Moniteurs d'hier et d'aujourd'hui ..../Yesterday's
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Absente un moment de ce site, je relis les messages postés depuis ....
Et je tombe sur le coup de colère de Caroline, suite à une mauvaise expérience de mise au pair de son poney.
Ce qui m\'ammène à une autre réflexion, ou plutôt une question : pourquoi ne trouvent-on plus (ou presque) de moniteurs qui ont la stature (morale) de ceux qui m\'ont appris à monter, il y a 25 ans ??? Ceux qui forcent le respect par leur connaissance du cheval, et la manière dont ils l\'expliquent à leurs élèves ? Ceux qui ne beuglent pas leurs ordres, les fesses dans un confortable fauteuil de jardin installé à l\'ombre dans un coin de la carrière, la cigarette au bec, et le portable à l\'oreille ? Ceux qui nous apprenaient autant la psychologie du cheval que la manière de se faire comprendre de sa monture ? Après, on me demande pourquoi je travaille seule 11 mois sur 12 !!!! Je préfère 1000 fois travailler seule, et retourner chez mon ancien instructeur à 200 km de chez moi pendant les vacances !
En bref : ne serait-il pas grand temps de revenir à un monitorat "ancienne formule" ? Et pourquoi ne pas faire pareil avec les examens fédéraux, qui n\'ont plus d\'examens que le nom ?
Ce sujet n\'a certe rien à voir avec la légèreté, mais comment apprendre la légèreté avec un moniteur qui ne sait même pas ce que veut dire "manque d\'activité" sur un protocole de dressage ????
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After being away from this site for a while, I read again the messages posted during my absence...
And I notice Caroline\'s anger triggered by a poor experience leasing her pony au pair.
This leads me to another thought, or rather a question: why can\'t we find anymore (or almost anymore) instructors who have the ethics of those who taught me 25 years ago??? Those who command respect through their knowledge of the horse, and the way they explain it to their pupils? Those who do not bellow their orders, their buttocks in a comfortable garden armchair placed in the shade in the corner of the arena, a cigarette in the mouth, and the cell phone against their ear? Those who taught us the psychology of the horse as well as the way to be understood by our horse. Then, people ask me why I work alone 11 months out of 12!!!! I prefer 1000 times over to work alone, and return to my old instructor who is 200 km away from my home during the vacations!
In summary: wouldn\'t it be time to return to an "old formula" for educating instructors? And why not doing the same thing with the federal tests, that are only tests in names?
This subject has certainly nothing to do with lightness, but how can one learn lightness with an instructor who doesn\'t even know what "lack of activity" means in the execution of a dressage test????
(par Emmanuèle)
le constat est sévère, mais véridique; et là, c\'est un enseignant qui parle; aujourd\'hui, on a le plus souvent affaire à des animateurs; mais la cause de cette baisse de niveau est ailleurs;les jeunes sont moins éduqués à aller au fond des choses(qu\'est ce que l\'orthographe aujourd\'hui?); ils n\'apprennent pas à persévérer, à réfléchir; ils n\'ont plus aucune culture livresque, ne connaissent que peu de choses quant à la physiologie, à la psychologie et à la mécanique du cheval;aujourd\'hui, on n\'apprend plus aux jeunes à respecter autrui, à aimer le travail bien fait, à réfléchir à la qualité de leurs interventions; on se sert trop souvent des jeunes en formation comme d\'une main d\'oeuvre bon marché( combien de jeunes en formation s\'initient à la pédagogie avec des jeunes à poneys sans être encadrés!); et on n\'informe pas assez les jeunes des contraintes de cette profession; on ne cherche pas à les sélectionner sur les qualités pédagogiques qu\'ils peuvent avoir en eux; avant, la formation était plus dure; donc restaient ceux qui avaient le feu sacré;et même à cette époque, tous n\'étaient des amoureux de la pédagogie, mais ils respectaient et connaissaient un peu mieux le cheval qu\'aujourd\'hui; il est vrai qu\'il devient important que les instances nationales se penchent sur ce problème; il en va de l\'avenir de l\'équitation; beaucoup de gens recherchent aujourd\'hui autre chose qui explique l\'engouement pour ceux que l\'on appelle les chuchoteurs; et poutant les principes classiques de l\'équitation en sont proches ; formons des hommes de cheval avant de former des cavaliers; apprenons leur à se respecter mutuellement et à respecter les chevaux; tout le monde se sentira alors plus à l\'aise; et l\'équitation en sortira grandie. ce ne sont que quelques idées jetées à la va vite; le débat est vaste , mais mérite toute notre attention.
