Moniteurs d'hier et d'aujourd'hui ..../Yesterday's
- Vous devez vous connecter pour poster des commentaires
C\'est avec le plus grand intérêt que j\'ai lu et relu votre message. Celà me conforte dans ce que je pense depuis bien longtemps hélas, et le constat n\'est pas sévère et reflète la bien triste réalité. J\'ai déjà quelques années d\'équitation derrière moi, j\'ai toujours eu la joie de posséder un cheval, mais pas toujours la personne compétente pour m\'aider à résoudre les problèmes posés (bien au contraire)et comme vous je suis allée voir ailleurs. Pas facile !!! et même chez certains professionnels recommandés, ne parlos pas des cavaliers à qui vous confiez votre cheval, et qui dès que vous avez le dos tourné le confie à n\'importe quel stagiaire voir palefrenier pour le faire tourner en longe comme une bête sauvage(alors que le travail en longe peut-être très productif s\'il est bien mené).
Que dire encore de ces concours à 100 voir 200 partants dans une épreuve où chacun ressort très content delui, sous les applaudisements de son moniteur naturellement alors même qu\'il a effectué un parcours lamentable et laborieux. Pauvre cheval, que l\'on attachera pendant le reste de la journée au camion sans se soucier de lui,comme un vélo!!!!
ETC.....IL Y A UN LIVRE A ECRIRE SUR LE SUJET .
//////////
I have read twice your message with the greatest interest. This challenges what I have unfortunately been thinking for a while, and the observation is not severe and projects the sad truth. I have already practiced equitation for several years, I have always had the pleasure to own a horse, but did not have the competent person who could help me resolve arising problems (much to the opposite) and like you I went to look elsewhere. Not easy!!! and even at some professionals with references, let alone the riders you trust in caring for your horse, and as soon as you turn your back pass him to any student even grooms to just lunge him like a wild animal (while the work on the lunge could be very beneficial if it is well conducted).
What else to tell about these competitions with 100 even 200 competitors in one class where everyone comes out proud of himself, under the applauds of, who else, his instructor while he has gone around poorly and laboriously. Poor horse who will be tied for the rest of the day to the truck and ignored, like a bike!!!
ETC.....THERE IS A BOOK THAT COULD BE WRITTEN ON THIS SUBJECT.
(par anonyme)
je viens de prendre connaissance de votre message; mon intervention sur l\'orthographe n\'avait comme point commun avec les problèmes de formation des moniteurs que le désir de montrer que la baisse de qualité était dûe à un problème de société; j\'ai une fille de 14 ans, qui comme beaucoup de jeunes aujourd\'hui n\'est pas douée en orthographe; elle fait des fautes; en lui faisant relire ses écrits, en lui demandant de faire attention elle est capable de se corriger; donc ce que je mets en avant, c\'est le manque d\'esprit de raisonnement et de réflexion des jeunes d\'aujourd\'hui; et les fautifs en sont les enseignants qui n\'approfondissent pas suffisamment les bases; et si l\'éducation nationale se satisfait de cet état de fait, je ne pense pas que nous puissions avoir le même état d\'esprit dans le milieu équestre; pourquoi accepter qu\'une démocratisation, une pratique par le plus grand nombre, s\'accompagne d\'une baisse de niveau ? mais l\'orthographe n\'a jamais été pour moi un critère de sélection;j\'accorde plus d\'importance à la connaissance de la langue et à la capacité de s\'exprimer: parce qu\'en équitation, ce qui se conçoit bien, s\'explique clairement et avec précision; et l\'enseignement de l\'équitation se fait par une approche verbale. Pour revenir à la formation des moniteurs, expliquons leur clairement que leur rôle essentiel sera d\'enseigner et de conseiller, que la tâche est passionnante, mais difficile; qu\'elle demande de se remettre en permanence en cause, de se diversifier, de s\'adapter aux différents publics, mais toujours dans le respect du cheval;qu\'il faut avoir envie de se perfectionner toujours, de respecter l\'autre, de progresser lentement, de n\'aborder une chose nouvelle que quand ce qui précède a été acquis; qu\'il est nécessaire qu\'ils aient une vraie culture équestre, une vraie connaissance du cheval, dans sa mécanique et dans sa psychologie, ainsi que de sa physiologie,qu\'ils sachent le comprendre et l\'éduquer, dans le respect de son intégrité physique et morale; Certains ont écrit que les données avaient changé avec la société: c\'est à mon avis faux; les gens qui viennent à l\'équitation sont avant tout intéressés par le cheval; faisons le leur connaître, comprendre et ainsi les gens chercheront autre chose, ouvriront leur esprit vers d\'autres horizons que les seules disciplines olympiques, beaucoup plus satisfaisantes pour le cavalier amateur: ils chercheront alors à partager avec leurs chevaux les joies de l\'équitation, les éduqueront( meilleur terminologie que celle de dressage!)dans le respect et la légèreté.
