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Moniteurs d'hier et d'aujourd'hui ..../Yesterday's

24 réponses [Dernière contribution]
Anonyme
Déconnecté
Inscrit: 28/08/2011

Et pour caroline : j\'ai de bons souvenirs de mes séances de mise en selle : de bons moments, avec des fous rires aussi. De la rigueur, peut-être, mais surtout du respect.
J\'ai déjà demandé au moniteur où je monte de me reprendre sur ma position .... mais j\'attends encore les remarques, et pourtant, il y aurait beaucoup à dire !
Si je retourne chez mon ancien instructeur pour travailler ma jument, c\'est parceque je n\'ai pas trouvé ailleurs ce que je recherche : quelqu\'un qui fait travailler sèrieusement, dans le calme (pas de hurlements), et qui nous demande de nous remettre remettre en question. Je ressors d\'un cours particulier complètement en nage, au bout de 3 jours, il me faut un treuil pour me lever (courbatures ...), mais c\'est génial : on progresse ! Moi au niveau de ma position, et du coup, ma jument est mieux équilibrée, plus disponible et réagit immédiatement à la moindre demande ...
Ma fille monte à poney. Elle a fait beaucoup de jeux au début. Elle était penchée en avant, comme beaucoup de ses petits camarades. Je l\'ai emmenée avec moi en vacances (normal !), et elle est montée à poney avec mon instructeur et sa femme. Quand je l\'ai rammenée, sa position était nettement améliorée. Ils ont mis une semaine à lui apprendre ce qu\'on ne lui avait jamais dit en 3 ans ... Sans cris, simplement en lui disant, en lui répètant, en lui rabachant. Avec rigueur, mais sans rigidité. Avec respect.
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And for Caroline: I remember well my lessons in equitation; some good moments, with lots of laughs as well. Some rigor, may be, but mostly some respect.
Where I ride I have already asked the instructor to correct my position ... but I am still waiting for the remarks, and, however their would be much to say!
If I return to my old instructor to work my mare, it is because I have not found anywhere else want I seek: someone who makes you work seriously, calmly (no howls), and who ask us to make continuously some adjustments. After a private lesson I am sweating a lot, after 3 days, I need an A frame to help me stand up (aches from stiffness...) but it is genial: we make progress! Me at the level of my position, and then , my mare is better balanced, more available and reacts immediately to the smallest demand...
My daughter rides a pony. At the beginning, she played lots of games. She was leaning forward, like many of her little friends. I took her with me during the vacations (as it should be!), and she rode with my teacher and his wife. When I brought her back, her position was greatly improved. They taught her in one week what she had never been told over 3 years... Without shouting, only telling her, and repeating it repeatedly. With rigor, but without rigidity. With respect.

(par Emmanuèle)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

La question n\'est pas forcement de comparer les moniteurs des années 75 est ceux formés aujourd\'hui.
Mais le fait que cette discussion soit parti de là est un fait intéressant : Ce qui manque essentiellement pour moi aujourd\'hui aux moniteurs c\'est une connaissance du passé.
L\'empirisme aujourd\'hui est roi dans le monde de l\'équitation. Roi ou Tyran.
Beaucoup n\'ont que l\'intuition de ce qu’ils font. Mais ils n\'ont aucun savoir des mécanismes et rouages sous-jacents. Travailler en cercle, en ligne sur tel ou tel dispositif, quelle est la raison d\'une contraction du cheval.
L\'élève n’a pas forcement besoin de ces connaissances, le moniteur lui le devrait.
Je ne suis pas du tout sure -pour avoir passé mon BEES1 en 2001- que sur 100 moniteurs le pourcentage capable de parler de Baucher, l\'Hotte, Newcastle; de Swift, d\'Orgeix, Ollivier et autres auteurs contemporains... enfin que ce pourcentage soit très au-dessus du niveau du sol. Le moniteur d\'aujourd\'hui est inculte (j\'exagère volontairement : il ne s\'agit pas de l\'ensemble des enseignant, bien entendu).

Mais il faut surtout savoir pourquoi : besoin économique, changement de mentalité, de philosophies, d\'optique... Ce n\'est pas aisément mesurable. Ce qui l\'est c\'est le niveau de l\'examen. Et la encore la constatation est triste : Non seulement le niveau demandé est bas, mais les notes le sont également. Aucune connaissances approfondit ne sont requise pour l\'obtention du monitorat d\'équitation aujourd\'hui. Pas plus qu\'un niveau équestre (qui serait le signe d\'une compréhension au moins intuitif des comportements); le niveau demandé correspond aux ancienne classe C (amateur 3 aujourd\'hui).