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the observation is severe, but true; and there, it is an instructor who speaks; today, we deal most often with animators; but the reason for lowering of standards comes from elsewhere; the young people are less educated to go as far as possible (what happens to spelling nowadays?); they don\'t lend to persevere, to think; they do not read anymore, do not know anything about Physiology, Psychology and Bio mechanics of the horse; today, we do not teach the young ones to respect others, to love well done work, to think about the quality of their interventions; often one uses young riders in training too much as a cheap worker (how many young riders in training have the opportunity to teach other young riders on ponies without being supervised!); and the young students are not informed enough about the difficulties of the profession; we do not try to select them according to their inherent pedagogic qualities; before, the training was much harder; so only those who were dedicated remained; and even then, all did not like pedagogy, but they respected and knew a little better horse than nowadays;it is true that it is time for the national authorities to study this problem; the future of equitation is at stakes; nowadays many people look for something else that explains the infatuation for those we call the whisperers; and however they are so close to the classical equitation principles; let\'s train horsemen before we train riders; let\'s teach them to respect each other and to respect horses; everybody will feel more comfortable; and equitation will end up expanding; These are only some ideas dropped in a hurry; the debate is huge, but disserves all our attention.
(par yves katz)
Bonjour,
Je ne suis qu\'une modeste cavalière propriétaire qui monte en club. Et force est de constater que effectivement les moniteurs ne sont plus actuellement pour la plupart que des animateurs mais comme le dit également Mr Katz si cela dérange certains cavaliers comme moi même qui souhaiteraient des cours plus approfondis peut etre plus d\'explications théoriques qu\'on nous explique déjà le but d\'un exercice pourquoi on doit agir de telle façon avec ses aides et pas d\'une autre enfin que déjà on nous dise pas seulement tu fais ça comme ça point. Mais je constates tous les jours que les cavaliers qui demandent justement cette connaissance sont très peu nombreux, en tt cas dans mon club. Ici les cavaliers ralent dès que l\'on parle de dressage je vois dans mon cours on saute presque ttes les semaines et ils ne sont satisfaits uniquement que s\'ils sautent "gros" ils n\'essaient pas de travailler un minimum leur cheval ne savent pas compter leur foulées reconnaitre un bon saut d\'un mauvais ils préfèrent largement sauter 1m20 n\'importe comment que d\'avoir réussi à avoir un très bon saut avec un cheval qui monte bien son dos au dessus du saut qui fait un bon abord dans la bonne foulée en équilibre sur le bon pied. Enfin ils ne veulent pas comprendre que 90% du travail à l\'obstacle se fait sur le plat déjà .
Quant au moniteur parfois il ne fait rien que d\'installer les obstacles vous venez comme ci comme ça puis voilà c bien c pas bien sans plus de commentaires. Mais bon d\'un coté cela se comprend un peu aussi quand on a en face de soit des cavaliers dont le seul but est de s\'amuser , s\'éclater à sauter des obstacles les plus haut possible et qui se fichent bien du reste.
Par contre j\'ai connu une monitrice qui faisait imposer le respect du cheval qui nous faisait vraiment travailler sérieusement elles étaient parfois un peu dure aussi mais c\'était toujours en vue du respect du cheval mais bon je crois qu\'elle est une vraie passionnée et que des personnes comme elle on n\'en rencontre pas très souvent de nos jours.
Enfin voilà petit témoignage d\'une cavalière un petit peu attristée par la tournure que prend actuellement l\'équitation enseignée ds les clubs.
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Hello,
I am only a modest owner who rides in a club. And one has to notice that effectively most of the instructors are actually only animators but like Mr Katz also says if that bothers some riders who like myself would like to receive some deeper instruction maybe more theoretical explanations that would already explain to us the purpose of an exercise why we must act that way with our aids and not another way finally that we are not already told you do that that way period. But I notice every day that the riders who rightfully ask for that knowledge are very few, at least in my club. Here the riders moan as soon as we mention dressage I see in my class we jump almost every week and they are only satisfied if they jump "big" they don\'t try to work their horse a minimum they don\'t know how to count their strides how to differentiate between a good or a bad jump they prefer to clear well 1.20m any way possible rather than have succeeded a very nice jump with a horse who lifts his back well above the bars with a good approach in a well balanced stride on the correct lead. Finally they do not want to understand that 90% of the work in jumping is done already on the flat.