//////////
I just became aware of your message; my intervention regarding spelling related only to the problems of training instructors to my wish to point out that the drop in quality was only caused by a social problem; I have a 14 year old daughter, who like many youngs nowadays is not gifted at spelling, she makes mistakes; asking her to proof read what she writes, asking her to pay attention she is able to correct her errors; thus it is a lack of reasoning and reflection of today\'s youngs; and the blame goes to the instructors who do not set in the basics; and if national education is satisfied with this type of condition, I do not think that we can have the same attitude in the equestrian field; why accept democratization, a practice guided by the largest number, if it results into degradation? but spelling has never been for me a selection criterion; I give more importance to the knowledge of the language and to the ability of self expression: because in equitation, what is easily conceivable, is clearly and precisely explicable; and teaching happens through a verbal approach. To return to the training of the instructors, let\'s explain clearly that their essential role will be to teach and to advise, that the task is fascinating, but difficult; that it requires continuous reevaluation, diversification, adaptation of various audiences, but always within the respect of the horse; to always have the desire to perfect oneself to respect the other, to progress slowly, to try something new only when what came first is acquired; that it is necessary that they have a real equestrian culture, a true knowledge of the horse, mechanical and psychological, also physiological, that they know how to understand him and educate him, with the respect of his physical and moral integrity; Some have written that social conditions have caused changes: IMO it is wrong; the people who chose equitation show above all interest for the horse; let\'s help them to know him, to understand him and that way people will seek something else, will open their horizons towards something else than only the Olympic disciplines, far more satisfactory for the amateur rider: they will then seek to share with their horses the pleasures of equitation, will educate them (better terminology than dressage!) with respect and lightness.
(par yves katz)
De nombreux moniteurs ne pratiquent plus et se servent de leur titre comme d´un passe-droit.Les chevaux deviennent des prétextes et ce genre d´endroit sont souvent des hauts lieux à d´autres choses dont il est préférable de taire le nom.J´ai vécu cela, partant le coeur vaillant dans la seule idée de trouver la meilleure équitation et me suis retrouvé dans des situations de perdition où de sensation de perte de temps jamais égalées.Le moniteur devient un conteur et sa tour s´écroule à la moindre petite question.
(par DAVID)
Monsieur Yves Katz,
J\'ai lu avec intérêt les diverses interventions concernant la formation des moniteurs et j\'adhère à nombre d\'entre elles.
Je n\'ai pas qualité pour m\'immiscer dans le débat à proprement parler, mais j\'aimerais dire une ou deux choses.
Oui, on peut sans doute dire que les jeunes sont moins éduqués. Je préciserai cependant qu\'à un petit nombre d\'assez bien éduqués (20% d\'une classe d\'âge bachelière il y a 20 ans), a succédé un beaucoup plus grand nombre de jeunes ayant accès à l\'enseignement supérieur (70% environ de bacheliers aujourd\'hui). Et une baisse de niveau ayant sans doute à voir avec l\'hétérogénéïté des milieux familiaux des élèves, les classes surchargées, les déficits d\'autorité des adultes, la modification de la hiérachie des valeurs et bien d\'autres paramètres encore.
La pratique de l\'équitation s\'est, elle aussi, démocratisée et on ne peut que s\'en féliciter. Le recrutement des moniteurs a également évolué. Là encore le niveau général a vraissemblablement baissé.
Réagir à partir de ce contat bien réel de carence, semble une nécessité absolue. Mais, malheureusement, les instances dirigeantes semblent bien d\'avantage préoccupées d\'augmenter le nombre des licenciés que de promouvoir une équitation de qualité.
