pensée de la semaine 26
- Login to post comments
Heureusement que cette machine n'est pas un passage obligé, sinon que faudrait-il des générations de cavaliers précédentes ? Il aurait été intéressant de savoir ce qu'en aurait pensé N. Oliveira ainsi que ses illustres prédécesseurs
La vidéo, regardée jusqu'à ce jour sans le son m'avait donné l'impression d'un cavalier un peu raide, menton dans la cravate ;-) et très en arrière dans sa selle
En écoutant les commentaires, j'entends que le BG c'est un cavalier "un peu en arrière, le dos tendu et les hanches déliées". Si l'appellation est novatrice, la posture, elle ne l'est pas tellement
Aucun doute que ce simulateur fasse gagner du temps et pallie utilement l'absence de conseils en reprise dans certains CE
Mais je partage aussi les avis de Jean M.B.de Piotr (qui disent effectivement la même chose sous des formes légèrement différentes)
A Yves Katz : certainement nous nous tenons mal devant nos claviers, mais il y a peu de sports d'équilibre qu'on peut pratiquer sans tonicité du dos...le même ado vautré dans une position improbable devant un écran rectifie très vite sur ses rollers...faut pas désespérer
Bonjour,
Aimer, ne pas aimer : nous sommes en pleine subjectivité.
Le premier ennemi du cavalier est sa (mauvaise) main ! Tout le monde le savait, aujourd'hui, je me pose des questions sur le savoir commun.
Que "le cheval de fer" améliore le maintien, dans le mouvement, c'est possible.
Que la position améliore la main, j'en conviens.
Dire qu'elle la rende bonne, je n'ai pas encore franchi ce pas.
j'aimerais recueillir vos avis et témoignages sur le sujet.
"Le simulateur et le bonne main"
(Avec un ruban VERT.) Merci.
Piotr, si vous pensez que décrire le cavalier qui travaille sur simulateur comme un futur handicapé, l'équivalent d'un analphabète (sic) qui apprend à faire le beau, n'est pas insultant, alors nous n'accordons pas la même valeur aux mots.
Je suis surpris et désolé que tout le monde semble trouver de tels propos "normaux". Mais j'en prends acte.
Quant à vos rubans, gardez-les donc, vous leur trouverez sûrement une meilleure utilisation.
Bruno, je ne suis qu'un novice, mais il me semble difficile d'avoir une bonne main sans une bonne assiette. Dès lors, est-il si illogique que vous voyiez des cavaliers à la main peu sûre quand ils ne savent pas encore utiliser leur dos ? Serait-il raisonnable pour l'instructeur d'essayer de fixer une main avant de stabiliser le cavalier ?
Ensuite, encore une fois, tel que je le comprends, je ne crois pas qu'il soit question de former un cavalier sur simulateur. Le simulateur est là pour permettre de travailler une position et un fonctionnement. De ce bon fonctionnement devrait logiquement découler une main plus fixe, mais pas forcément plus sensible me semble-t-il.
La main fixe est une condition nécessaire mais pas suffisante à la bonne main. La recherche de la "bonne" main ne peut donc pas se faire sur un simulateur, du moins pas sur celui que j'ai utilisé.
Mais un jour viendra probablement où quelqu'un aura l'idée de mettre des capteurs sensibles au bout des rênes du simulateur et où le cavalier pourra s'exercer aussi à l'utilisation de la main sur un cheval de fer.
Bien entendu, cela ne sera qu'un outil pédagogique supplémentaire qui ne dispensera pas de travailler à cheval, tout comme le simulateur d'aujourd'hui permet de travailler sa position et son fonctionnement mais ne dispense pas de pratiquer sur un cheval.
Pourquoi se priver des moyens que le progrès met à notre disposition ? Plutôt que de les condamner (parfois sans même les avoir essayer), ne serait-il pas préférable d'essayer d'en tirer la substantifique moelle (sans en attendre de miracles) ?