While sometimes the instructor is only setting up the jumps you come so so and that\'s it its god its not good without more commentaries. But well on one side it is also a little understandable when one deals only with riders whose only objective is to have fun, to burst jumping fences as high as possible and don\'t care about anything else.
Besides I have known an instructor who insisted about the respect for the horse who made us work really seriously they were sometimes a little tough but it was always in favor of the respect of the horse well I think that she was a real enthusiast and that nowadays people like her are not encountered very often.
Finally that was a testimony from a rider somewhat saddened by what is actually happening to the equitation taught in clubs.
(par Laure)
encore un constat qui traduit le mal qui règne dans beaucoup d\'établissements équestres et qui explique que beaucoup de personnes s\'orientent vers autre chose( chevaux à la ferme, chez soi ,etc.....); mais \'il est vrai que beaucoup de cavaliers ne cherchent pas à travailler leurs chevaux, il faut reconnaître que la faiute en est pour beaucoup aux enseignants: leur rôle est d\'éduquer le débutant, de lui apprendre à respecter le cheval, le connaître , le comprendre et ensuite l\'utiliser donc lui parler d\'équitation; la personne qui n\'est jamais monté à cheval est avant tout attiré par l\'animal et n\'a aucun à priori en général pour une pratique équestre ou une autre; or la plupart des enseignants sont des jeunes attirés par la compétition (cso essentiellement) plus que par l\'enseignement; et puis une reprise d\'obstacles du genre de celle décrite dans le précédent message demande moins d\'efforts, moins de connaissances, d\'observation, d\'analyse qu\'un travail sur le plat; tout acte d\'enseignement devrait être préparé, analysé, commenté et corrigé; enseigner n\'est pas facile, demande de se remettre en question en permanence, d\'étudier, de comparer,.....les jeunes d\'aujourd\'hui ont-ils encore ce désir d\'effort?les y forme-t-on? essayons de former des "hommes de cheval" ; former des cavaliers viendra ensuite pour ceux qui le désirent, qui sont prêts à s\'en donner la peine et à s\'y investir.
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again an observation that reflects what goes wrong in many equestrian institutions and that explains that many people look for other solutions (horses in farms, at home, etc...); but it is true that many riders do not care about working their horses, we must admit that the instructors disserve a large part of the blame: Their role is to educate the beginner, to teach him the respect of the horse, to know him, to understand him and then to use him, thus to talk to him about equitation; a person who has never ridden a horse is primarily attracted by the animal and usually has no basis for an equestrian discipline or another; most of the instructors are young persons attracted by competition (mostly CSO) rather than by teaching; and then a jumping lesson like the one described in the previous message requires less efforts, less knowledge, observation, analysis than conducting work on the flat; all teaching activity should be prepared, analyzed, discussed and corrected: teaching is no easy task, it requires that one continuously revises one\'s point of view, studies, compares, ...... does today\'s youth has still this desire to work hard? are they prepared for it? let\'s try to create "horsemen"; creating riders will happen thereafter for those who wish it, who are ready to try hard and to make a commitment to do so.
(par yves katz)
mes excuses pour les fautes d\'orthographe et autres; je n\'ai pas pris la peine de me relire et n\'étant pas un spécialiste du clavier.....
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I apologize for my spelling errors and other errors; I did not take the time to proof read and I am not a specialist at the keyboard.....
(par yves katz)
C\'est toute la différence avec l\'enseignement qui était donné avant .... Il était hors de question de sauter chaque semaine, et les débutants ne faisaient pas d\'obstacle. J\'ai des souvenirs (encore !) émus de reprises de mise en selle, où le premier qui râlait gagnait un tour supplémentaire ! De toute façon, on ne rouspètait pas : on ne voulait pas risquer de se faire renvoyer à l\'écurie.
Maintenant, ce sont souvent les élèves qui choississent ce qu\'ils veulent faire .... Je suis passé dans un club où, du coup, il n\'y avait que "jeux" ... j\'ai pris mes jambes à mon cou, et je suis partie ... Ca n\'est heureusement pas comme ça partout. Mais ça m\'inquiète.