Pourquoi ce nivellement par le bas?
Etre enseignant en équitation devrait logiquement être de plus en plus dur.
Pourquoi? Parce que les sciences modernes nous on ouvert de nouveaux domaines : psychopédagogie, physiologie, sciences de l\'entraînement...
On ne peut plus feindre que tout cela n\'existe pas. Dès lors, il faut connaître ces aspects. Tant pour le cheval que pour le cavalier-élève.

Mais là encore les risques sont grand, et beaucoup tombent vite dans le piège. Un exemple lumineux est la pédagogie ludique, qui fut l\'un des fleurons des nouvelles pédagogies. Pédagogie adapté au niveau, prise en compte des diffèrent niveaux psychologique, des groupes d\'ages, structuration des contenu est mise ne distant de la forme est du contenu. Autant de domaines pertinents. Mais hélas, trois fois hélas, que reste t\'il souvent : "je sais pas quoi faire, alors on va faire des jeux".

Tous cela pour dire quoi, que le problème est dans la forme certes mais surtout dans le contenu.
Pour moi le tord en revient largement au niveau d\'exigence des instances dirigeantes.
L\'enseignant, l\'éducateur sportif (terme que j\'affectionne particulièrement) se doit d\'être un professeur, un animateur et un homme de cheval.
Il faudrait penser à lui apprendre tout cela !!
Pour paraphraser : ENSEIGNER CE N’EST QUE CELA, C’EST TOUJOURS CELA.
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The issue is not necessarily to compare the instructors from years 75 with those trained nowadays.
But the fact that this discussion started there is interesting: for me what today\'s instructors lack essentially is a knowledge of the past.

Today empiricism reigns in the whole world of equitation. King or Tyrant.
Many have only the intuition about what they are doing. But they have no knowledge of the mechanics and machinery underneath them. Working on circles, on a line on such or such fashion, what is the meaning of a contraction of the horse. The student does not necessarily need these knowledges, that the instructor should have.
I am not at all sure - from having obtained my BEES1 in 2001- that among 100 instructors the percentage able to talk about Baucher, L\'Hotte, Newcastle; Swift, d\'Orgeix and other contemporary authors ...finally that this percentage would be much above zero. Today\'s instructor is uncultivated (I exaggerates purposefully: it does not apply to all instructors, of course).

But it is important to know why: economic need, change of mentality, of philosophy, of optic... That is not readily measurable. What is measurable is the level of the test. And there again the observations are sad: the required level is not only low, but the scores are low as well. Today a deep knowledge is not required to obtain a equestrian instructor license. The equestrian level is low as well (it would at least show that there is an intuitive understanding of the behaviors); the present level required corresponds to the old class C (amateur 3 of today).

Why is this levelling from the base?
To be an instructor in equitation should logically become harder and harder.
Why? Because the modern sciences have open new fields: psychoepedagogy, physiology, training sciences...
We cannot deny anymore that all that does not exist. So, we must know these points of view. As much for the horse that for the student-rider.

But here again the risks are great, and many fall in the trap. An enlightening example is ludic pedagogy, that was a favorite in new educations. Psychology fitted for each level, taking consideration of the various psychological levels, the age groups, ?etc?. So many pertinent fields. But unfortunately, what is often left: "I don\'t know what to do, so let\'s play a game".

All that to say what, that the problem lies really in the concept but mostly in the content.
To me the blame is mostly upon related to the level of demand from the directing organizations.
The instructor, the sport instructor term that I like particularly) must be a teacher, an animator and a horseman.
We must not forget to teach him all that!!
To paraphrase: TEACHING IS ONLY THAT? IT IS ALWAYS THAT.

