passage obligé ?///on the way to passage
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Bonjour je n'interviens quasi jamais ... car je n'ai rien à apporter .. mais je vous lis très très souvent :-))
Comme vous parlez régulièrement de légèreté... j'aurai voulu avoir vos avis sur ces 2 courtes videos de la même personne.
Merci d'avance
Daniel
Bonjour Tans,
On voit bien pire sur les rectangles de dressage.
Pas de jambes plaquées, pas d'éperonnades, pas d'encapuchonnement, rênes au poids du cuir...
Pas de fouaillement de queue, les oreilles dans le bon sens...
Je laisse aux autres le soin de critiquer la locomotion, etc..
Et de décider si cette prestation entre oui ou non dans "le bien commun de ceux qui veulent le bien-être des chevaux".
Amicalement.
Bonsoir,
Belle vidéo Daniel! Eitan dit ceci dans sa présentation sur YouTube:
Cowboy Dressage When Dressage suits your needs but a Stetson suits your lifestyle. The Dressage is my discipline and the Cowboy is my Freedom
Un cavalier de dressage qui aime mettre un stetson... Je dis cela pour qu'on comprenne bien que ce n'est pas du tout de l'équitation «western».
D'un autre côté ce n'est pas non plus du dressage style compétition... pour moi c'est une très belle équitation, que j'aimerais voir de près pour m'en faire une idée plus précise.
Amitiés,
Jean M
Bonsoir,
merci pour les vidéos Daniel!
Je préfère la 2eme où le cavalier semble là ne maintenir aucune lecon par ses aides (pas le cas dans la 1ere, par ex. déplacement latéral de droite à gauche maintenu par l'action de l'éperon, pas aprés pas. Mais là:quel cheval!).
Xavier, j'approuve encore une fois vos propos.
Pour ceci:
"Alors on en vient parfois à une équitation un peu trop savante qui, pour le coup, peut nuire à la simplicité, à une équitation épurée, au sentiment équestre. Si on n'y prend garde."
Essayer, pas pour l'exactitude mais d'abord pour le fait d'essayer: c'est -je trouve- la voie et le but à la fois: entraîner son sentiment équestre justement! L'épurer. Ca vaut le coup, vraiment! (et ce n'est pas si sorcier que cela, sinon...pauvre de moi!!).
JCR: oui, je n'ai rien inventé, une grande partie de mes "éveils équestres" viennent de mon Ami (j'eus cet honneur) et Enseignant (j'eus cette grâce).
Amicalement
Pascale
Message édité par: silence, à: 2009/12/16 07:41
Bonsoir,
Le froid qui nous tombe dessus nous amène à réduire nos objectifs en selle, nos amis les chevaux étant aussi gelés que leurs cavaliers. Brrrr...
Pour se réchauffer:
http://www.youtube.com/watch?v=Z328VbhPPfc&feature=related
Hors sujet, mais c'est bientôt Noël.
Amitiés.
Pascale,
vous écrivez "....une grande partie de mes "éveils équestres" viennent de mon Ami (j'eus cet honneur) et Enseignant (j'eus cette grâce)."
Les écrits de JCR m'ont beaucoup intéressé ; toutefois, lui qui a porté si loin "l'insolence de ses propositions" ne les a pas mises en image pour la postérité.
Et, à notre époque, c'est dommage.
Et même, cela peut être troublant ; après tout, P Karl, M Henriquet, JDO, et surtout N Oliveira ont éclairé leurs propos d'images. Une manière de dire "je dis ce que je fais, et je fais ce que je dis."
Oh, je suis bien conscient que, pour l'immense majorité des cas, il s'agit de vidéos "autorisées", donc au service de leur auteur (ce qui est compréhensible) mais l'absence de vidéo concernant JCR me laisse comme un petit goût d'inachevé.
Modestie, me dit-on ; mais "l'insolence" se marie très mal avec la modestie ; l'insolence a besoin d'action, sous peine d'être soupçonnée de propagande. Qu'est-ce qui fait, selon vous, qu'on ne trouve pas trace de ses travaux pratiques ?
Moi, j'aurais bien aimé observer et étudier un ou plusieurs de ses chevaux. Rien de plus qu'un regret de ne pouvoir grignoter un peu de cette "grâce" qui vous a tant marquée.
bye
Bonsoir Xavier,
Il existe des films amateurs en Allemagne et, je pense aussi aux USA.
JCR était, oui, peutêtre à tord, le contraire d'un show-man.
Et puis, certaines situations me sont suffisement connues pour pouvoir dire que ce "ne-pas-se-montrer" a eu trés souvent sa réciproque: "ne-pas *venir quand il est là , ne-pas *l'inviter pour donner son point de vue" ect... ."
Alors ses ou son cheval: oui, il a eu des chevaux, mais pas des tonnes à lui tout seul.
Son dernier cheval, un american saddlebred de 6 ans, lui a été offert par une élève, en remerciement de son enseignement.