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This is the whole difference with what was taught before... Jumping every week was not acceptable, and beginners did not jump. I (still!) have found memories of seat development lessons, where the first one who moaned earned an additional round around the arena! Anyhow we would not complain: we would not wish to risk being sent back to the stables.
Now, it is often the students who chose what they want to do... I went to visit a club where it happened that there were only "games"... I left as fast as I could... Fortunately, it is not like that everywhere. But it worries me.
(par Emmanuèle)
Bonjour,
Il ne faut pas tomber dans des réflexions simplistes. Depuis environ 25 ans la démocratisation et les principes économiques de base ont changés la donne. Pour des raisons principalements économiques nous en sommes arrivés à cette situation.
Il existe un classement des écoles d\'équitations. Il serait peut-être souhaitable de procéder comme le "guide michelin". Envoyer un client ou plusieurs clients qui jugent et notent la qualité des conseils prodigués (en plus du nombre de selles, de wc, de bar, etc) au lieu de venir sur RdV, venir sans prévenir, se promener sur les lieux. Enfin c\'est peut-être une idée a exploiter.
Et pourquoi pas créer un guide étoilé avec commentaires comme dans l\'hotellerie.
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Hello,
Let\'s not fall for simplistic reflections. Since about 25 years democratization and basic economic principles have changed the deal. We arrived at the present condition mostly due to economic reasons.
There is ranking of equitation schools. May be it would be desirable to proceed like the "Michelin guide". Send one or more clients who judge and score the quality of the teachings (in addition to the number of saddles, wc, bar, etc) instead of arriving for a scheduled meeting, arrive without warning, visiting the site. Finally this maybe a workable idea.
And, why not create a guide giving stars and comments like in the hotel business.
(par Jean-Pierre EURIAT)
Bonjour, j\'ai voulu réagir aux propos d\'Emmanuèle : je reprends ses termes : "Il était hors de question de sauter chaque semaine, et les débutants ne faisaient pas d\'obstacle."
Dans tous les clubs où je suis allée, en général, on alternait chaque semaine dressage, mise en selle, puis obstacle. ça devrait être le cas dans tous les clubs, ça permet au moins de varier les plaisirs. Pour ce qui est de faire pratiquer l\'obstacle aux débutants, je ne suis pas totalement contre, dans la mesure où ça leur permet d\'acquérir plus de confiance, quand il s\'agit de petits cavalettis bien sûr !
Puis vous dites : "J\'ai des souvenirs (encore !) émus de reprises de mise en selle, où le premier qui râlait gagnait un tour supplémentaire ! De toute façon, on ne rouspètait pas : on ne voulait pas risquer de se faire renvoyer à l\'écurie."
Je ne suis pas d\'accord avec la notion de mise en selle = douleur ou punition ! Une séance de mise en selle bien menée permet au contraire une séance d\'équitation plus agréable. C\'est sûr que pratiquer le "tape-cul", sans expliquer pourquoi ni comment le pratiquer, ne sert strictement à rien, encore plus si c\'est vu comme une punition. Peut-être que vous avez fait allusion à une équitation plus "militaire", où le cavalier avait le droit de se taire et pas le droit de se plaindre ? Au contraire, plus les cavaliers et l\'enseignant communiquent, et mieux c\'est...
Vous dites aussi : " Je suis passé dans un club où, du coup, il n\'y avait que "jeux" ... j\'ai pris mes jambes à mon cou, et je suis partie ... Ca n\'est heureusement pas comme ça partout. Mais ça m\'inquiète."
Pourquoi les jeux, pour vous, sont peut-être synonymes d\'équitation pas sérieuse ? Les jeux permettent pourtant de faire gagner de l\'assurance et de la confiance à cheval pour le débutant, et rien n\'empêche l\'enseignant de corriger les positions à cheval au cours du jeu. Je peux vous dire aussi qu\'une reprise faite à dessiner des figures géométriques pendant une heure n\'est guère plus constructive qu\'un jeu si l\'enseignant n\'explique pas aux cavaliers le but de ces figures, ce qui est souvent le cas (voila pourquoi d\'ailleurs tant de jeunes cavaliers détestent le dressage car il ne se passe rien, car on ne leur explique rien). Je rêve de séances de jeux pour adultes, qui font travailler l\'assiette et la relation avec le cheval !