(par julien gouz)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Je suis entièrement d\'accord avec ça .... C\'est ça qui est dramatique.
C\'est ça aussi qui amène un moniteur à dire à un cavalier : "Là, ton poney est bien sur la main, il peut répondre à tout ce que tu lui demandes" .... alors qu\'il a les postérieurs à 15 km derrière, qu\'il n\'engage pas, et qu\'il a le dos creux .... c\'est catastrophique .... comment voulez-vous qu\'ils comprennent ensuite que ce n\'est pas parcequ\'il y a un semblant de placer devant que le cheval travaille dans le bon sens ???? Ca n\'est quand même pas de l\'élitisme que de demander que les enseignants donnent des indications précises et surtout exactes aux élèves ! Comment as t\'il eu son BEES ? Et avant son BE, comment as t\'il eu son galop 7 ? J\'ai passé l\'Eperon d\'Argent en 86 .... si je n\'avais pas sû ce qu\'était un cheval sur la main, jamais mon moniteur ne m\'aurait présenté à l\'examen ... parceque c\'était le CTR qui faisait passer l\'examen, et pas le moniteur qui le donnait ...
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I agree entirely with that .... That is why it is a tragedy.
That is what makes an instructor tell a rider: "Here, your pony is well on the bit, he can respond to all you ask him" .... while he has his hind legs 15 km behind, that he does not engage, and that he is hollow.... it is a catastrophe... how can he understand that it not only because his front end looks like it is properly placed that he can work properly???? That is not near elitism to ask that the instructors give precise and exact explanations mostly to the students! How did he obtain his BEES? And before his BE, how did he obtain his galop 7? I obtained my Silver Spur in 86 ... If I had not known what a horse on the bit was my instructor would have never let me go to take the test.... because then it was the CTR that was giving the test and not the instructor that gave it away...

(par Emmanuèle)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Le problème vient effectivement du niveau des examens.
Un niveau équestre n\'est plus aujourd\'hui un gage de compétence.
Et cela depuis que chaque moniteur, peut, non seulement faire passer les galops jusqu\'au 7. Mais en plus peut faire passer ses propres élèves!!
Idem pour les formations monitorats.
Chacun y voit midi à sa porte.

Je trouve dommage la disparition des sessions de passage des galops. Cela habituait les cavaliers a travailler en vu d\'échéances et permettaient une certaine homogénéité.
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The problem comes effectively from the level of the tests.
Nowadays a tested equestrian level is not anymore a proof of competence.
And this since each instructor, can, not only test for "galops" up tp "galop 7". But also can test his own students!!
Ditto for the training of instructors.
Every body sees noon in front of his door.

I deplore the disappearance of the protocole for acquiring "galops". This gave the riders the habit of working towards tests and allowed a certain homogeneity.

(par julien gouz)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Dans mon club l\'age moyen du cavalier est de 14 ans et c\'est une fille. le moniteur est adapté à cette clientelle d\'adolescent.

Pour l\'adulte à la recherche d\'une équitation de plus haut niveau, c\'est ailleurs qu\'il doit chercher.

par exemple
-La méthodes TTEAM prônées par Linda Tellington-Jones
-L\'équitation centrée de Sally Swift

-et même pour ceux qui cherchent à une meilleur compréhension du cheval l\'éthologie équestre
Pour s\'intéresser à ce qui se passe dans la tête du cheval.
D\'ailleurs les seuls à enseigner la psychologie du cheval..

Quite plus tard à revenir aux maîtres classic, il n\'y a pas d\'incompatibilité.

Mick
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In my club the average rider is 14 and is a girl. The instructor is suited for this type of adolescent rider.
For the adult rider looking for a higher level equitation, he must look elsewhere.
E.g.,
- The TTEAM methods advocated by Linda Tellington-Jones
-The Centered Equitation of Sally Swift
-and even for those who seek a better understanding of the equestrian ethology
To find out what happens inside the head of the horse.
Apparently the only ones teaching horse psychology...
Even if latter they return to the classical Masters, there is no incompatibility.

(par Mick Hunter)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Désolé mais je ne suis pas d\'accord avec vous.
Je trouve votre position réductrice.

Il n\'y a pas un moniteur pour les moins de 15 ans, un moniteur pour les filles et un autre pour les blonds aux yeux bleus :-)

Je veux simplement dire par là que l\'équitation représente une base stable, des axiomes communs. Les moniteurs doivent être capable d\'y emmener un public le plus large possible.
Bien évidement arrivé à un certain niveau, ou plutôt à un niveau certain, tel enseignant sera plus performant dans un domaine précis.
Mais il s\'agit déjà d\'un haut degré.