Quand on enseigne la légèreté, dans le secteur privé, même si l'on est relativement connu, s'acheter DES chevaux et les entretenir...oui, dans une autre vie peut être. À moins que la vie du moment se soit chargée des moyens financiers de base en les mettant tout simplement...là, à disposition.
Alors évidement, filmer l'évolution de ses chevaux..., ne fut pas trop possible.
Sur ses bouquin édités aux USA, on trouve des photos que l'on ne trouve pas dans d'autres de ses livres.
Peutêtre qu'une collection mondiale permettra un jour d'avoir un peu plus de documents à visionner.
Et si oui, ces documents, j'en suis sûre, seront anti-commercials.
à suivre...
et comme vous dites
bye
Pascale
Pascale,
Les deux premières photos de Piotr sont certainement extraites du seul film que j'ai pu trouver sur JCR.
J'imagine qu'il monte au pied levé le cheval d'un élève, et qu'il est un monsieur alors très âgé ; à titre de comparaison, M Henriquet se garde bien de prendre la selle désormais, et monte "au travers de Catherine", selon ses propres mots. Quant au maître Oliveira, la vie a décidé de lui épargner les vicissitudes du grand âge.
Par conséquent, c'est à ses élèves, dont vous certainement, bref ceux qui possèdent des vidéos privées, de fabriquer "la légende", sans quoi vous laisserez le temps fabriquer l'oubli, ou le doute.
C'est là le service que ceux qui l'ont connu et aimé peuvent lui rendre.
bye
Bonsoir,
les 2 1eres photos concernent en effet des scéances au pied levé.
La 3eme concerne une jument hannovrienne (aux USA) que JCR à eut à redresser pour quelques temps. Quand il avait commencé avec elle, elle était pratiquement boiteuse. Les lecons de JCR ont aidé cette jument à recouvrer la santé et à améliorer ses prestations.
Xavier, je n'ai aucun problème à montrer mon travail. Live! Pour le reste, c'est à voir..à suivre...à venir.Mais, vous avez raison. C'est la symbolique de "La main du Maître" de P.F. Despeyret (si vous en avez l'occasion, j'ai entendu dire qu'il était trés intèressant de le voir travailler ses chevaux. Un puriste.) .
Piotr,
"Heureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru"
avez vous le dernier DVD de Francois Baucher? Et celui de la Guérinière? Gal Decarpentry peut être?
C'est bientôt Noel, pensez y!
Mais c'est en tous cas BIEN de douter. C'est la seule facon d'en savoir -un jour- plus.
à bientôt.
Cordialement
Pascale
Message édité par: silence, à: 2009/12/18 18:53
Pascale,
Mes propos s'inscrivent en ligne droite avec les vôtres, ainsi qu'avec ceux de Christopher, qui sont de la même essence, je pense.
Personnellement, je comprends tout à fait qu'on ait recours à des outils lorsqu'on sait que ces outils feront mieux qu'une bonne main, laquelle sera mise à rude épreuve, voire en péril, par une éducation du cheval manquée, bâclée.
Je me suis toujours demandé si N Oliveira, dans son infinie sagesse équestre, ne soulignait pas qu'il est des cas - rares- où il vaut mieux ne pas éprouver la main, ou le dos, là où une ficelle fera tout aussi bien, voire mieux, voire plus vite, plus sûrement.
Il ne s'agit pas, évidemment, de faire l'apologie des rênes fixes, allemandes, du gogue, etc.
Dans le re-dressage, qui est le lot quotidien de la plupart des cavaliers propriétaires, on peut envisager des compromis, qui ne sont pas des compromissions.
Je pense que le caractère fulgurant de l'application des aides (au sens de durée, donc de descente des aides)est un axiome intangible, avec lequel on ne joue jamais.
En revanche, l'intensité des aides, ce juste dosage, qui n'est juste que s'il est entendu par le cheval à ré-éduquer, est variable selon les cas.
Trop d'intensité, c'est la force ; pas assez, c'est l'absence ; comme toujours, appliquer le strict minimum nécessaire et suffisant.
Là, même si le "cheval moral" est indissociable du "cheval physique", on rencontre, assez souvent des gens qui pensent avoir rééduqué, alors qu'en vérité, ils se sont "contentés" d'hypnotiser, en quelque sorte, le cheval qu'ils conservent dans une sorte de "non-travail" où le cheval s'est confortablement installé.
Ce n'est toutefois pas condamnable. Parfois ne rien faire c'est déjà beaucoup.
Dans la rééducation, il est un autre facteur important : la peur.
Pour vos transitions galop-trot, cette notion de timing (JCR, sors de ce corps ! :-) ) présente un écueil, un petit risque qui est celui d'une certaine vision mécaniste de l'équitation, du moins tant que la décomposition des allures n'est pas passée dans l'inconscient du cavalier.
Alors on en vient parfois à une équitation un peu trop savante qui, pour le coup, peut nuire à la simplicité, à une équitation épurée, au sentiment équestre. Si on n'y prend garde.
bye
xavier Kenaz