Message édité par: Olivier S, à: 2009/07/02 10:04
Bruno, la réponse est dans votre question...
Pourquoi vouloir démontrer que le simulateur ne permet d'apprendre certaines choses, choses qu'il ne prétend pourtant pas apprendre...
La question n'en est pas moins intéressante.
Vous l'avez dit vous même, la position améliore la main; puisque la main est au bout de bras qui sont au bout des épaules qui sont attachés au buste.
Une bonne décontraction des épaules orientation du buste, tension du dos, liant de l'assiette permet donc d'espérer avoir une main plus fixe et plus juste...Mais ne le garantit pas.
Lors de mes séances, Véronique fait aussi attention à la décontraction des épaules, la position des bras le soutient et la position des mains.
Donc non, le simulateur ne donne pas une bonne main mais peut aider à y accéder. D'ailleurs il est encore plus intéressant de faire suivre la séance de simulateur d'une séance à cheval, tout ce qui a été mis en lumière prend alors vraiment sens. Et croyez moi, mon cheval est aussi ravi que moi.
Et puis il faut bien dire que malgré le fait que je ne monte plus en club et prend cours avec des cavaliers de bon niveau, ils me corrigent très peu ma position. Probablement parce qu'elle est "relativement" correcte. Pourtant les "petite choses" que met en évidence Véronique me semble extrêment importantes...
Bonjour olivier,
Vous écrivez :
Bruno, je ne suis qu'un novice, mais il me semble difficile d'avoir une bonne main sans une bonne assiette.
Il me semble que le cheval mécanique donne des informations contrôlées sur le travail du dos à cheval, mais l'assiette est autre chose, ce n'est pas le but de la machine, comme le précise son inventeur.
Dès lors, est-il si illogique que vous voyiez des cavaliers à la main peu sûre quand ils ne savent pas encore utiliser leur dos ?
Serait-il raisonnable pour l'instructeur d'essayer de fixer une main avant de stabiliser le cavalier ?
Dos et mains sont étroitement liés sur le cheval en mouvement comme sur le simulateur.
Il est facile de faire travailler son dos lorsque le cheval est assuré de stabilité et que le bras doit resté inerte.
c'est bien là mon étonnement : Pourquoi ne pas contrôler le travail du dos avec des mains en action devant notamment conserver une tension constante dans le mouvement donné par la machine ???
Je présuppose que le mouvement imparfait du simulateur ne se prête pas à cette démonstration.
Christel Kornblum écrit:
Bruno, la réponse est dans votre question...
Donc non, le simulateur ne donne pas une bonne main mais peut aider à y accéder. D'ailleurs il est encore plus intéressant de faire suivre la séance de simulateur d'une séance à cheval, tout ce qui a été mis en lumière prend alors vraiment sens. Et croyez moi, mon cheval est aussi ravi que moi.
Bonjour Christel,
Mon étonnement est dans l'utilisation du simulateur.
Corriger un dos au travail, en excluant les obligation des épaules (direction, ralentissement, orientation) me semble une curieuse approche du travail monté.
Je ne suis ni pour ni contre la machine, j'essaie de comprendre pourquoi ne pas associer au mouvement du dos, les contractions dues aux épaules ????
(Mon jugement est établi selon les vidéos proposées.)
Merci pour vos réponses.
Cordialement
Message édité par: BLB, à: 2009/07/02 12:08
Bruno, je ne suis pas sûre de bien saisir ce que vous dite mais je vais tenter de répondre.
Il ne me semble pas qu'on laisse les épaules de côté.
Direction : rotation du buste à partir du bas du dos et donc rotation des épaules qui suive le buste pour "simuler" un tourné par exemple
Ralentissement : redressement en s'étirant vers le haut en tenant les abdos et en fermant le côtes (j'oublie sûrement des choses et j'en explique sans doute mal d'autre, au secours Véronique!!)
Orientation??