Les jeunes moniteurs, conscients pour certains des lacunes de leur formation, n\'ont d\'autre choix pour se perfectionner (s\'ils en ont les moyens financiers) que de retarder le début de leur vie professionnelle (au moins à plein temps). Unique moyen pour avoir le loisir d\'acquérir la culture livresque dont vous parlez et parvenir à se perfectionner en pratique et théorie équestres, en participant à des stages, colloques... Et ambitionner ce faisant, en améliorant leurs acquis, de postuler pour formations et diplômes supérieurs.
A ce stade des réflexions que je vous livre, je voudrais aborder, même si ce n\'est qu\'une parenthèse dans le débat, la question de l\'orthographe dont vous faites mention. Pour qui possède presque d\'emblée une bonne orthographe, les choses semblent simples. Il suffit de lire, faire des dictées, être attentif, s\'appliquer, être rigoureux... et vouloir ne pas faire de fautes.
Pour qui a un jour un proche présentant d\'énormes difficultés dans ce domaine, tout en étant notamment grand lecteur, possédant un large vocabulaire, le sens de la phrase et un Q.I. élevé, le questionnement s\'impose. Mais il n\'y a pas (pas encore?) de réponses claires. On invoque une explication ou une autre, on va jusqu\'à envisager, entre autres hypothèses, l\'existence d\'un trop grand nombre de connexions neuronales!
On apprend qu\'il existe des polytechniciens, scientifiques, philosophes, écrivains... dysorthographiques ou dyslexiques. Certains cachent leurs difficultés, d\'autres décident de "faire avec", sans abandonner l\'espoir de s\'améliorer, mais sans se priver d\'écrire même le jour où ils n\'ont personne sous la main pour relire leurs textes.
Tout ceci pour vous demander de ne pas porter un jugement trop négatif au seul vu (lu) de ce critère... par exemple pour recruter un moniteur: derrière les "fôtes", peut se cacher un fin pédagogue érudit!
/////////
Mister Yves Katz,
I read with interest the various interventions regarding the training of instructors and I agree with several of them.
I am not qualified for interfering with the debate so to speak, but I would like to mention one or two things.
Yes, we can say without hesitation that the youngs are less educated. However I would like to point out that to a small number of rather well educated (20% of baccalaureate age students 20 years ago) we have now a much larger number of youngs have access to higher education (about 70% of baccalaureate students nowadays). And a lower level that must be associated no doubt with the heterogeneousness of family surroundings of the students, the overcrowded classrooms, the loss of adult authority, the change in the hierarchies of values and still many other parameters.
The practice of equitation has also become more democratic and we can be congratulated for it. The recruiting of instructors has evolved as well. There again the overall level has dropped.
Reacting to this noticeably real decay seems to be an absolute necessity. But, unfortunately, the governing organizations seem to be more preoccupied to increase the number of licensed instructors than to promote a quality equitation.
The young instructors, aware of some of the gaps in there training, have no other choices to improve themselves (if they have the financial means) than to delay the start of there professional activities (at least full time). That would be the only way to acquire the literary culture that you mention and manage to perfect themselves in the equestrian practice and theory, through participating to training programs, conferences... And doing so have the ambition, through improving what they learned, to postulate for higher training and diplomas.
At this point in the reflections that I give you, I would like to address, even if it is only a parenthesis in the debate, the question of spelling that you have mentioned. To one who already is good at spelling, things seems simple. It only requires to read, make dictations, concentrate, be thorough, be rigorous... and wanting to avoid making mistakes.
To one who has someone close who has enormous difficulties in this field, even he is actually an avid reader, who has a rich vocabulary, a good comprehension of the meaning of a sentence and an high IQ, questions are raised. But there no (not yet?) any clear answer. There are only some tentative explanations proposed, that may go as far as contemplating, among rather assumptions, the existence of a too large number of connections between neurons!
We learn that there are graduates from polytechnic, sciences, philosophers, writers... who can\'t spell or are dyslexic. Some hide their difficulties, some others decide to compensate, without giving up the hope to improve someday, but without deprive themselves from writing even the day when they have no one handy to proof read their texts.
All this to ask you to refrain from judging too negatively at first sight (light) such criteria.... e.g., to recruit an instructor: behind the "erors", a well educated teacher may hide!
(par Joëlle Slor)