L\'éthologie est l\'un de ces piliers, c\'est simplement la connaissance de la psychologie du cheval.
La connaissance de la psychologie des diffèrent publics en est un autre.
L\'acquisition de la légèreté et du respect du cheval en est un troisième.
Certain préceptes pédagogique de Sally Swift et bien d\'autres encore doivent être assimilés par l’enseignant.

Il ne faut pas fragmenter ; au moins pas tant que l’on n’arrive pas à un domaine spécifique de haut niveau. DIVISER POUR MIEUX REIGNER, c\'est bien connu.
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Petite digression sur l’éthologie. Essayons d’être précis.
L’éthologie est une science qui s’enseigne en université. Elle vise à l’étude des animaux. Autant les souris dans les labyrinthes, les zèbres en milieux sauvages ou les chevaux en centres équestres. Le nombre d’éthologues français ayant fait des travaux sur les chevaux se comptent sur les doigts d’une seule main (Gossin, Franchet d’Espèrey…)
Il ne faut pas faire de confusions ni d’assimilations avec les nombreuses et diverses équitations dites naturelles (Corbigny, Parelli et autre).

Il n’y a aucune connotation négative dans cette remarque.
Mais soyons précis. Le flou « artistique » est l’unes des causes de la dégénérescence de l’équitation qui on amenées des confusions graves (j’entendais encore hier un professionnel confondre ramener et rasembler).
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Sorry but I don\'t agree with you.
I find your stand confining.

There is no instructor for 15 year olds and less, one for girls and one for blonds with blue eyes :-)

That is my way to simply convey that equitation offers a steady foundation, some common axioms. The instructors must be capable to gather from the largest possible public.
Of course at a certain level, or at a specific level, such instructor will perform better in a specific field. But, it will already involve a higher level.

Ethology is one of its pillars, simply it means the knowledge of the horse\'s psychology.
The knowledge of psychology of a variety of publics is another one.
Acquiring lightness and the respect of the horse is a third one.
Some of the teachings of Sally Swift and many others must be assimilated by the instructor.

We must not divide; at least before we arrive at a high level in a specific field . TO DIVIDE TO RULE BETTER, it is well known.
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A small digression about ethology. Let\'s try to be precise.
Ethology is a science that is taught in Universities. It aims at the study of animals. All the mice in labyrinths, the zebras in wild environment or the horses in equestrian centers. The number of French ethologists who have studied horses are at most five (Gossin, Franchet d’Espèrey…)
They must not be a source of confusion or assimilation with all the various equitations called natural (Corbigny, Parelli and others).

There is no negative connotation in that remark.
But let\'s be precise. The "artistry" is one of the causes of the degeneration of equitation that drew some serious confusion ( again yesterday I heard a porfessional confuse shortening and collection).

(par julien gouz)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

L\'équitation naturelle si vous voulez,
si vous n\'avez pas peur d\'en parler, bien sur.

Dans un monde utopique un moniteur devrait tout savoir sur les méthodes et surtout sur le cheval, bien sur. Mais soyons réaliste, et d la à l\'enseigner!

Aussi si une approche d\'équitation différente peut nous apporter un éclairage nouveau sur le cheval. Quel mal y a t il ?

Expliquer moi à quoi bon essayer de faire un mouvement avec un cheval qui ne veut pas de vous à pied, comme à cheval.

Connaître par coeur les lettres d\'un carré de dressage, c\'est indispensable certe, mais
si vous ne comprenez rien aux motivations de votre cheval.

J\'arrive pas à comprendre comment l\'on peut arriver à une légèreté si on fait deux avec le cheval. Si le cheval a pas envie.

C\'est pas mélanger les genres, les connaissances du cheval qui est ennuyeux, c\'est de se tromper d\'étape.

L\'équitation c\'est naturelle

Mick
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The natural equitation if you wish, if you are not afraid to talk about it, of course.
In a utopic world an instructor should know everything about the methods and mostly about the horse, of course. But let\'s be realistic regarding what to teach!
Also if a different approach to equitation could bring some new enlightening about the horse. Where is the harm?
Explain to me what would be the point of trying to make a movement with a horse who does not want to do anything with you on foot , on his back.
Knowing by heart the letters of the dressage rectangle, is certainly important, but what for if you don\'t understand what motivates your horse.
I can\'t understand how one can obtain lightness if we are not in unity with the horse. If the horse does not want to.

