a ne pas manquer au salon
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On peut voir ce travail proposé par Manuel Jorge Oliveira, réalisé par Anja Beran et ses élèves et commenté par le docteur vétérinaire Gerd Heussmann: une équitation d'équilibre, vers le rassembler avec des cavaliers qui "tiennent" leur dos au piaffer comme dans les allongements.
http://www.cavalivres.com/recherche.php?SearchWord=anja+beran&Categorie=2
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oui, oui, Catherine, je sais que vous aimez faire la pub pour ce DVD, mais moi je n'aime pas les images de l'extrait, alors je n'ai pas envie de l'acheter.
Nuque souvent plus basse que le reste
Pas de propulsion optimale
Je n'aime pas non plus les photos de cette personne dans le premier (en allemand) livre de Heuschmann. Nuque plus basse que le reste dans la position préposée être "bas et long).
Désolée, c'est mon dada la nuque le point le plus haut, ce qui ne veut pas dire encolure toujours au relèvement maxima, non, elle doit pouvoir s'abaisser et s'étendre un peu vers l'avant - et c'est là que c'est difficile de garder, toujours, la nuque le point le plus haut. Regardez ceci par exemple:
www.youtube.com/watch?v=tKbqokuTzh8&feature=related
C'est ça que j'aime chez Klimke, son cheval est toujours devant lui dans les allongements, l'équitation allemande classique qui se marie si bien avec Fillis qui permet d'approfondir le rassembler.
Yasmine et Isa, votre discussion est très intéressante.
Est-ce que vous me permettez d'y participer, sur un seul point, le dos du cavalier
Isa, vous dites :
C'est bien de ça dont je vous parle, vousser les lombaires est pour moi une erreur, car les lombaires ne sont pas faites pour encaisser les mouvements du cheval (cela provoque a la longues une usure ou des lésions).
je ne suis ni kiné ni ostéo, mais j'ai expérimenté les deux façons de s'asseoir à cheval :
- dos voussé, assise ischions, parce que c'est ce qu'on m'a appris dans un premier temps ;
- dos beaucoup plus droit, assise ischions-périnée, puisque c'est la tendance actuelle (sans aucune critique)
Dans les 2 cas, les jambes sont descendues
De ce que j'ai pu constater en ce qui me concerne, la première position est plus stable, plus confortable, n'a jamais entrainé de maux de dos (la seconde non plus). Les articulations jouent, depuis la cheville et en remontant
Ce n'est en aucun cas une critique de ce que vous dites, Isa. J'essaie seulement de comprendre le pourquoi des choses et espère y arriver sur ce forum en principe calme et convivial
Bonsoir France,
Reiner Klimke est un "Monsieur" pour lequel j'ai beaucoup de respect.
Je garde précieusement deux de ses livres : "Le concours complet" et "cavalettis".
Pour en revenir à cet échange, trés intéressant parce que argumenté de part et d'autre, je crois sincèrement que nous sommes depuis peu dans une réunion de données scientifiques et dans l'accélération de leur mise à disposition pour le cavalier: biologie des comportements, proprioception, isopraxie, biomécanique humaine sur biomécanique équine.
Dans cette mouvance qui commence par l'étude du fonctionnement du dos chez Nuno Oliveira ( Marion Scali), l'explication du fonctionnement en balancier global, l'enseignement sur le simulateur, l'isopraxie appliquée à l'équitation par Jean Claude barrey, je ne vois qu'un seul intérêt, celui du cheval.
Et c'est en ayant toujours en tête la question suivante: "Qu'en pense le cheval?" que j'ai "testé" ce fonctionnement sur le simulateur puis sur ces chevaux qu'on m'a cédé a cause de leurs défenses.
Alors je "vante" le dvd de Anja Beran, pas pour raisons commerciales °) mais pour la rééducation de Flamingo, ex-rollkuré devenu rétif, dont le rassembler en fin de film, obtenu dans le calme, est une oeuvre d'art comparable à un Talar ou un Bunker avec Nuno Oliveira.
Et je ne comprends pas quand Yasmine justifie sa position comme lui permettant d'"impulsionner sur une défense" (sic) ...
Pour moi (et je rejoins Isa), ce n'est pas le bon chemin.
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Message édité par: PODER, à: 2008/12/21 19:23
...sauf que Klimke n'a pas vraiment la position que vous préconisez... et que lui, son cheval, il allonge. Et correctement. Alors?
Je vous conseille plutôt de lire son livre "dressage de base du cheval de selle" et le journal de dressage d'Ahlerich (son troisième cheval olympique vidéo ci-dessus).
Catherine, si vous avez dressé quelques chevaux, vous devez savoir qu'il y a des moments où il faut dire "au feu, en avant toutes": lorsqu'il refuse de se porter en avant (lisez Oliveira, ça y est aussi). Alors si à ce moment, vous n'êtes pas calée au fond de votre selle pour rester derrière, vous êtes cuite. Sinon, il vous faudra un aide au sol avec sa chambrière pour vous aider lorsque vous sollicitez le cheval au delà de cette limite. J'appelle ça faire des compromis - soit - moi je n'ai pas de personnel, alors je me débrouille autrement. Et puis je n'aime pas être dépendante des autres ainsi, et puis, l'équitation, c'est à cheval.