Dans l\'équitation, toutes les innovations sont permises pour ne pas lasser le cavalier. Tout n\'était pas rose dans l\'ancienne équitation, d\'ailleurs, c\'est un réflexe qui ressort dans tous les milieux que de dire "c\'était mieux avant...". Dans le passé, il y avait plus de rigueur certes, mais il ne faudrait pas la confondre avec la rigidité ! J\'espère que je n\'ai pas mal interprété vos propos, auquel cas vous me reprendrez !
à bientôt
Caroline
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Hello, I wanted to react to Emmanuèle\'s comments: I repeat her words: "Jumping every week was not acceptable, and beginners didn\'t jumped."
In all the clubs were I went, usually, we worked alternately each week dressage, equitation, then jumping. This must have been the same in all the clubs, it allows at least to car the pleasures. Regarding beginners practicing jumping, I am not totally against it, providing it helps them gain more confidence, but only over small cavalettis of course!
Then you say: "I (still!) have found memories of seat development lessons, where the first one who moaned earned an additional round around the arena! Anyhow we would not complain: we would not wish to risk being sent back to the stables."
I don\'t agree with the notion of developing the seat = pain or punishment! It is the opposite, a well conducted seat development lesson provides a more pleasant lesson in equitation. It is true that practicing "butt bouncing", without explaining why or how to practice it, is strictly useless, and even worse when it is presented as a punishment.Maybe you have referred to a more "military" type of equitation, where the rider had only the right to stay mute and never the right to complain? It is the opposite, the more the riders and the instructor communicate the better it is...
You also say: " I went to visit a club where it happened that there were only "games"... I left as fast as I could... Fortunately, it is not like that everywhere. But it worries me." Why, for you, the games equate maybe a sloppy equitation? However games help beginners gain some assurance and confidence while riding, and nothing stops the instructor from correcting the riding positions during the game. I can also tell you that a lesson consisting in tracking geometric trajectories for one hour is no more constructive than a game if the instructor does not explain to the riders the purpose of these trajectories, which is most often the case (besides that is why so many young riders hate dressage because nothing happens since no one explain them anything). I dream of game sessions for adults, that would make the seat and the unity with the horse work!
In equitation, all innovations are allowed to make sure that riders don\'t get bored. Everything was not fine and dandy in the old equitation, besides, it is like a habit almost everywhere to say "it was better before...". In the past, it is true that teaching was more rigorous, but it must not be confused with rigidity! I hope that I did not distort your comments, otherwise correct me!
To soon
Caroline
(par Caroline Robin)
pour ce qui est du choix de la discipline nous c\'est comme ça c\'est un peu les cavaliers qui choisissent notre moniteur ne se rappelle même pas toujours ce qu\'on a fait la semaine dernière .
Sinon pour les jeux moi je suis d\'accord que ça permet aux débutants de prendre confiance en lui de surmonter sa peur dans l\'action du jeu même les cavaliers les plus hésitants oublie leurs frayeur pour laisser place au plaisir du jeu.
Enfin avec mon ancienne monitrice en hiver on faisait une fois dressage, une fois obstacle, et une fois jeu quand on faisait des jeux on était tous à cru sur les poneys du shetland au double selon la taille des cavaliers en tt cas ça renforce bien l\'assiette et puis c bon pour le moral des cavaliers comme des chevaux parfois c\'étaient les poneys qui jouaient tt seules lol.
Sinon je reproche chez certains moniteurs le manque d\'organisation mon ancienne monitrice une véritable passionnée elle, était très organisée elle notait sur un cahier ttes les reprises avec le nom des cavaliers et des chevaux et ce qu\'on faisait comme cours comme ça on faisait jamais deux fois de suite la meme chose et on sentait vraiment un effort dans l\'organisation de ses cours pour nous faire progresser et pas juste pour nous occuper une heure.
Sinon je penses pas qu\'il serait préférable comme dans le passé une équitation très militaire que les cavaliers n\'ont pas le droit de la ramener maintenant l\'équitation est un loisir accessible au plus grd monde avant c\'était un milieu plus fermé assez "snob" , mes parents qui avaient suivis des cours il y\'a une vingtaine d\'années pdt 2années de suite m\'ont raconté un peu ce qu\'ils avaient fait , en tt cas ils avaient rien appris par ex savoir reconnaitre trotter sur quel diagonal, les aides du départ au galop ou de l\'incurvation ils ne savent meme pas ce que c\'est par contre ils sautaient mon père avait meme fait un concours avec des obstacles faciles à 1m c quand meme incroyable ne rien avoir appris que rester dessus en fait lol et diriger et en moins de 2ans au rytthme d\'une heure par semaine déjà enchainer un parcours à 1m sans savoir rien nivo théorie .