Bref il s'agit d'étirer toute la colonne vers le haut (et vers l'arrière selon ce qui est recherché)les épaules suivant, en restant décontractée et ouverte.
Pouvez vous préciser ce que vous entendez par "les contractions dues aux épaules"?
Il me semble qu'on peut uniquement travailler sur les contractions des épaules du à sa posture ou qui peuvent apparaitre en essayant de corriger sa posture et son fonctionnement.
Le simulateur ne permet pas de reproduire les mouvement de balanciers tête encolure.
Ca doit s'apprendre sur une bon cheval d'école à mon sensn( si ça existe encore...)
Les videos proposées ne montre qu'une toute petite partie de ce dont est fait une séance, ça fausse un peu l'intérpretation à mon avis.
Bruno, un bon fonctionnement du dos et de l'articulation coxo-fémorale ne sont-ils pas les prémices d'une bonne assiette ?
Quant aux épaules, je ne peux parler que du travail effectué avec Isa, je me souviens que durant ma séance, elle y est revenue à plusieurs reprises pour appeler à leur décontraction, pour les placer, pour les éduquer au tournant par l'orientation...
Il faut aussi se rappeler que quelques extraits de vidéo ne résument pas une séance et ne donnent pas d'indications précises sur les circonstances dans lesquelles elle s'est déroulée (niveau du cavalier, objectif de cette séance, etc.). On pourrait très probablement trouver des tas d'extraits vidéos de cours de mise en selle sur de vrais chevaux dans lesquels le moniteur ne dit pas un mot sur les mains. Que faudrait-il en déduire ?
Je regrette que des instructeurs utilisant les simulateurs ne participent pas à cette discussion, ils pourraient vous éclairer sur leurs pratiques comme sur les possibilités de ces appareils bien mieux que moi.
Edit : Christel a été plus rapide que moi !
Message édité par: Olivier S, à: 2009/07/02 12:39
Merci de vos réponses, mais en résumé, vous semblez satisfaits des résultats obtenus. j'ai apporté des questions basées sur les vidéos dont personne ne fait état.
Sur la vidéo, on laisse entendre que le simulateur n'est pas le moyen d'obtenir le BG mais l'outil pour ceux qui ne savent pas utiliser leur dos.
Disons alors que si je devais travailler avec cette machine, je prendrais un plateau garni d'objets mobiles (verres) pour constater si l'accord entre le jeu du dos et des mains est effectif.
La stabilité du plateau serait alors pour moi, la meilleure preuve de l'efficacité du travail : harmonie entre les mouvements du dos et les mains.
Il restera à l'appliquer au travail monté.
Ainsi, l'on pourrait retourner à la pensée de la semaine sur les impératifs moyens du tact équestre dont nous parle NO.
Message édité par: BLB, à: 2009/07/02 14:40
Philippe,
Je vois une énorme différence entre l'opinion de Bruno et celle de Piotr : l'un émet des réserves et propose une critique constructive tout en laissant place au doute quand l'autre se contente d'adopter un ton docte, définitif et insultant (avant même d'avoir vu la machine en question, d'ailleurs).
Dans un cas, j'ai affaire à un interlocuteur qui doute du bienfondé du procédé et qui s'exprime d'une manière courtoise, dans l'autre, à une espèce de doctrinaire qui décrète avant même d'examiner la problématique ce qui est bon ou mauvais et qui n'est même pas capable d'imaginer que certains apprentis cavaliers puissent trouver une aide dans le simulateur.
Comment voulez-vous que je considère ces deux interventions sous le même angle ?
Pour en revenir au simulateur, loin de moi l'idée d'en faire un passage obligé. Depuis ma première intervention, je ne fais que dire que cet outil et les conseils d'Isa Danne m'ont déjà beaucoup aidé et que je pense qu'ils peuvent encore beaucoup m'apporter. Je ne suis apparemment pas le seul dans ce cas. La meilleure façon de se faire une opinion reste peut-être d'essayer, non ?