It is not the mixing of types, the knowledge of the horse that is annoying, ?it is to use the wrong stage?.
Equitation that\'s natural.
Mick

(par Mick Hunter)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

C\'est votre point de vue,
le mien est de dire qu\'il n\'y a rien d\'iréaliste ni d\'utopique à rechercher et à former des enseignants ayant des bases dans ces divers domaines (y compris psychologique). Rousselet ou encore plus près de nous Olivera par exemple me semble correspondre à la définition.
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It is your point of view,
mine is to say it is neither impossible nor utopic to try to train instructors who have some references in these fields (including psychology). It seems to me that Rousselet or even closer Oliveira for example meet that definition.

(par julien gouz)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Bonjour, j\'ai vu un témoignage qui disait en gros que le moniteur s\'adaptait à une clientèle d\'adolescents et majoritairement des filles. Je peux confirmer que je détiens un exemple véridique qui m\'est arrivé, toujours dans ce club où je suis restée deux mois (de trop !). J\'ai évolué en galop 5 "reprise adultes". Les âges allaient de 23 à 50 ans environ.

J\'ai eu l\'occasion de monter en reprise poney galop 4/6, dans le but de savoir pourquoi mon poney mettait tous les cavaliers par terre (sujet que j\'ai déjà développé sur ce forum). Je me suis dit avant d\'y aller, qu\'en galop "4/6", le niveau serait au moins égal à la reprise galop 5 adultes sinon supérieur puisqu\'il allait jusqu\'au 6.

Stupéfaction ! C\'était le jour et la nuit : aucune technique, que du grand trot, du grand galop, et des barres, des barres, des barres... Pour le niveau, j\'aurais dit que c\'était du galop 3, et encore, quand j\'épluche régulièrement le manuel de galop 1 à 4, je constate que les principes de base ont été oubliés...

Par conséquent, je suis bien d\'accord avec la personne qui a dit que l\'enseignement s\'adaptait à la clientèle. Car aujourd\'hui, dans ce genre de clubs (pas partout j\'espère), on peut parler de clientèle et non d\'"aspirants hommmes de cheval". J\'entends par clientèle, un cavalier qui paie pour SE faire plaisir, monter à cheval, et non pas faire plaisir au CHEVAL, parce que personne ne lui a appris que faire plaisir au cheval rendait le plaisir du cavalier amplement plus immense.

Pour l\'idée évoquée de faire deux genres de clubs, je suis un peu d\'accord pour faire des clubs dits "loisirs", où l\'on enseigne vraiment les bases (mais des véritables bonnes "bases". Par exemple, j\'ai connu un club qui apprenait à monter à cheval, au cours de ballades dans le calme (chevaux très bien dressés), ce qui attirerait beaucoup plus de gens qu\'on ne le pense (apprendre à monter en tournant en rond dans un manège ne semble pas très agréable à première vue...).

En fait, il faudrait créer des galops "loisirs" (galops classiques et galops de pleine nature), en rajoutant plus de théorie sur la psychologie du cheval surtout et d\'autres choses encore ; et créer des galops "recherche équestre", qui pourraient former des moniteurs en "recherche équestre", qui pourraient se différencier de nos actuels "enseignants-animateurs" !