Sinon je penses que c\'est bien de pouvoir discuter ouvertement avec son moniteur , je me rappelle un moniteur des fois ils nous posaient des questions de théories pdt les cours et le premier qui répondait juste gagnait qqch des fois (comme ça y\'avait plus de participations de la part des cavaliers) je me rappelle avoir gagner une boisson comme ça une fois lol, et sinon des fois en cours on avait des gages je me rappelle une fois on devait bien apprendre à bien rentrer dans les coins le mono avait mis des cones en plastiques dans les quatres coins et les cavaliers qui faisait tomber un cone devait faire un tour entier de manège au trot enlevé sans les étriers. Enfin bon des cours comme ça assez ludiques sont plus adaptés je penses pour les enfants que les adultes mais bon c\'était pour montrer que il pouvait y avoir de la part du moniteur un effort d\'enseignement des théories , du respect du cheval tout en gardant un aspect assez ludique moins ennuyeux pour les cavaliers.
Sinon une idée je reprends un peu l\'idée émise précédemment par Caroline si je ne me trompes point, serait peut etre de faire une différence entre des écoles d\'équitation qui offriraient un enseignement plus pointu plus approfondi avec plus de théories, d\'explications, une équitation plus exigeantes. Et des clubs d\'équitation qui seraient plus ludiques pour les cavaliers qui veulent juste monter comme ça de tps en tps pour se faire plaisir.
Encore que je viens de remarquer que c\'est un peu difficile à envisager parce que bon si on recherche avant tt le respect du cheval tt cavalier se doit d\'apprendre à monter de façon la plus confortable pour sa monture , apprendre à avoir une monte légère pas tirer sur la bouche en permanence ou rebondir sur le dos d\'un cheval qui se creuse complètement après bonjour les pbs de dos de nos pauvres montures
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Regarding the choice of discipline with us it is a little the rider who chooses our instructor does not even always remember what we had done the week before.
Otherwise for the games I agree that they help the beginners to gain self-confidence to overcome fear in the action of the game the most hesitating riders forget their fears to let the pleasure of the game take over.
Finally with my old instructor during the Winter we would practice once dressage, once jumping, and once games we were riding bareback on the Shetland ponies or twice as big according to the size of the riders anyhow it strengthens well the seat and that was good for the moral of the riders and horses as well sometimes the ponies were playing on their own lol.
Otherwise I regret that some monitors lack organization my old instructor was a real enthusiast she was very well organized she kept a record on a note book for all the lessons with the names of the riders and of the horses and what we had done and learned this way we were never doing twice in a row the same thing and we could feel a real effort to make us progress in the organization of her lessons instead of just keeping us busy for one hour.
Otherwise I do not think that it would be preferable like it was in the past to have a very military equitation where riders do not have the right to object. now equitation is a pleasure accessible to a larger population before it was a secluded environment rather "snobbish", my parents who had taken some lessons about 20 years ago during 2 years in a row told me what they were doing, in any case they had learn nothing e.g., knowing how to recognize on which diagonal they trot, the aids to start the canter or the bend they do not know what this means but anyhow they jumped and my father competed in a show where the jumps were easy at 1m as a matter of fact it is unbelievable to have learned nothing else than to stay on lol and to guide and in less than 2 years at the rate of one hour per week to be already to ride a 1m jumping course without any knowledge of the theory.
Else I think that it is good to be able to talk openly with your instructor, I remember an instructor who sometimes asked us questions on theory during the lessons and the first one who would answer would sometimes win something (this way there was more participation from the riders) I remember once I won a drink like that lol, and sometimes in the lessons we had penalties I remember once we had to learn to go well in the corners the instructor had placed some plastic cones in all 4 corners and the riders who would knock one cone down had to go once around wt the rising trot without stirrups. Finally lesson a little playful like that are more appropriate for children than for adults but it was a way to demonstrate that there was an effort to teach theory, and respect of the horse on behalf of the instructor while still keeping a playful aspect less boring for the riders.
