Vous êtes bien susceptible ce soir Stéphanie... ma réaction à votre poste a été, le plus simplement du monde, celle du journaliste (ce n'est pas le fond du sujet qui m'a "chagriné", mais la forme) : si vous mettez en place publique un cas quelconque, bon ou mauvais, donnez toutes les informations, les tenants et les aboutissants. C'est tout. Alors chacun aura les vrais moyens de se faire sa propre opinion.

Ce n'est ni une question de "tout va très bien...", "je n'ai rien vu, rien entendu, rien dit", ou autre prosélytisme.

Information complémentaire :

Le Code des courses publié par et pour France-Galop interdit à partir de janvier 2009 de déferrer les chevaux au départ des courses.

A ma connaissance, très rares sont les chevaux déferrés (personne dans mon entourage n'a eu connaissance de ce fait).

Les prises de position (additif au règlement) pour un fait rarissime ne seraient-elles pas préventives face à un effet de mode à venir pouvant se généraliser (cf. les trotteurs).
Il existe déjà beaucoup de chutes par glissades, ne s'agirait-il pas d'une mesure préventive ?
Xavier Meal, à votre avis, la ferrure (simple, éponges arrondies) est-elle un moyen de moins glisser ?
Cordialement

Message édité par: BLB, à: 2008/12/31 12:29

Bruno, je pense que cette interdiction de déferrer est quelque part une mesure positive car déferrer juste avant la course un cheval dont le sabot n'a pas été "développé" dan ce but, c'est-à-dire fait d'une corne de moins bonne qualité qu'un cheval pieds-nus préparé dans ce but, c'est l'exposer au danger potentiel d'une usure extrèmement rapide du simple du côté hautement abrasif des matériaux constituant les pistes de course.
Maintenant, est-e que ce même réglement interdirait le départ à des chevaux pieds-nus, c'est-à-dire n'ayant jamais été ferrés ou déferrés depuis longue date ?

Un sabot de pieds-nus est doté d'une excellente adhérence. Les lois de la physique disent (nous mettons à part les adhésifs) que c'est la différence de consistance entre les matériaux qui fait l'adhésion. Il ne me semble pas logique de penser que le fer engendre une meilleure adhérence. On voit bien souvent les chevaux ferrés glisser là où les pieds nus sont stables. Ne connaissant pas le milieu des courses, je ne sais pas quel type de fer est le plus fréquemment utilisé. Il me semble avoir lu ici et là que le fer rainé est très utilisé ; en cela, il ne fait qu'imiter la nature, la ligne blanche étant par nature légèrement creuse. J'ai lu aussi que les fers en aluminium sont aussi très utilisés. Il me semble qu'ils ont pour caractéristique d'être d'un matériau qui se déforme plus facilement, et qu'ils s'usent rapidement (à la façon de la corne... ?).

Merci Xavier,

Une autre question m'interpelle : il s'agit de la chaleur des pieds.
Pieds froids/pieds chauds. Serait-il logique que les pieds nus soient chauds (ou plus chauds)?
Cordialement

Oui, il est logique qu'un pied nu soit plus chaud. Tout simplement parce que les tissus sont mieux irrigués. Ou, pour être plus exact, parce que les tissus sont normalement irrigués. Une intéressante étude du Dr Bowker, à l'aide du Doppler, a mis en évidence que la micro-circulation du sang dans un pied nu sur un sol constitué de 10 cm d'épaisseur de petit gravier (donc appui réparti sur paroi, sole, fourchette, barres et talons) est d'un tiers supérieur à celle du même pied reposant sur un sol plat, type bois, (donc ne portant que par la paroi), et double de celle d'un pied ferré reposant sur un sol dur. Quand on sait l'importance de la circulation sanguine non seulement pour la bonne alimentation des tissus,mais aussi dans le cadre du système d'amortissement hydraulique contenu dans le pied du cheval, cela déclenche des réflexions.

Pour en revenir à l'histoire du déferrage des trotteurs, je suis tombé sur internet sur un article voulant prouver que le déferrage juste avant course relevait du dopage... outre que l'argument est fallacieux (le dopage consiste en l'utilisation d'une substance pour améliorer des qualités), cet article est bourré de contre-vérités, notamment à propos du fonctionnement du pied du cheval. Par ailleurs, il ne vise pas à améliorer les bien être des chevaux, mais celui des parieurs.

Merci pour ces confirmations, il semble que ces renseignements puissent intéresser beaucoup de cavaliers.
Un dopant (au sens réglementaire) est l'emploi de substances ou techniques classées comme prohibées. Leur impact sur les performances n'est parfois que de la suspicion.
Les produits modifiants les performances non référencés sur la liste (car pas encore détectés) sont de fait employés (autorisés?)
Références les athlètes, cyclistes, footballeurs, .... et les chevaux.
L'avoine pourra devenir un dopant lorsque la présence d'"avéïne" sera prouvée dans le grain, un jour peut être que la hauteur de la litière sera aussi un dopant.... (il y a parfois de quoi rire)
Cordialement.
bruno

Message édité par: BLB, à: 2009/01/06 20:51

j'ai une amie est jeune entraîneuse qui a quelques chevaux de courses sur Bordeaux et qui les a conservé pieds nu. Elle a déjà fait quelques courses l'année dernière et même si elle n'a pas encore gagné en tout cas ses chevaux n'on pas eu de problème a courir pieds nu.......

isa