Je pense que les vétos etc, c'est très intéressant, mais je m'intéresse plus aux personnes ayant dressé des chevaux avec des résultats qui correspondent à ce que j'aime. Parce-que, encore une fois, l'équitation, c'est à cheval, je parle d'un vrai cheval.
Très intéressant ce débat.
Je me permets d'ajouter mon grain de sel : Je ne suis ni osthéopathe ni chiropracteur mais j'en ai fréquenté de près et j'ai lu sur le sujet.
Les chiropracteurs considèrent la colonne vertébrale d'un humain comme le mât d'un bateau : il est tenu par des cordages (muscles) ârimés à la base de tous côtés et dont les forces s'équilibrent. Ainsi le mât - la colonne - reste droite en utilisant peu de force.
La colonne humaine a plusieurs courbes qui se compensent pour qu'il puisse rester debout droit, l'ensemble est tenu par tout ces muscles.
Mais si une corde casse ou si le mât est tordu, l'équilibre des forces de soutien est rompu, les muscles - cordes ne peuvent plus maintenir la verticalité... et on a mal au dos.
J'espère que l'image est claire.
Tout ça pour dire que
- si vous creusez le rein en vous cambrant, vous devez arrondir le haut du dos pour compenser : plus ces courbes s'accentuent et plus vous vous pliez, vous vous tassez.
- Si vous cherchez à cambrer le rein sans arrondir le haut du dos vous pliez le mât et les forces des muscles de soutient se déséquilibrent, et vous aurez mal au dos, à ces muscles.
Inversement plus vous aplatissez le rein en le voussant et plus vous redressez également le haut du dos et la nuque : l'ensemble est déplié, plus droit donc vous êtes plus grand.
C'est plutôt ce qu'on cherche à cheval, non ?
Personnellement j'ai eu des problèmes de douleur sciatique et mal de dos pendant des années, qui ont disparus lorsque j'ai décidé de monter à cheval en serrant les abdominaux (ce qui aplati le rein en le voussant). Ca a été radical en quelques semaines, et je monte beaucoup.
Au début il faut faire l'effort de serrez les abdos (qui ne sont pas d'accord) mais ça vient rapidement, et ça améliore nettement l'équilibre à cheval car le buste est maintenu solidement "à sa place", c'est à dire derrière le cheval, on sent vraiment la différence.
La légèreté s'applique aussi à soi-même et à son propre dos, non ?
Cordialement, Marie
Mais oui, Yasmine, moi aussi j'ai eu à pratiquer le " au feu, en avant toute!" chaussée en longueur "obstacle".
Depuis, deux évolutions:
1/ L'initiation à la haute école depuis bientôt un an sur un maître d'école: l'occasion de découvrir la position "académique" sur un cheval dressé, dans un manège: économie gestuelle. Et je n'ai pas allongé mes pédales parce que je montais en dressage mais c'est parce que j'ai travaillé ma position que j'ai du allonger mes pédales.
Je pourrai me faire prendre en photo au piaffer, au passage, au pas espagnol mais ce serait une imposture car je me contente, pour l'instant, d"'utiliser" ce cheval.
2/ La découverte de la notion de "champ détendu" dans la ré-éducation d'un cheval en défense.
J'ai un peu plus de temps ces jours-ci pour vous rendre compte des travaux de Jean Claude Barrey à ce sujet.
La mise en application sur certain lusitanien ayant animé le forum d'"équitationpassion" l'an dernier (en plus de mon fonctionnement) est bluffante et relègue, pour moi, la "mise en avant" aux oubliettes.
Là aussi, et malgré la demande du cavalier qui me l'a cédé, j'ai du mal à mettre en scêne un cheval sur lequel on en a beaucoup trop dit.
Et puis, je ne suis pas équipée en matériel adéquat: je n'ai pas de photos de mes chevaux.
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100% d'accord Marie, c'est quand j'ai compris qu'il fallait limiter toutes les courbures du dos que j'ai pris de la force à cheval, aujourd'hui, j'ai travaillé la propulsion avec mon Oldenbourg en position assise (la seule que j'utilise en manège) et je me suis régalée! ça dégage ces bêtes là, j'adore!!
ici, ma position il y a 10 ans:
ça c'était il y a une semaine:
Message édité par: EcoleDesChevaux, à: 2008/12/21 19:56
Bonjour, voilà un échange intéressant! Mais je ne suis pas sûr de cerner ce que vous décrivez Yasmine.
Quand vous parlé d'allonger, nuque point le plus haut, cela veut dire nuque le plus haut mais sans ramener? Sans le redressement "maximal de la base de l'encolure (comme a l'air de le décrire isa?)?
Vous parlé d'étirer le dos du cheval mais il me semblait justement, et c'est ce qu'a l'air Manuel George Oliveira sur une video, que c'est le piaffé qui permet l'étirement maximal du dos. Il me semble d'ailleurs l'avoir entendu à une conférence donnée par un vétérinaire...
Ce serait vraiment intérressant d'avoir ces deux version en video...