Otherwise an idea I repeat the idea previously stated by Caroline if I am not mistaken, maybe it would be desirable to make a difference between the schools of equitation that would offer a sharper education with more theories, more explanations, a more demanding equitation. And some clubs that would provide a more playful equitation for the riders who just want to ride like that from time to time for their own pleasure. Again as i just notice that this is a little difficult to contemplate because if we look above all the respect of the horse all riders must learn to ride in the way the most comfortable for their horse, learning to ride with light aids without pulling continuously on the mouth or bounce on the back of the horse who would hollow completely and then hello the back problems of our poor horses
(par Auteur anonyme)
J\'ai pris mes jambes à mon cou, parceque ça devenait dangereux : shets, doubles, et chevaux mélangés, se supportznt plus ou moins bien, et cavaliers tellement excités par le jeu qu\'ils ne font plus attention aux règles élémentaires de sécurité. Je passe sur les arrachages de dents parcequ\'il faut tourner vite et court, les coups de talons à outrance parcequ\'il faut aller toujours plus vite .... Où est le respect du cheval, dans cette équitation ?
J\'ai donné quelques cours, plus jeune, où j\'utilisais aussi les jeux. Détente, jeu 20mn, puis étude des difficultés rencontrées lors des jeux pendant le retour au calme, pour finir la séance en expliquant aux enfants comment résoudre les difficultés grace à une monte classique, et travail en fontion de ça.
Les enfants n\'arrachaient pas la bouche de leur poney, ne talonnaient pas à tout bout de champ, apprenaient avec plaisir.
Maintenant, dans beaucoup "d\'écoles d\'équitation", le cheval n\'est qu\'un instrument destiné au plaisir de certains. Les cavaliers n\'ont souvent aucune notion des besoins élémentaires du cheval ou poney, il n\'y a de cours théoriques que pour préparer les galop (et encore), et la psychologie du cheval est souvent totalement ignorée.
En gros : les cavaliers sont devenus des clients, et non plus des élèves. Ils ne respectent souvent pas plus le moniteur que le cheval. Les "Ecoles d\'équitations" ressemblent souvent plus à sociétés de louage d\'équidés qu\'à une véritable école .... celle du respect envers le cheval, et envers les autres cavaliers.
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I left in a hurry, because it became very dangerous: shets, doubles, and mixed breeds barely tolerate each others and the riders are so excited by the game that they don\'t pay attention anymore to elementary safety rules. I ignore the teeth pulling caused by the short stops and the spins, the kicks galore because one wants to go always faster ... Where is the respect of the horse in this equitation?
Younger I have given lessons where I used games. Breaks, play 20 mn, then analyze the difficulties encountered during the games while going back to calm, to end the session explaining the children how to resolve the difficulties with classical riding, and how to work with all that.
The children never pulled the mouth of their pony, never kicked all the time, learned with pleasure.
Now, in many "schools of equitation", the horse is only a tool used to please some riders. Often, the riders have no idea of the basic needs of the horse or pony, there are no more theoretical lessons than for the preparation for the "galop" (and still), the psychology of the horse is often totally ignored.
Roughly: the riders have become clients, and are no more students. they do not respect the instructor anymore than the horse. The "schools of equitation" often look more like a company renting horses rather than a real school ...one that respects the horse, and the riders.
(par Emmanuèle)
Bonjour Emmanuèle, je pense que nous sommes nombreux à faire la constation d\'avoir un enseignement de plus en plus "relâché". On ne devrait même plus les appeler des moniteurs, mais des simples animateurs ! Je suis très dure en disant cela, mais je trouve qu\'il n\'y a plus de respect, que ce soit envers le cheval ou le cavalier.
Je n\'ai pas connu l\'enseignement d\'il y a 25 ans, mais tout ce que je constate, c\'est que j\'évolue plus en une fois en voyant un professionnel motivé tous les six mois, qu\'une fois par semaine par un moniteur ou une monitrice "assis(e) au coin du manège, en train de papoter avec d\'autres gens pendant la détente de sa reprise, ou avec le portable. Je sais bien que l\'été et la chaleur sont propices à se relâcher, mais il y a des limites. Par exemple, je trouve que c\'est un manque de respect que de ne pas s\'occuper des cavaliers, même pendant une détente.
Le club dans lequel j\'étais pendant deux mois, était pourtant réputé et renommé pour les résultats sportifs. Mais ce que j\'ai vu, c\'est le manque de conscience professionnelle de certains d\'entre eux, qui ne respectent pas le niveau des reprises (qui sont bien en dessous de ce qu\'on exige dans les textes), et qui s\'en vont dès la reprise terminée, au lieu de s\'assurer que les matériels ont bien été nettoyés et rangés, les chevaux soignés, etc. C\'est bien sûr une caricature, mais elle existe bien.
