Obstacle = technique
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Bonsoir France et Catherine,
Pour le saut de M Robert, il est FORCEMENT en équilibre, ce qui en fait un cavalier de trés bon niveau international car avec une monte en équilibre sur des étrivières verticales, ses actions sont précises, nettes pour son cheval et celui-ci est confiant et saute.
Catherine nous ecrit que les cavaliers Francais on fait ceci, cela, oui, bien sûr, ils n'ont pas le contrôle d'un cavalier en équilibre et un cheval léger = disponible .
France, si vous avez d'autres questions ?
Cordialement
Serge
finalement les imges de Piotr n'étaient pas si nulles, et il y aurait en core d'autres choses à dire...
pour les problèmes des français en haut niveau et pas seulement en CSO, cf les chevaux et l'enseignement de base...
Bonjour Fuss,
Il n'y a jamais de films ou photos nulles, il y a toujours à en tirer un enseignement que l'on retient ou non.
Exemple pour les dresseurs,
si nous comparons les dessins du XVII et XVIII siecle, la monte des cavaliers vers 1900 et celle actuelle, une constatation s'impose =
XVII et XVIII siecle ET actuelle, la position est sans équilibre, sur les ischions, alignement epaules, coudes, bassin, jambes, le cheval est "" enfourché "". Aucune stabilité, donc pas d'actions légeres à espérer.
monte 1900, le cavalier est assis sur ses fesses, alignement epaules, coudes, bassin et plus en avant genoux, chevilles ( à la sangle ).
Cordialement
Serge
XVII et XVIII siecle ET actuelle, la position est sans équilibre, sur les ischions, alignement epaules, coudes, bassin, jambes, le cheval est "" enfourché "". Aucune stabilité, donc pas d'actions légeres à espérer.
attention, Monsieur Mulot, à la portée de vos écrits!
Croyez vous vraiment que La Guérinière et consorts étaient des rustres à cheval! C'est pourtant bien eux, si je ne m'abuse, qui ont remis la légèreté au goût du jour, après l'obscurantisme médiéval!
Par ailleurs, il y a une grosse différence de position entre les cavaliers du 18e, les cavaliers tauromachiques qui en sont les "descendants" et les cavaliers que l'on voit en compétition de dressage (voir le post sur la position); les premiers sont sur leurs fesses,dans leur selle, alors que les "dresseurs" d'aujourd'hui sont sur le pubis et sur leur selle.
Et si la position a son importance, n'oublions pas que l'équitation est dynamique et que la légèreté tient beaucoup à la facilité avec laquelle le cavalier peut modifier ses attitudes en fonctions de ce qu'il attend de son cheval.On peut être "moche" à cheval, mais efficace, discret et léger, tout comme on peut être une gravure de mode avec une monte lourde et empruntée.
Bonnes fêtes cependant;
Bonjour Yves,
J'aimerais un commentaire sur l'enrenement du XVII et XVIII en plus de la monte, je dirais trés verticale, de l'époque.
La Guérinière reste et restera un des piliers de la légéreté, mais regarder bien les gravures, le cheval est léger ? Oui. Mais il y a, sur ces gravures, une chose trés interessante.
J'attends des commentaires sur ces gravures.
Merci et cordialement
Serge
Bonjour,
Donc, en obstacle, il faut un cheval léger, en impulsion pour obtenir de lui une grande réactivité. En un mot, il doit être à l'écoute et attentif aux demandes du cavalier( quelqu'elles soient ).
Pour cela, il doit avoir un bon niveau d'éducation sur le plat, je dirais même, comme F Caprili qui faisait une grande différence entre l'équitation de manège et l'équitation d'extérieur, une bonne éducation en équitation d'extérieur .
C'est à dire, un cheval leger et confiant quelque soit son environnement, on ne connait, en manege, qu'un grand silence et là, déjà, un cheval de dressage sera beaucoup plus bloqué sorti de son environnement feutré.
Donc, une des premiéres leçon va être de mettre notre cheval ... dehors.
Cordialement
Serge
Bonjour,
Mais il y a, sur ces gravures, une chose trés interessante.
Quelle est-elle ?
il faut un cheval léger,en impulsion (...)à l'écoute et attentif (...)un bon niveau d'éducation sur le plat (...)une bonne éducation en équitation d'extérieur (...)confiant quelque soit son environnement
je crois que tout le monde connaît les buts ... mais les moyens ?
Donc, une des premiéres leçon va être de mettre notre cheval ... dehors.
En groupe ou tout seul ?
Bonjour Hervé,
Pour les anciens, je laisse encore un peu de temps.( c'est particulièrement adressé aux dresseurs )
Les moyens = nous pouvons en discuter sur ce forum et les intervenants les tests pour donner leurs avis et commentaires.
L'extérieur = en groupe si votre cheval n'est pas habitué ( même si vous etes bon cavalier !!)
Le but = il doit rester attentif mais ne plus sursauter ou se contracter à la vue des "" choses "" étranges.
Cordialement
Serge
Bonjour,
L'extérieur en groupe peut être un environnement plus "feutré" qu'un manège désert ...
Tout ça pour dire que les généralisations sur l'extérieur, le manège, etc.. n'ont pas beaucoup d'intérêt.
Pour les anciens, je laisse encore un peu de temps.( c'est particulièrement adressé aux dresseurs )
je crois que vous êtes le seul à jouer ...
Quelques remarques sur les résultats des grands prix internationaux vus sur Equidia l'année dernière.
La débacle des français, surs d'eux avant d'entrer sur les tours et expliquant leurs fautes ainsi: "j'avais prévu tel contrat de foulées, mais mon cheval s'est ouvert, il n'est pas revenu sur mon action de main et il a sauté trop près/trop loin/trop plat" (au choix°)!)
Problème d'équilibre.
Marcus Enhing, montré plusieurs fois rollkurant à la détente et se retrouvant avec des chevaux au refus en cours de saison.
Problème d'équilibre.
Pour ma part, deux exemples d'une équitation de légèreté en CSO : Michel Robert et Mickael Berbaum.
L'équilibre dans la discrétion des aides, une équitation confirmée par l'excellence des résultats.
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Message édité par: PODER, à: 2008/12/21 19:18