma corporel simple.
Merci de me renseigner.
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Could the author of the message explain what he means by "grip of the thighs and the knees"? Using a simple physical model, I thought - and I even thought I had the experience that gripping the saddle at the knee resulted into a poor position of the leg accompanied by an automatic lift of the heels.
Thank you for the information.
(par Olivier Collomb)