Je ne sais pas s\'il y avait plus d\'exigence "avant", mais c\'est vrai que j\'ai constaté une certaine désinvolture de la part des enseignants, sauf exceptions rares. Je ne peux pas trop non plus leur jeter la pierre, quand je pense le nombre d\'heures qu\'ils font dans une semaine, pour le peu qu\'ils sont payés, et ils doivent bien souvent s\'occuper d\'autres choses que les reprises en elles-mêmes. Je peux comprendre que l\'engagement ou la motivation du moniteur soit peut-être altéré par un travail sous-payé.
Pour l\'instant, la seule chose que je peux faire contre cette dérive est le boycottage de ce genre de clubs, car en essayant la discussion, on se trouve face à un mur. Je pense que dans un certain temps, de plus en plus de cavaliers vont constater aussi qu\'on ne s\'occupe plus assez d\'eux et abandonneront aussi les cours dispensés dans les clubs. J\'espère que les chefs de ces établissements finiront un jour par se rendre compte que, pour enseigner une équitation de qualité, l\'enseignant doit pouvoir consacrer tout son temps de travail aux reprises et à la réflexion équestre, car pour l\'instant, il est malheureusement plus une "bonne à tout faire" qu\'autre chose. Je suis consciente aussi que dans des petits clubs familiaux, on ne peut pas toujours se payer le luxe de payer à la fois un enseignant et un palefrenier.
En conclusion, je pense que l\'enseignement en équitation est comme dans tous les autres milieux professionnels : il y a ceux qui font le minimum, ceux qui sont dans la moyenne et qui se contentent de faire leur boulot, ni plus, ni moins, et ceux qui se décarcassent pour faire évoluer l\'équitation. Maintenant c\'est au cavalier de se "décarcasser" s\'il souhaite trouver une équitation qui corresponde à ses attentes. C\'est un peu la quête du Graal de trouver vraiment ce que l\'on cherche, mais à force de chercher, on finit heureusement par trouver !
A bientôt
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Hello Emmanuèle, I think that there are many of us who are aware that education becomes more and more "lax". We shouldn\'t even call them instructors anymore, but only animators! I am very tough saying that, but I find that respect is lost either for the horse or the rider.
I haven\'t known the education of 25 years ago, but all I notice, is that I progress better in one lesson by a motivated professional I see every 6 months, than with an instructor I see once a week who seats in the corner of the arena, and keeps on chatting with other people or on the cell phone while the horses in the lesson are in a break. I am well aware that Summer and the heat invite relaxation, but there are limits. E.g., I find that it is a lack or respect to ignore the riders, even during a break.
The club where I was for 2 months had a good reputation and was famous for its sporting results. But what I saw, was the lack of professional conscientiousness from some of them, who did not respect the level of the lessons (that are well under what is called for in the texts), and who leave as soon as the lesson is over, instead of making sure that the tacks are properly cleaned and put away, the horses well cared for, etc. Of course it is a caricature, but it is reality.
I do not know if "before" they were stricter, but it is true that I noticed a certain casual attitude from the instructors, except some rare exceptions. I can\'t be too hard on them either, when I think of the number of hours they work in a week, for the little pay they get, and that they often have also to spend some time on other activities than teaching lessons. I can understand that the involvement and the motivation of the instructor may be weakened from being underpaid.
For now, the only thing I can do against this drift is to boycott that type of clubs, since trying to discuss it leads to a wall. I think that it is only a matter of time before more and more riders discover that they are neglected and will also abandon the lessons given in the clubs. I hope that the heads of these clubs will eventually find that to teach a quality equitation the instructor must dedicate his work hours on the lessons and on equestrian reflections, since for now, he is only a "maid" rather than something else. I am aware also that in small family clubs, one cannot always afford the luxury to have both a groom and an instructor.
In summary, I think that education in equitation is like in any other professional environment: there are those who do the minimum, those who are in the middle and who do only their work, no more, no less, and those who "go out of their way" to help equitation progress. Now it is up to the rider to "go out of his way" if he wants to find an equitation that meets his expectations. It is somewhat the quest for the Grail to find really what one wants, but looking hard one fortunately may find what one wants!
To soon
(par Caroline Robin)