Ensuite je suis pour et absolument pour la création d\'une VERITABLE académie d\'art équestre, pour tous ceux qui veulent faire progresser l\'équitation, vue comme un art. Et pour cela, je fustige l\'idée d\'avoir mis Bartabas (que je reconnais pour ses talents artistiques) à Versailles. Moi qui suis historienne, je trouve ça vraiment dommage d\'avoir transformé une académie d\'art équestre en académie de spectacle équestre. Le spectacle équestre a son droit à l\'existence aussi, mais c\'est une faute de goût de l\'avoir mis à Versailles, l\'un des anciens lieux de toute une réflexion équestre. Enfin puisque c\'est fait, j\'espère que le gouvernement choisira un endroit aussi flatteur pour y installer une véritable académie d\'art équestre, comme une sorte de lieu de réflexion "scientifique", où l\'on recentre les acquis de l\'équitation, au lieu de s\'éparpiller en un nombre élevé de "méthodes" aussi bonnes les unes que les autres, et où le travail ne soit pas seulement de retrouver ces acquis, mais de poursuivre la recherche dans le domaine de l\'art de monter à cheval... Et je pense qu\'il y a encore beaucoup de travail dans le domaine de la communication cavalier/cheval.
A bientôt
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Hello, I saw a message that told roughly that the instructor had become accustomed to adolescent clients who were mostly girls. I can confirm that I have a true experience that happened to me, always in that club where I did stay two months (too many!). I participated in galop 5 "adults lessons". The ages were from 23 to about 50.
I had the opportunity to ride in a pony group galop "4/6", the level should be about the same than an adult galop 5 lesson or a little higher since it was going up to 6.
Astonishment! It was like night and day: no technique, nothing but big trot, some canter, and over bars, bars, bars... As to the level, I would have said that it was galop 3, and again, when I thumb through the galop 1 to 4 manual, I notice that the basic principles had been ignored...
Therefore, I am in full agreement with the person who said that the teaching accomodates the clients. Since today, in that type of clubs (not everywhere I hope), we can refer to clients and not to " candidate horsemen". What do I mean by client, a rider who pays to please HIMSELF, ride a horse, and not please the HORSE, since nobody ever taught him that pleasing the horse heightens tremendously the pleasure of the rider.
Regarding the mentioned idea to have two types of clubs, I am a little in favor to have clubs called "leisures", where we really teach the basics (but really good "basics". E.g., I knew a club that taught how to ride, during quiet trail rides (with well trained horses), that attracted more people than one could anticipate ( learning to ride going around in an arena is not very attractive at first...).
As a matter of fact, it should be desirable to create some "leisures" galop (classical galops and on the trail galops), adding more theory especially about psychology of the horse and some other things; and create some galops in "equestrian research", that could train instructors for "equestrian research", and could be different from our present "instructors-animators"!
Then I am absolutely totally for the creation of a TRUE equestrian arts academy, for all those who want to help equitation progress, as an art form. And for that reason I castigate the idea to have installed Bartabas (whom I recognize for his artistic talents) in Versailles. I am an historian, I find that really damaging to have changed an equestrian art academy into an equestrian entertainment academy. Equestrian entertainment has also its own right to exist, but it is a slip in taste to install it in Versailles, one of the old time emplacement of a whole equestrian culture. Finally since it is all done, I hope that the government will chose an equally flattering emplacement to install in it a true academy of equestrian art, like some kind of a nest of "scientific" culture, where we find equitation knowledge, instead of having it spread through a large number of "methods" all as equally good as the others, and where the work does not consist only in regaining the elements of knowledge, but to pursue the research in the field related to the art of riding horses... And I think there is still a lot of work to be done in the field of rider/horse communication .
To soon

(par Caroline Robin)

Anonyme
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Inscrit: 28/08/2011

Il y a -semble-t-il- un goût irrépressible des jeunes cavaliers - qui sont des cavalières - et de leurs parents - le redoutable couple infernal mère-fille - pour les examens. Toutes veulent passer des galops, le plus vite possible, pour "sortir en national". Je montais un matin un cheval déjà bien mis et, voyant de jeunes enfants sur le bord de la carrière, je m\'arrêtai pour leur expliquer l\'exercice que je pratiquais. Ils avaient douze ans et me dirent seulement : "Sort-il en national ?". Les moniteurs subissent une pression intenable de la part des parents, élèves, propriétaires d\'établissement. Ils ont le pouvoir de distribuer des galops et ils le font.
Ces moniteurs eux-mêmes, sont, en général, des sportifs incultes et ignares, formés à la grosse de trucs en trucs. Ils conviennent parfaitement à la clientèle des établissements.
Il n\'y a plus qu\'à suivre Horace : Odi profanum vulgus et arceo.
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Young riders - who are girls- and their parents - the infernal formidable couple mother-daughter seem to have an irrepressible appeal for exams. They all want to pass some galops, as early as possible, to be able to "compete at the national level". This morning, I was riding a rather well trained horse and, seeing some children an the side of the arena, I stopped to explain to them the exercise I was practicing. They were 12 year-old and they only said to me: "Does he qualify for nationals". The instructors are subjected to an unbearable pressure coming from the parents, students, owners of centers. They have the power to give galops and they do it.
These instructors, themselves, are, usually uneducated and ignorant, trained roughly in a tricky way. They are perfectly adequate for the clientele of the centers.
What\'s left is to follow Ho ratio: Odi profanum vulgus et arceo.

(par Olivier Collomb)